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On joint un brevet de chevalier de la Légion d’honneur pour le même, avec la griffe de Louis XVIII, contresigné par le
maréchal Macdonald et le général Hulot, comte d’Osery, 17 février 1817. Plus un brevet de capitaine garde-côte pour le sieur
Du Plessis, signé par Louis XV (secrétaire), contresigné par Phélypeaux et le duc de Penthièvre, novembre 1743.
349.
napoléon i
er
. P.S. « Nap » sur un rapport signé du duc de Feltre, ministre de la Guerre, Saint-Cloud 10 juillet
1811 ; 1 page in-fol. à en-tête
Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi
.
400/500
Le ministre prie l’Empereur de faire connaître ses intentions sur deux points du décret d’organisation des bataillons du train
d’artillerie, concernant le choix des chefs de bataillon et la nomination de lieutenants pour le commandement de compagnies.
Napoléon fait répondre : « Donnez vous-même la decision. Mettez 2 lieutenans par bataillon et 4 sous-lieutenans. Choisissez
indifferemment les chefs de bataillon parmi les off
ers
du train ou parmi les officiers d’artillerie »…
350.
napoléon i
er
. L.S. « NP », Nogent 21 février 1814, au duc de Feltre ; la lettre est écrite par Menneval ; 2 pages
in-4.
800/1.000
Mesures pour la défense de Boulogne pendant la campagne de France.
« De grands ouvrages de fortification ont été faits à Boulogne, mais dans un sistème mal conçu. L’armement considérable
qu’ils exigent pourrait engager l’ennemi à tenter un débarquement pour s’en emparer. Mon intention est donc que vous en
désarmiez tous les forts, à l’exception des forts en bois & des deux forts construits au milieu de la mer sur des rochers qui sont
des batteries de côte. Il faut en retirer les pièces de bronze qu’il y aurait et n’y laisser que des pièces en fer. Laissez au Château
de Boulogne une batterie de campagne pour le défendre. J’autorise qu’on laisse à Boulogne 4 pièces en fer sur les forts qui sont
les plus importants, spécialement sur la montagne dans l’intérieur des terres, mais retirez tout le matériel, de manière que ce
qui y restera soit insignifiant. Faites en sorte qu’il n’y ait pas un seul canon de bronze, et que si l’ennemi venait à s’emparer de
Boulogne il n’y trouve que 30 canons de fer et au plus 12 à 15 pièces de campagne. Faites aussi évacuer cette grande quantité
de boulets que vous y avez ; n’y laissez que la poudre strictement nécessaire : dirigez tout le reste sur Le Havre, Cherbourg,
Calais et S
t
Omer »…
On joint une L.S. du duc de Feltre, ministre de la Guerre, à un général, Paris 21 novembre 1811.
351.
[NAPOLÉON I
er
]
. Manuscrit,
Considérations sur l’état actuel de l’Europe, par Napoléon
; cahier de 11 pages
in-fol. liées par un cordonnet de soie verte.
400/500
Manuscrit fort curieux où Napoléon exposerait ses idées, retracerait ses actions et définirait ce qui fut son but
au cours de sa puissance.
Dans la marge, on peut lire : « Papier oublié dans son secrétaire à l’Isle d’Elbe, trouvé après son départ par le Capitaine
Campbell. Communiqué par la maîtresse de celui-ci, copié sur l’original de l’écriture de Buonaparte ». S’agit-il d’un manuscrit
authentique, ou d’un faux comme celui que forgea Lullin de Châteauvieux avec le
Manuscrit venu de Sainte-Hélène d’une
manière inconnue ?