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trouve l'étiquette "d'ex-praemio", partie imprimée, partie manuscrite. (Bibliothéque Lovenjoul,
B. 1238).
L'apparition d'un second volume de prix, portant le même supra-libros et la même date, pose
à l'histoire balzacienne un problème qu'il n'est pas simple de résoudre : on ignore en effet
quels ouvrages furent remis en prix, et combien de livres reçut chaque collégien "primé" pour
cette année 1808. On ignore même la liste des récipiendaires.
Balzac aurait-il obtenu deux accessits cette année-là? Ou bien aurait-il reçu deux volumes
pour la même distinction?
Ce précieux témoignage appartenait au XIXème siècle à la bibliothèque d'un important
château du Vendômois ; il fut offert vers 1930 à J.E. Weelen, historien des Rochambeau, et
vendu à l'encan, à la mort de celui-ci, hors catalogue, il y a une vingtaine d'années.
7 000,00 €
4..-[100131] BAUDELAIRE, Charles.
Les Paradis Artificiels. .
Paris. Poulet-Malassis et De Broise.1860
In-12, (2 ff), IV pages, (304 pages), (1 feuillet de table). Non rogné. Couvertures et dos
conservés. Plein maroquin janséniste aubergine ; tête dorée. Filet droit sur les coupes. Double
filet droit intérieur délimitant une large roulette à froid ; fer à la vanité dans les angles. Etui
avec coupes biseautées couvertes de maroquin. Reliure légèrement postérieure signée S.
David. (Dos très légèrement décoloré)..
Superbe exemplaire parfaitement établi par Salvador David, actif à partir de 1890. La sobriété
élégante du maroquin janséniste et le fer "à la vanité", parfaitement adaptés tant au thème de
l'ouvrage qu'à Baudelaire, en font un exemplaire hors du commun.
12 000,00 €
5..-[100135] BAUDELAIRE, Charles.
Théophile Gautier, par Charles Baudelaire. Notice littéraire précédée d'une lettre de Victor
Hugo..
Paris. Poulet-Malassis et De Broise.1859
In-12, portrait-frontispice, (2ff), 3 pages, (1 page), 68 pages. Non rogné. 1/2 maroquin vert à
coins., tête dorée. Reliure signée Belz-Niédrée. Etui..
Edition originale, tirée à 500 exemplaires. Un des très rares exemplaires sur papier vergé.
Malassis préféra le portrait de Baudelaire gravé par Thérond à celui, gravé par Bracquemond,
qui accompagnait la publication (sans la lettre de V. Hugo) dans "L'Artiste" de mars 1859 ; il
n'apporta en revanche pas de changement au texte. Le compliment que Baudelaire adressait à
Bracquemond (page 19) se porte désormais à son insu sur Thérond : "Ce portrait, esquissé
d'une façon familière, se trouve naturellement complété par l'excellent gravure qui
l'accompagne".