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*290.
Ambroise THOMAS
. Manuscrit autographe, [1882] ; 5 pages in-8.
200/250
Éloge funèbre du ténor Gustave Roger, professeur de chant au Conservatoire, décédé le 12 septembre 1879, prononcé pour
l’inauguration de son monument au Père-Lachaise, le 28 juin 1882. … « Pour moi, j’ai à cœur de le redire : sortis tous deux
presque en même temps du Conservatoire, presque ensemble aussi nous avons abordé le théâtre, nous prêtant un mutuel appui.
Restés tous deux fidèles à ces souvenirs, nous nous les sommes souvent rappelés en nous retrouvant plus tard à notre École
nationale de Musique et de Déclamation. Roger s’y montrait dans son enseignement tel qu’on l’avait connu dans ses études :
jeune, épris du beau, animé d’une noble passion pour son art. Ses élèves, attirés par le prestige de son talent, par l’autorité de son
nom, arrivaient à lui déjà pleins de confiance ; et l’aménité de son caractère, ses soins dévoués lui gagnaient promptement leur
affection et leur reconnaissance. […] Au nom du Conservatoire, je salue l’image de celui qui, après avoir été un brillant lauréat,
fur un artiste éminent et l’un de nos professeurs les plus honorés, les plus aimés ».
*291.
Ambroise THOMAS
. P.A.S. musicale
,
Anvers 12 décembre 1883 ; 1 page obl. in-8.
300/400
Jolie page d’album, première phrase du célèbre air de
M
ignon
(4 mesures) : « Connais-tu le pays où fleurit l’oranger ? »…
*292.
Ambroise THOMAS
. L.A.S. et notes autographes, Tréguier 30 août 1884 ; 3 pages in-8, et 12 pages la plupart au
crayon.
300/400
Sur
F
rançoise de
R
imini
(créé le 14 avril 1882 à l’Opéra). Il envoie des changements importants pour la nouvelle version du
Prologue : « Faites en copier un double que vous feriez bien de communiquer à Delahayes. J’écris à M. Vaucorbeil ; je lui envoie
aussi cette note et je profite de l’occasion pour lui parler de Lassalle et d’
Hamlet
à Milan ». L’adjonction qu’il souhaite, et qu’il
explique dans le détail, permettra « d’avoir une introduction-ouverture (rideau baissé) plus développée, moins étriquée »… Il
effectue des changements également dans les couplets d’Ascanio, dans la scène de l’Enfer, dans l’instrumentation ; il indique le
minutage de chaque tableau, etc.
293.
Ambroise THOMAS
. L.A.S. et P.A.S. musicale, Paris 1884-1895 ; 3 pages in-8, enveloppe, et 1 page obl. in-8.
300/400
2 janvier 1884
, à Mlle Zoé de La Tour, à Tréguier
.
Il est très touché de ses affectueuses paroles : « Cette promotion, ces hochets
n’ont de prix à mes yeux que lorsqu’ils nous valent de vrais témoignages de sympathie et d’amitié. […] Votre respectable grand-
officier vous embrasse tendrement »…
Mars 1895
, jolie page dédicacée au comte Palys, avec 8 mesures du célèbre air de
Mignon
: « Connais-tu le pays où fleurit
l’oranger, le pays des fruits d’or et des roses vermeilles ? »…Au dos, « Réponse » en vers du dédicataire.
*294.
Ambroise THOMAS
. Manuscrit musical autographe,
La Dérobée
, Chant Breton
, [vers 1888] ; 2 pages in-fol.
300/400
Pièce pour piano, marquée
Allegretto
, en mi mineur à 6/8, de 71 mesures. Le manuscrit, à l’encre noire sur papier Lard-
Esnault à 14 lignes, présente des ratures et corrections, dont deux mesures biffées.
On joint 2 feuillets autographes d’esquisses (3 pages in-fol.) dont un avec orchestre pour
Hamlet
: « Au nom du ciel,
Hamlet »…
*295.
Ambroise THOMAS
. Manuscrit musical autographe,
Pie Jesu
; 2 pages in-fol. (bords lég. effrangés). 300/400
Motet pour voix de basse et orgue : « Pie Jesu Domine »…,
Andante
à 4/4 en sol mineur, 61 mesures. Le manuscrit est
noté à l’encre noire sur papier Lard-Esnault à 24 lignes.
*296.
Ambroise THOMAS
. Manuscrit musical autographe,
Airs Suédois
; 4 pages in-fol.
700/800
7 pièces brèves pour piano, et plusieurs thèmes notés, se rattachant peut-être à un projet de ballet pour l’opéra
Hamlet
(1868). Ce manuscrit, soigneusement noté à l’encre brune sur papier Lard-Esnault à 22 lignes, semble être inédit.
On joint 2 feuillets d’esquisses :
Mazurka valaque
pour piano (1 p. in-fol. au crayon), et une virtuose cadence vocale avec
accompagnement (1 p. in-fol. à l’encre).
*297.
Ambroise THOMAS
. Deux manuscrits musicaux autographes ; 3 pages et demie et 3 pages in-fol. au crayon
(bords lég. effrangés au 2
e
).
400/500
Deux mélodies pour chant et piano, en premier jet.
Chanson de Margyane
: « Il est parti celui que j’aime »… (poème
de Marie Barbier),
Moderato sostenuto
, en mi mineur à 4/4, 78 mesures sans compter la reprise.
Passiflore
: « Voici, sur mon
déclin, la fleur que j’ai choisie »…, en mi mineur à 6/8, 53 mesures, avec de nombreuses corrections.