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HUYSMANS
Joris-Karl.
Ensemble de 3 lettres autographes signées :
—« Jeudi matin »
; 2 pages in-16.
« Je vous fait reporter le paquet des livres et vous remercie. À défaut de St
Jude, j’ai trouvé dans les petits Hollandistes quelques renseignements sur une bonne abbesse Bénédictine pour laquelle
j’ai une petite tendresse, Ste Angadresme. Je l’ai bien priée un jour à Beauvais où elle a dans une église une délicieuse
statue. Et voilà que j’apprends qu’elle eut pour parent et aide en Dieu, un abbé de St Wandrille ! Comme on se
retrouve ! Je pense à vous et prie pour que le S. vous conserve une bonne santé — Pour vous d’abord et ensuite pour
nous ! qui avons tant besoin de vous. »
— « Vendredi matin »
; 2 pages in-16 oblongues.
« Ne venez pas ce soir, car j’ai Van Den Bosch à dîner —
et, comme je ne sais à quelle heure je sortir du bureau et que je ne veux pas le faire dîner à des heures par trop folles,
je le traiterai, de l’autre côté de l’eau, à la sortie même du bureau — et par conséquent, ne rentrerai pas à la maison.
[…]
Quant aux affaires de Fiancey, je ne vois pas très bien en quoi elles s’améliorent. Des renseignements qui me sont
donnés sur l’institut de Paris, il résulte que c’est une ignoble boîte de filous ».
— Sans date
; 1 page 1/2 in-16.
« Je suis en enfer —
rappelé à des 8 heures du soir après être sorti du bureau à 7
h 1/4 — dimanche près. Il y a quelque
chose dont je vous parlerai à propos
de la vie qu’ils me font au Ministère.
Je prie de mon mieux dans cette
débâcle et dis l’Ave pour vous que vous
demandez. C’est une épreuve à passer.
Je ne sais quand je vous verrai car je
ne suis plus libre du tout. »
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HUYSMANS
Joris-Karl.
Ensemble de 2 lettres autographes signées :
— Paris, le 18 septembre 1894 ; 4 pages in-12.
«
Je chante le psaume de la délivrance l’In excitu car je rentre, ce
matin, dans une vie normale. Il ne s’agit plus que de se savonner
violemment l’âme avec des prières et de l’art pour oublier les
fastidieuses obsessions que j’ai subies. Mais ce sont là remèdes
doux à prendre et quand il aura passé un peu de cloître par là-
dessus, j’espère que la tâche sera effacée, que je pourrai m’atteler
avec l’esprit à peu près libre sur les corrections de mon livre. »
— « Dimanche » ; 1 page in-12.
« Je voulais vous
aller voir, demain soir ; mais peut-être Don Besse, avec lequel
j’ai déjeuné chez les Bénédictines !! viendra-t-il. Auquel cas,
j’aurais peur de ne pas le joindre. »
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AUTOGRAPHES et MANUSCRITS