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48.
François de CHATEAUBRIAND
. L.A.S. « de Ch », Paris mercredi 25 [vers 1813-1814 ?], à Mme de Grollier, à
Épinay-sur-Seine ; 1 page in-4, adresse.
200/250
« Nous sommes venus à Paris, dans l’intention d’aller vous demander à dîner demain, jeudi. Pouvez-vous nous recevoir ?
Que de choses nous avons à nous dire ! Un million de tendres complimens ainsi qu’à M. de Crussol »…
49.
François deCHATEAUBRIAND
.
P.S., Paris 28 avril 1847 ; 3/4 page
in-4.
1.000/1.200
Très
intéressant
document
concernant le manuscrit des
M
émoires d
outre
-
tombe
.
« Voilà tous mes manuscrits com-
pris généralement sous le nom de
Mé-
moires
. Ils commencent par ces mots :
Comme il m’est impossible de prévoir
le moment de ma fin
” et finissent par
ceux-ci : “
Il ne me reste qu’à m’asseoir
au bord de ma fosse après quoi je des-
cendrai hardiment le crucifix à la main
dans l’Éternité
”. Ces manuscrits se
composent de
quarante deux livres 
;
ils appartiennent à la société formée en
mars 1836 pour les publier », représen-
tée par MM. Sala & C
ie
« qui me payent
avec exactitude la somme annuelle
et viagère à laquelle elle s’est obligée
envers moi. Je termine mes travaux au
moment même de quitter ce monde ;
je me prépare à aller chercher dans
l’autre, le repos éternel que j’ai toujours
désiré »… Il signe avec difficulté, d’une
main tremblante…
50.
Céleste de Buisson de La Vigne, vicomtesse de CHATEAUBRIAND
(1774-1847). L.A., L.A.S. et L.S., 1831-
1835 ; 4 pages in-8 et 1 page in-4, une adresse.
250/300
20 février 1831
. Elle rassure un abbé. Le préfet n’avait aucun ordre pour venir l’inquiéter chez lui ; il a dû le confondre
avec un autre abbé, « qui se trouve, à ce qu’il paraît, compromis dans la prétendue conspiration, qui n’est qu’une intrigue et
une imprudence qui a eu de malheureux résultats. Partout où il y a du bruit et du tripotage sans fruit, on doit y trouver le
sieur Forbin des Issarts. Il n’a jamais cessé de se remuer à son profit, depuis qu’il est au service des antichambres de toutes
les monarchies, depuis Bonaparte jusqu’à Charles X : c’est un valet à tous maîtres. Villette et Polignac le savent : il adorait le
premier au pouvoir, bien qu’il fut l’ennemi de l’autre ; et le gascon ne fut pas plutôt à bas, que Polignac devint le restaurateur
de toutes les monarchies présentes et à venir. Je conçois donc votre
humiliation
de vous trouver accolé à un tel homme », etc. Ils
iront passer l’été à Genève, elle l’invite à venir les voir ou à venir avec eux, « ce qui serait une vraie joie pour vos vieux amis »…
Paris 9 février 1835
, à un comte : « L’infirmerie de Marie Thérèse doit à votre bonté d’avoir été de nouveau comprise […]
dans la répartition des secours accordés, en 1834, aux établissemens particuliers de charité, et vous avez bien voulu me donner
l’espérance que ce secours se reproduirait chaque année »…
Mardi 13 mai
, à M. de Bonnet père : « Je n’avais point été effrayée
de l’état
d’hostilité
où s’était placé hier Monsieur de Bonnet et n’ai point attendu le résultat de la guerre pour me féliciter de
l’avoir eu pour rapporteur. Je lui ai la double obligation d’avoir persuadé le Conseil par son éloquence et de m’avoir décidément
convertie à ces
honnêtes gens
, qui me faisaient tant de peur »…
On joint un passeport délivré à Hyacinthe Pilorge, secrétaire de Chateaubriand, « et attaché à l’Ambassade du Roi près
le S
t
Siège, voyageant en France et se rendant en Italie », 11 juillet 1829, signé par le ministre des Affaires étrangères le comte
Portalis, et visé le 15 août à la mairie de Fougères (fendu) ; et une L.A. de Roux-Laborie à Pilorge.