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Mystères Abyssins. Manuscrit autographe à l’encre avec ratures et corrections d’une écriture serrée.
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pages in-
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« …Parmi les légendes qui entourent les années d’Arthur Rimbaud en Ethiopie, il en est une qui est particulièrement
vivace : on le représente comme négrier et trafiquant d’armes. Comme pour tout ce qui touche ce grand poète c’est surtout
la pénurie de renseignements qui est responsable de ces légendes. La famille Rimbaud crut tout arranger par le silence et
s’accommoder de ce destin hors série par d’assez puériles falsifications (qu’aurait dit de son fils scandaleux la poule qui
couva un œuf de canard ?). A vrai dire que Rimbaud ait fait en Ethiopie le trafic des armes cela n’est pas niable, il en parle
dans ses lettres… Il est certain qu’il n’avait pas attendu d’autorisations pour se livrer au trafic des armes pour les nègres
puisque dès 1886 avec son associé il protestait auprès du Ministère des Affaires Etrangères à Paris contre la corrélation
qu’on croyait pouvoir établir entre ce trafic et la traite des noirs… »
Rimbaud mis en ondes. Manuscrit autographe à l’encre avec ratures et corrections d’une écriture serrée.
1
page et demi
in-
4
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« …Le 9 septembre 1941 à 16 h 30, avec un quart d’heure de retard sur l’horaire du programme (l’exactitude est la
politesse des rois mais non de la radio) la voix du speaker de la radio diffusion nationale annonçait : veuillez écouter notre
émission consacrée à Arthur Rimbaud. 50 ans après sa mort le poète des Illuminations recevait la consécration officielle…
M. Boudeville qui sévit à notre radio depuis quelques années sous tous les régimes est, dieu merci en parfaite santé.
Pourtant… Pourtant Jean Arthur Rimbaud est l’un des plus grand poète français et si au bout de 50 ans de silence on lui
consacre une heure c’est peu demander que ce soit à lui qu’elle soit consacrée. Ceci est écrit en octobre 41 peut-être que
le 10 novembre au jour que Rimbaud mourut à Marseille sur un lit d’hôpital, une voix saura nous faire entendre et sans
roulades, sans effets, sans cheveux rejetés en arrière les paroles déchirantes d’une Saison en Enfer. »
Remarquable document.
31 ARNAUD (Noël). BUCAILLE (Max). L’ÉTAT D’ÉBAUCHE.
ILLUSTRÉ DE 23 IMAGES PAR MAX BUCAILLE.
Paris, Le
Messager Boiteux, 1950.
Grand in-8, broché, couverture illustrée par Bucaille.
100 / 150
Édition originale.
Un des
85
exemplaires numérotés sur Hollande, contenant en feuilles
2
images supplémentaires inédites tirées du
Cabinet secret de Max Bucaille.
ARNAUD (Noël). PASSERON (René). CHABRUN (J.F.). MAX BUCAILLE.
Paris, Le Messager Boiteux, 1950.
In-12,
agrafé.
Édition originale de cette plaquette imprimée par G.L.M. à l’occasion de l’exposition Max Bucaille à la galerie Rive Gauche.
32 [ARNAUD (Noël)]. DOTREMONT (Christian). LE SURRÉALISME EN 947. Pierre et Paul [Groupe Surréalisme
Révolutionnaire]. Grand in-8, agrafé.
100 / 150
Féroce parodie du Surréalisme en
1947
par Noël Arnaud et Christian Dotremont.
Breton est représenté dansant courvêtu, et le Prière de toucher de Duchamp devient Prière de toucher
50
francs.
Rare.
L'on joint le carton d'invitation de la conférence de Noël Arnaud en 1958 au collège philosophique. Charabias,
Galimatias, Turlupinades dans la poésie d'aujourd'hui.
33 ARNAUD (Noël). CHRISTINE BOUMEESTER. Manuscrit autographe sign
É
. 6 pages et demi in-4.
200 / 300
Manuscrit autographe signé à l’encre bleue, au verso du papier en-tête des éditions de la Main à Plume, consacré à Christine
Boumeester et à Paul Valéry.
« … Ce grand homme [Paul Valéry] – quand il s’exprimait sur la poésie et sur la sienne en outre -, c’était toujours pour
déplorer qu’on l’eut par d’abjectes pressions sentimentales, fourré dans cette occupation alors qu’il se croyait peintre
d’ornement ou musicien. L’ornement est fort éloigné des propos de Christine Boumeester, mais elle non plus ne
s’embarrasse ni de personnages ni d’événements « qui empreinte de la réalité observable tout ce qu’elle offre d’arbitraire
et de superficiel » car – pour parler encore la langue de Valéry – il n’y a que ça d’imitable ».
L’on joint le carton d’invitation adressé à Noël Arnaud à l’occasion de l’érection du monument en bronze d’après un dessin
de Christine Boumeester. Enveloppe conservée.