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139.
Victor HUGO
. P.A.S., 18 novembre 1870 ; 1 page obl. in-8 (petite fente réparée).
800/1.000
Siège de Paris. « J’autorise de 247
e
bataillon à faire dire
L’Hymne des Transportés
[des
Châtiments
] à la Porte S
t
Martin
dans une représentation qui aura lieu dimanche 20 pour la caisse de secours des ambulances – je fais abandon de mes droits
d’auteur ».
140.
Victor HUGO
. L.A.S., 12 juillet [1877], à un « cher et gracieux confrère » ; 1 page in-8.
700/800
Il l’invite à dîner avec lui dimanche prochain : « il y a longtemps que je ne vous ai donné la main. Vous savez à quel point je
suis d’accord avec vous sur les questions qui nous préoccupent tous en ce moment »...
141.
Victor HUGO
(1802-1885). LA.S., [1884-1885, à Jules Claretie] ; 1 page in-8.
500/700
« Cher confrère, allez à Guernesey, allez y. Vous y trouverez tout mon exil, tout. Mon cœur, que vous ne verrez pas, sera à
côté de vous, vous le sentirez »… Claretie a noté au bas de la lettre : « Dernière année de sa vie. Je lui disais que j’allais voir à
Guernesey sa maison ».
On joint une enveloppe autographe, adressée à Jules Claretie, avec note autographe : « Personnelle. Au besoin demander
l’adresse aux bureaux du journal
Le Soir
» (3 mars 1872).
142. [
Victor HUGO
].
Juliette DROUET
(1806-1883) actrice, maîtresse de Victor Hugo. L.A.S., [fin janvier 1880], à
Edmond Magnier ; 1 page in-8, enveloppe avec les initiales « V.H. » inscrites dans le coin supérieur gauche.
150/200
« Monsieur Victor Hugo vous prie de vouloir bien venir diner en famille avec nous et quelques amis, qui sont les vôtres »,
le 2 février. « Il me donne la très agréable commission de le demander de sa part, et j’en profite pour vous offrir la nouvelle
assurance de mes sentiments les plus distingués »…
143.
Joris-Karl HUYSMANS
(1848-1907). L.A.S., Issy 13 août 1906, [à Émile Lafuma-Giraud] ; 2 pages obl. in-12
(sous verre).
400/500
Il remercie de l’envoi du
Zohar
: « Je ne vous parle pas du contenu maintenant, car ce n’est pas un volume à parcourir comme
tant d’autres, mais bien un livre à lire très attentivement et à méditer ; et je veux le faire lentement, avec soin, un peu, tous les
jours ». Il trouve la tenue et l’exécution du volume, parfaites : « C’est à la fois somptueux et sobre. Votre préface est très bien –
mais il me semble qu’il y avait aussi un avant-propos que j’avais également trouvé intéressant, à propos des rabbins de Galicie
et de Russie, demeurés les maîtres de l’exégèse kabbalistique et je vois que vous l’avez supprimé ». Cette œuvre fait grand
honneur à son auteur : « vous aurez doté notre siècle de nouveaux aperçus qui seraient restés sans vous à jamais enfouis – ou
ce qui est pis, altérés comme dans les tristes traductions de chez Charmel ou de la Revue des hautes Études »… [Il s’agit du
Sepher Ha-Zohar (Le Livre de la splendeur)
(Paris, Ernest Leroux, 1906), traduit pour la première fois sur le texte chaldaïque
et accompagné de notes par Jean de Pauly, publié par les soins d’Émile Lafuma-Giraud.]
144.
INDES
. Copie manuscrite d’époque d’une longue lettre du Père Thomas de Poitiers, Supérieur général des
missions des Capucins de Madras et de Pondichéry, à Pierre-Christophe Lenoir, gouverneur de Pondichéry,
Madras 3 septembre 1733 ; un volume in-fol. de 77 pages, reliure basane brune de l’époque, de facture indienne,
sous emboitage moderne maroquin brun (reliure usagée, mouillures aux premiers ff, petits trous et galeries de
vers).
1.000/1.200
Important manuscrit pour l’histoire de l’Inde française au début du XVIII
e
siècle, ignoré des historiens de l’Inde,
Martineau, Jouveau-Dubreuil et Labernardie. L’auteur, le Père Thomas, aux Indes depuis les dernières années du XVII
e
siècle,
est le supérieur de la mission des Capucins à Madras et à Pondichéry depuis le début des années 1720. Ce texte inédit raconte le
conflit entre les Jésuites, notamment le P. Tachard, et les Capucins, de 1699 à 1715, conflit marqué par l’éviction des Capucins
et leur retour à la mort de Louis XIV. La lettre fut écrite à la suite d’une plainte des Jésuites auprès des directeurs généraux
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