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233.
NANTES
. Dessin original,
Élévation des salorges de Nantes
, [vers 1775-1780] ; plume et lavis, 40,5 x 64 cm.
300/400
Vue des 6 bâtiments de la chambre de commerce dont la construction fut autorisée par Louis XVI en 1775. [Les Salorges
devinrent un entrepôt de la douane, sous la Révolution, et furent détruits par les bombardements de la dernière guerre].
233
234.
Charles NODIER
(1780-1844). L.A.S., 11 juin 1829, à Frédéric
Pluquet « homme de lettres, à Bayeux » ; 1 page in-4, adresse.
400/500
Intéressante lettre au sujet d’un problème bibliophilique
concernant
L
e
Z
ombi
du
G
rand
P
érou
de Blessebois. Il le remercie
pour ses aimables cadeaux, ce qu’il aurait fait plus tôt si la « maladie
très grave » qui le retient au lit « me laissoit plus souvent la faculté
physique d’écrire. Le Zombi du grand Pérou que je possède ne me vient
point de M. Motteley », mais c’est lui qui l’a avisé de la particularité
du livre
: « Du reste, votre compatriote M. Dubois, de Lisieux, me
fait l’honneur de m’écrire que le nom de Blessebois n’est point un
masque, et qu’il existe encore une famille de ce nom à Alençon, ce
qui ne prouve pas ce qu’il veut prouver, car un nom réel peut être un
masque pour quelqu’un, et réciproquement le nom d’un masque peut
devenir un nom réel. La question est de savoir s’il a existé un Corneille
Blesseblois, et il promet de la résoudre. Il faudroit donc s’en tenir à
mon hypothèse, et supposer que notre anonyme étoit un monsieur de
Corneille ou de Coras »…
On joint un imprimé, extrait du
Bulletin du Bibliophile
(1840),
article de Nodier pour
L’Histoire de l’invention de l’imprimerie par les
monuments
de M. Duverger (3 p. in-8).
235.
Nicolas ORLOFF
(1827-1885) diplomate russe, défenseur des idées libérales en Russie. L.A.S., Paris 24 décembre
1874, à une « chère et bonne Comtesse » ; 4 pages in-8 à son chiffre couronné (deuil).
150/200
Que la comtesse se rassure : « Aucun grand personnage n’a conspiré […] Quelques étudiants ont fait du bruit à l’École de
médecine de Petersbourg. Ils furent arrêtés et quelques fonctionnaires zélés y joignirent quelques arrestations de gamins de
province. L’Empereur, dès son retour dans la capitale, a fait relâcher les jeunes écervelés qui ont repris leurs études. Voilà la
vérité même »…
*236.
Ferdinando PAËR
. 3 L.A.S., 1834 et s.d. ; 1 page in-8 chaque à en-tête
Liste Civile, Musique du Roi
, une adresse,
et 1 page in-4 à son chiffre.
150/200
Il demande à Leborne, de la Bibliothèque de la Musique de l’Académie Royale, de bien vouloir lui prêter pour le Concert du
Roi de vendredi à Fontainebleau : « les parties du Duo du
Comte Ory
:
Ah quel respect Madame !
» La répétition aura lieu le
lendemain à 11 heures, mais il ne veut qu’un 1
er
et un 2
e
violons, 1 alto, une basse, des cors, clarinette et flûte…
20 novembre
1834
, il envoie à Habeneck la réponse du baron Benjamin Delessert : tout se dispose favorablement pour la personne qu’il
avait recommandé…
9 décembre
, [à Luigi Cherubini, directeur du Conservatoire]. Il demande à son « illustre Directeur » qu’on
lui laisse sa journée libre « demain pour donner ma leçon habituelle à mes élèves, n’ayant pu la leur donner jeudi passé étant
dans
mon lit avec les sangsues 
! J’ai eu un espèce de
coup de paralysie
mercredi soir à l’Opéra », comme deux ans plus tôt, et
il ne pouvait plus parler…