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222.
Victorien SARDOU
(1831-1908). L.A.S., Marly-le-Roi 4 juillet 1891, à un confrère ; 3 pages et demie in-8.
150/200
Sur sa pièce
T
hermidor
qui vient d’être censurée, et sa passion pour l’histoire de la Révolution.
Il a ai lu tout d’un trait le livre de son confrère : « C’est du tour le plus vif et le plus français, d’une langue (on dirait
aujourd’hui
écriture
) excellente et on ne peut plus spirituelle, et le pastiche est réussi au point que vous auriez pu le donner
pour les mémoires authentiques de Stella oubliés au fond d’une armoire : tout le monde y eut été pris. J’ai retrouvé là ce qui
m’avait enchanté dans le
Mariage d’un Jacobin
une si parfaite connaissance des mœurs, du caractère et du langage de ces temps-
là que l’on croit vraiment entendre les héros eux-mêmes raconter leurs propres aventures »... Il revient sur le désaccord supposé
« entre les façons de voir de votre héroïne et les miennes » et cite à propos de la Terreur « le grand Carnot, ce pleutre qui a
servi et trahi successivement tous les régimes »… « Quel joli passage à inscrire pour épigraphe en titre de la brochure de ma
pièce. [...] Je citerais volontiers ce passage au petit-fils [Sadi Carnot], puisqu’on ne peut pas se donner, à Versailles, le jour où il
célèbrera la fête d’Hoche, le régal de rappeler à ces saltimbanques que ce Hoche allait être guillotiné en thermidor par le grand-
père, aux accents de cette
Marseillaise
, qu’ils gueulent et dont l’auteur était décrété d’accusation par ce même grand-père ! »...
223.
Georges schéhadé
(1907-1989). L.A.S. et 3 manuscrits autographes signés, vers 1954-1957 et s.d. ; 10 pages
formats divers.
500/600
Beyrouth janvier 1957
(en-tête
École supérieure des lettres de Beyrouth
), à Alain Bosquet. Il l’autorise à reproduire
Récit de
l’an Zéro
paru dans le
Mercure 
: « C’est un texte “charmant” et sans prétention qui m’avait été “commandé” par un journal
local (de Beyrouth) pour son numéro de Noël 1955…
contre une machine à écrire
»… L’article de
Combat
, tout élogieux
qu’il fût, l’a découragé dans son « “entreprise folle” […] du mariage de la poésie et du théâtre. Tu sembles ne pas y croire »…
Quant à Saint-John Perse, il l’adore, mais « le respecte trop pour écrire quelque chose sur lui dans un délai si court. […] Pour
l’hommage à Supervielle, Paulhan m’avait écrit 3 mois à l’avance. Il est vrai que j’ai écrit le poème en 2 soirs mais j’avais un
“jardin” de 3 mois pour m’y promener »… Il parle d’une «
très jolie
pantomime dont Barrault doit faire un film », et qu’il
souhaite publier en revue « contre
une grosse somme d’argent
»…
La Soirée des Proverbes
(fragments)
. Manuscrit ayant servi à l’impression, sans doute en revue, de fragments de cette pièce
« en préparation », qui sera créée le 31 janvier 1954 au Théâtre Marigny par la Compagnie Renaud-Barrault, dans une mise
en scène de Jean-Louis Barrault, musique de Maurice Ohana. Il comporte la scène 5 de l’acte I
er
, entre l’écolière Follète et le
chasseur Alexis, et la scène 1 de l’acte II, entre le diacre Constantin et Castor.
Deux poèmes : « Si jamais tu reviens en terre natale »…, dédié « pour Alain » ; et « Il y a des jardins qui n’ont plus de pays »
… dédié à Pierre Viala.
224.
Georges schéhadé
. 4 poèmes autographes signés et 2 tapuscrits corrigés de pièces ; 4 feuillets in-4, 203 et
171 pages in-4.
500/700
4 courts poèmes, dont 2 marqués « Pour Agnès », et l’un daté du 18 mai 1988 « Sur une montagne où se déshabille le
vent »… ; « Il pleut sur vos genoux des médailles de nuit »… ; « Des feuilles d’automne me suivaient pas à pas »… ; « Sous la
lumière muette des étoiles »…
Monsieur Bob’le
, pièce en 3 actes créée le 30 janvier 1951 au Théâtre de la Huchette par la Compagnie Georges Vitaly,
tapuscrit avec qqs corrections autographes, et couverture annotée.
Le Voyage
, pièce en huit tableaux créée le 17 février 1961 à l’Odéon-Théâtre de l’Europe par la Compagnie Renaud-Barrault
dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault, avec distribution autographe avec les noms des 14 interprètes (Barrault, Jean
Parédès, Nathalie Nerval, Judith Magre, etc.) et envoi a.s. : « Pour toi chère Agnès ce pseudo-manuscrit. Affectueusement
Georges ».
225.
Nicolas de séménow
(1835-1886) écrivain russe d’expression française, ami des Félibres. Ensemble de
manuscrits ou de fragments de manuscrits dramatiques ou romanesques, la plupart en copies avec additions et
corrections autographes, ou en partie autographes ; plus de 500 pages formats divers.
400/500
Scénario, notes, plusieurs versions de l’acte I, et un acte II de
Sous les chênes verts
, comédie dramatique en 4 actes et
5 tableaux (Calmann Lévy, 1883). –
Nos candidats
, comédie en 3 actes et 4 tableaux, plus qqs fragments. –
Steeple-Chase
,
comédie en 3 actes et 4 tableaux (Alphonse Lemerre, 1874 ; qqs corrections autogr.). – Récit romanesque sans titre, en partie
imprimé et remanié, situé en Italie pendant la réunification.
On joint une L.A.S. de Th. Barrière à propos des
Candidats
, une lettre de l’agent de la Sacem, qqs tirés à part et coupures
de presse.
226.
Nicolas de séménow
. 2 manuscrits autographes, dont un signé (incomplet), et 2 manuscrits avec corrections
autographes, dont un signé ; 223 pages in-fol. ou in-4 (on joint qqs fragments).
400/500
La Confession d’un poète
, ms autographe incomplet du roman publié par Amyot en 1859, dans un texte très différent,
primitivement intitulé
Inez (histoire sincère)
.
Ce qui peut arriver à la Closerie des Lilas
, d’abord intitulé
Une fantaisie du cœur
, sous le titre collectif des
Mystères du pays
latin
, copie avec corrections autographes.
Lettre cinquième
, Séville septembre [1845 biffé], copie corrigée.
Lettre sixième
, Séville septembre, ms autographe de premier
jet avec qqs croquis.