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109.
Charles de GAULLE
. Note autographe, [1945] ; 1 page in-8, en-tête
Le Général de Gaulle
, avec enveloppe
autographe au « Vice-Amiral Ortoli ».
700/800
Le Général s’interroge sur la Marine depuis la fin de la Guerre : « Qu’a fait au juste la Marine depuis le débarq
t
d’Août 44
jusqu’à la capitulation du Japon ? quels services ? où ? sous quel commandant ? ont fait quoi ? etc. ».
110.
Charles de GAULLE
. P.A.S., 13 octobre 1945 ; 1 page in-8, en-tête
Le Général de Gaulle
.
400/500
«
Note
. Je veux voir l’amiral Decaux chez moi, demain 14 octobre à 11 h. 30. Il me sera amené par l’amiral Ortoli ».
111.
GÉNÉRAUX
. L.A.S. et 3 L.S., 1797-1811 ; 7 pages in-fol.
150/200
Achille Duvignau : L.A.S., Q.G. à Lohr 29 brumaire VI (19 novembre 1797), au citoyen Martique (à son en-tête et vignette,
adresse avec contreseing autogr. et cachet cire rouge). En faveur d’un brave militaire pour les Invalides…
Espagne. Jean-Mathieu Seras : Benavente 30 novembre 1810, au général Drouet d’Erlon, concernant l’évasion de 8 officiers
espagnols prisonniers de guerre à Léon (avec rapport joint). Lettre du Pierre Poinsot de Chansac : Zamora 2 mars 1811, au
générak Thiébault, sur les problèmes d’approvisionnement. Louis-Auguste de Plauzonne : L.A.S., Gironne 30 novembre 1811,
sur l’envoi de cent mulets chargés de farine et de bœuf.
*112.
Giuseppe GIACOSA
(1847-1906) auteur dramatique et librettiste italien. Manuscrit autographe pour
Il Marito
amante della moglie
, [1876] ; 9 pages in-8 ; en italien.
200/300
Extrait de sa comédie à succès
Il Marito amante della moglie 
: longue scène entre Gino et Beatrice (Acte II, scène 2), écrite,
d’après une note en fin de texte, la veille de la première représentation de la pièce [Théâtre Manzoni, Milan 27 septembre 1876],
dans la demeure du comte Navarro della Miraglia à Milan.
On joint une L.A.S. à Giuseppe Martucci (sur sa carte de visite, enveloppe, 1890), et une P.A.S. (page d’album, Berlin 1900).
113.
André GIDE
(1869-1951). L.A.S., à un ami ; 1 page in-4, en-tête
La Nouvelle Revue Française
.
150/200
Il le remercie de son aimable démarche auprès de F. Planté : « J’ai reçu de lui la carte la plus exquise, à laquelle je réponds ce
matin – et si je peux trouver quelques jours libres autour de Pâques, certainement je répondrai à son appel – sinon ce sera pour
la fin de l’été. […] Que Nice vous sourie et que Toulon vous soit plein de délices »…
114.
Maurice GIRODIAS
(1919-1990) écrivain et éditeur de Henry Miller et de
Lolita
, fondateur de The Olympia
Press. 4 L.A.S. « Maurice », New-York et Paris 1975-1977, à Paulette Callais à Kerala (Inde) ; 22 pages in-4, une
enveloppe.
400/500
Intéressantes confidences à une veille amie.
Septembre 1975
, lui exposant ses problèmes « Ces 8 ans d’Amérique m’ont
été infiniment cruels, dévastateurs, nuls et stériles ». Il a tout perdu et est l’objet d’une guerre d’usure menée contre lui par
les scientologistes ; « le State Department fait tout ce qui est possible au monde pour me faire expulser du pays ». Il annonce
son heureux mariage il y a deux ans, et il voudrait bien « redémarrer dans l’édition ».
25 mai 1976
. Il évoque ses ennuis avec
l’administration américaine à propos de son livre sur Kissinger et de son autobiographie, et envoie un article montrant le
« traitement infiniment plus sauvage que celui que m’avaient infligé les sbires de de Gaulle »...
9 juin 1976
: il a renoncé à
trouver un éditeur américain et a signé un contrat avec Stock ; il évoque ses séjours en Inde, où réside son amie, où il a visité
l’ashram de Sri Aurobindo et rencontré la Mère ; ses tentatives de publier Sri Aurobindo aux USA se sont révélées vaines.
Paris 22 octobre 1977
. Il parle de sa femme, de son désenchantement : « J’ai perdu tout désir. Si j’agis encore, c’est par une
espèce d’automatisme qui ne dépend pas de ma volonté. Or mon “action”, la dernière, consiste à écrire ce bouquin, qui, sous
son extérieur absurde, représente néanmoins un effort très réel de communication avec l’humanité » ; la suite de ses
Mémoires
,
dont le premier volume vient d’être publié, lui donne beaucoup de mal : « Ainsi donc j’ai écrit dans les souffrances les plus
abominables un livre qui a la réputation d’être léger et joyeux. Normal ! Mais répéter cet exploit avec le deuxième livre (1942-
1977), pour l’instant me semble totalement impossible… Et pourtant c’est ce que mes éditeurs attendent de moi. Car j’ai
maintenant “un public” pour ma triste histoire ! Incroyable, mais vrai »…Il donne ensuite des nouvelles de sa famille, des ses
filles, de sa sœur Sylvie après l’échec de la Grande Séverine, notamment de son frère Éric Kahane qui vieillit mal… On joint
un tapuscrit en anglais, critique d’un livre de l’astrologue Dane Rudhyar.
115.
Edmond et Jules de GONCOURT
(1822-1896 et 1830-1870). Carnet de notes autographes ; 104 pages in-12
à l’encre noire et au crayon, sous reliure vélin à rabats (répar. au plat inf.).
1.500/2.000
Intéressantes notes sur la religion, sur le Japon et la Chine, sur l’art et sur le XVIII
e
siècle. Il s’agit probablement
de deux carnets reliés ensemble par Alidor Delzant.
Le premier est presque entièrement de la main de Jules. Notes sur
Du Pape
de Joseph de Maistre,
Le Prince
de Machiavel,
Spinoza, les
Annales des empereurs du Japon
(trad. par Isaac Titsing, 1824), les
Études de la nature
de Bernardin de Saint-
Pierre,
Fêtes et Courtisanes de la Grèce
de Chaussard, la porcelaine,
Du Théâtre
de Sébastien Mercier, Winckelmann,
La
Chine
de John Francis Davis (1837), le roman chinois
Blanche et Bleue
et
L’Orphelin de la Chine
de Stanislas Julien (1834), les
Contes
(chinois) de Théodore Pavie (1839), les
Lettres d’Abailard et Héloïse
(trad. Oddoul, 1839), le Manuel Roret du facteur
d’orgues, etc.