STANISLAS LESZCZYNSKI (1677-1766) Roi de Pologne, beau-père de Louis XV, souverain des duchés de Bar et de Lorraine. L.A.S. « Stanislas Roy », Wissenbourg 1er juin 1725, [au Prince de CONDÉ ?] ; 1 page grand in-fol. (quelques légères...
Estimation :
1000 / 1500
Adjudication :
2 860 €
Description
rousseurs.)
Belle lettre dans laquelle l’ancien Roi de Pologne se réjouit du mariage de sa fille Marie avec Louis XV.
[Cette missive est sans doute adressée à Louis-Henri de Bourbon, Prince de CONDÉ (1692-1740), alors premier ministre.
Ce dernier avait en effet renvoyé l’Infante d’Espagne (première union envisagée) afin de conclure le mariage de Louis XV avec Marie LESZCZYNSKA en 1725.] « Monsieur mon Frere J’ay receu la notification de Vostre altesse serenissime sur la déclaration du Roy de son mariage avec la Princesse Ma Fille. Je ne lui dirois rien sur le comble de ma satisfaction a ce sujet, tres persuade que dans tout son excez, elle ne surpasse pas celle de Vostre Altesse Serenissime, fut-il jamais sort plus heureux a celuy qui faict le mesme sujet des nos vœux, qui forme nos mesmes desirs, qui rends nostre bonheur commun et qui m’unit par touts ces liens a un Prince dont la prospérité faira toujours le plus grand bien de ma vie, et qui la merite avec tant de justice »...
Belle lettre dans laquelle l’ancien Roi de Pologne se réjouit du mariage de sa fille Marie avec Louis XV.
[Cette missive est sans doute adressée à Louis-Henri de Bourbon, Prince de CONDÉ (1692-1740), alors premier ministre.
Ce dernier avait en effet renvoyé l’Infante d’Espagne (première union envisagée) afin de conclure le mariage de Louis XV avec Marie LESZCZYNSKA en 1725.] « Monsieur mon Frere J’ay receu la notification de Vostre altesse serenissime sur la déclaration du Roy de son mariage avec la Princesse Ma Fille. Je ne lui dirois rien sur le comble de ma satisfaction a ce sujet, tres persuade que dans tout son excez, elle ne surpasse pas celle de Vostre Altesse Serenissime, fut-il jamais sort plus heureux a celuy qui faict le mesme sujet des nos vœux, qui forme nos mesmes desirs, qui rends nostre bonheur commun et qui m’unit par touts ces liens a un Prince dont la prospérité faira toujours le plus grand bien de ma vie, et qui la merite avec tant de justice »...
