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8. Charte de mariage
Lyon, 1476.
Manuscrit sur vélin, 37 cm x 23 cm.
Texte en gothique alterné or et bleu, grande initiale peinte « I » rehaussée d’or, décorations marginales à thème
d’acanthes et de fruits et de fleurs, orné de quatre calvaires rehaussés d’or.
Les contrats de mariage relèvent d’une tradition lyonnaise et ne se rencontrent que dans la cité ou dans les
paroisses directement voisines.
Cette tradition locale a fait
l’objet
de
plusieurs
publications, dont celle de
P. B. Berlioz,
Les chartes de
mariage en pays lyonnais
,
Lyon, Badiou-Amant, 1941 ;
ou
plus
récemment,
Les chartes de mariage
lyonnaises
, publication de la
journée d’étude du 13 mai
2002 au Musée Gadagne,
Lyon, dir. Olivier Christin,
Paris, Ed. Musée Gadagne,
2003.
Un document exceptionnel se rattachant à une tradition extrêmement localisée : Lyon et les paroisses
avoisinantes.
2 500 €
9. Sceau en cire de Charles VIII
Sceau en cire, d’environ 10 cm de diamètre, traces de lacets flottants, brisé avec manque. On peut y lire :
SIGILLV. KAROLI DEI GRA. FRACORV. REGIS IN ABSECIA. MAGNI ORDIATV
Au contresceau : l'écu de France, timbré d'une couronne, et accompagné de chaque côté, dans le champ, de trois
fleurs de lys posées en pal.
Ce sceau a été recensé par la Bibliothèque des Chartes, il a appartenu à Charles VIII et date de 1494. Charles
VIII, le dernier des Valois, a régné de 1470 à 1498. Décédant à l’âge de trente ans, il laisse une France
augmentée du duché de Bretagne grâce à son mariage avec Anne de Bretagne. C’est sous son règne que débutent
les guerres d’Italie.
Inventé en 1375 par Charles V, le sceau de
substitution dit « en l’absence du grand
sceau » permet au souverain d’établir des
actes en l’absence de son garde des sceaux.
Une belle pièce, rare et décorative.
600 €