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316.
René-Louis Levassor, comte de LATOUCHE-TRÉVILLE
(1745-1804) vice-amiral. L.S., Boulogne 2 fructidor
IX (19 août 1801), au chef d’état-major général à Boulogne ; 1 page in-4 à son en-tête
Latouche-Tréville, Contre-
Amiral, Commandant en Chef les Forces Navales de la Manche
, superbe vignette gravée [BB n° 189], adresse.
250/300
Il approuve entièrement les dispositions prises « pour composer la Commission que je vous avais chargé de convoquer »…
317.
Théophile Malo Corret de LA TOUR D’AUVERGNE
(1743-1800) guerrier et érudit, Premier Grenadier de
la République. L.A.S. comme ancien capitaine d’infanterie, Strasbourg 8 vendémiaire VI (29 septembre 1797), au
Ministre de la Guerre [Schérer] ; 3/4 page in-fol.
300/400
Belle lettre pour reprendre du service comme volontaire à 55 ans.
« Le citoyen La Tour d’Auvergne Corret avait obtenu de votre prédécesseur, de joindre l’armée du Rhin et Mozelle, pour y
relever le fils d’un homme de lettre de ses amis [Le Brigant], âgé de 74 ans, père de 22 enfans, et qui n’a que ce seul soutien
dans sa vieillesse. Au moment d’entrer en campagne, et n’étant compris dans aucun des cadres de l’armée », il a besoin d’une
autorisation pour être attaché « comme volontaire » à la 46
e
demi-brigade d’infanterie…
On joint 1 L.A.S. de sa nièce Mme L. Dupontavice Kersausie, 4 mars 1841, sur des souvenirs qu’elle tient de son « brave
oncle » : une boussole, une écritoire de poche, etc.
Anciennes collections A.
J
uncker
(cachet) puis du Président Robert
S
chuman
(notice autographe)
.
318.
LETTRES DE SOLDAT
. 7 L.A.S. ou L.A. du lieutenant L. Malpel, Paris et Neuf-Brisach février-septembre 1792,
à son père Michel-Athanase Malpel (1741-1794), procureur général syndic du département de la Haute-Garonne,
à Toulouse ; 28 pages petit in-4 et 2 adresses avec cachets cire rouge à son chiffre, montées sur onglets, en un
volume rel. moderne demi-maroquin rouge à coins.
1.000/1.500
Très intéressante chronique des événements qui secouent Paris au début de 1792, par un jeune lieutenant toulousain
favorable à la Révolution, mais inquiet des excès de la populace.
De Paris, où il attend son affectation dans un régiment de cavalerie, le lieutenant s’oppose à l’état d’esprit régnant à la Cour
ainsi qu’aux excès populaires.
8 février
. L’Assemblée est parvenue à désigner les commissaires députés pour porter les Décrets à la sanction. « J’ignore tout
ce que nous présagent les bruits incendiaires que font courir les orateurs de la terrasse des feuillants. Ils annoncent le départ
du Roy comme très prochain et le massacre des patriotes ; ce dernier point n’est cru de personne, mais le premier est fortement
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