Lot n° 9

[ALCHIMIE] - MALOUIN (Paul-Jacques). Chimie médicinale, contenant La Maniere de préparer les Remedes les plus usités, et La Méthode de les employer pour la guérison des Maladies. Paris : d’Houry père, 1750. — 2 volumes in-12,...

Estimation : 400 / 500
Adjudication : 500 €
Description
163 x 97 : xvj, 550 pp.  ; (1 f. ), ix, 546 pp. , (3 ff. ).
Veau marbré, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (reliure de l’époque).

Seconde édition, dédiée au Comte d’Argenson, la première sous ce titre, de cette pharmacopée chimique du médecin et chimiste, professeur au jardin du roi, Paul-Jacques Malouin (1701-1778). Il fut notamment l’auteur de 71 articles sur la chimie et l’alchimie pour l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert et 75 pour l’Encyclopédie méthodique de Panckoucke.

L’ouvrage est divisé en 4 parties ;
la première contient les généralités « qui sont les principes communs aux trois autres », la seconde « renferme les préparations des principaux remèdes tirés du genre des animaux », la troisième « traite des remèdes les plus usités qu’on fait avec les végétaux » et la dernière expose « les compositions médicinales des minéraux.  ».

Pour Malouin, la chimie et l’alchimie était liées, c’est ce que rapporte notamment Rémi Franckowiak dans son article sur la chimie dans l’Encyclopédie :

« L’alchimie est en effet pour lui [Malouin] une chimie extraordinaire, dans le sens où ses opérations sont « extraordinaires » à la différence de l’autre, l’« ordinaire ».

L’alchimie est la chimie la plus « perfectionnée », elle est, dans son plus parfait travail d’imitation des ouvrages de la nature, la « chimie par excellence » (Rémi Franckowiak, La Chimie dans l’Encyclopédie : une branche tour à tour dépréciée, réévaluée et autonome, in : Les branches du savoir dans l’Encyclopédie, octobre 2006).

Manques aux coiffes, fentes aux charnières, coins émoussés, quelques travaux de vers.
Restauration au faux titre du premier volume.
Mouillures claires dans le second volume.

─ Provenances :
• ex-libris manuscrit ancien sur le faux titre du premier volume.
• Viollette, prénom porté à l’encre au verso des premières gardes blanches.
Partager