Lot n° 235

MAXIMILIEN LUCE (1858-1941). ROLLEBOISE, L'ESCALIER DE L'ATELIER, circa 1925-30. Huile sur toile, marquée du cachet de la signature en bas à droite 50.5 x 61.5 cm - 19 7/8 x 24 1/4 in.

Estimation : 10 000 - 15 000 €
Adjudication : Invendu
Description
Oil on canvas, stamped lower right.

PROVENANCE
Atelier de Frédéric Luce, Paris
Wildenstein & Co., New-York (acquis auprès du précédent propriétaire le 18 mars 2003)
Vente Sotheby's, New-York, 3 mai 2012
Collections Aristophil

EXPOSITION
New-York, Wildenstein & Co., Maximilien Luce 1958-1941, The Evolution of a Post- Impressionist, 1997, n° 61, repr.

BIBLIOGRAPHIE
Denise Bazetoux, Maximilien Luce, Catalogue de l'oeuvre peint, vol. III, Paris, 2005, n°. 1344, repr. p. 271.

Maximilien Luce, connu pour être l'un des plus fameux représentants du néoimpressionnisme, naît à Paris en 1858. Graveur de formation puis de métier, il se consacre pourtant en 1883 à la peinture, après avoir suivi divers cours de dessin - notamment aux Arts décoratifs - et l'enseignement de Carolus-Duran. L'année suivante, le premier Salon des Indépendants lui permet de se confronter au néo-impressionnisme naissant grâce à l'envoi de Georges Seurat. Cette application de la couleur en touches juxtaposées sur la toile, héritée des leçons et théories de Goethe ainsi que de Charles Henry, conquiert la sensibilité de Luce; le mélange optique des tons relaye celui que les peintres opéraient jusqu'alors sur la palette, ce qui permet qu'une luminosité sans précédent se dégage des compositions. Bien qu'il adopte la technique divisionniste dès 1886, la rencontre de Luce avec Seurat, Signac et Pissarro ne se fait qu'en 1887. Contrairement à Paul Signac, le théoricien du groupe dont il est très proche, Luce fera une interprétation beaucoup plus libre des préceptes propres au courant, utilisant des couleurs et choisissant des sujets - notamment industriels et ouvriers - très personnels qui le feront se démarquer de ses pairs.

Maximilien Luce, one of the most famous exponents of Neo-Impressionism, was born in Paris in 1858. Though he studied engraving and took it up professionally, he turned exclusively to painting in 1883 after taking a number of drawing lessons at the Ecole des Arts Décoratifs and with
Carolus-Duran. The next year, the first Salon des Indépendants brought him into contact with Neo-Impressionism, now burgeoning through the impetus of Georges Seurat. This application of juxtaposed strokes of colour onto the canvas, based on the lessons and theories of Goethe and Charles Henry, captivated Luce's sensibility; the optical mingling of colours conveyed what painters had previously achieved on their palettes, giving unprecedented luminosity to compositions. Although he adopted the Divisionist technique in 1886, Luce only met Seurat, Signac and Pissarro in 1887. In contrast to Paul Signac, the theorist of the group and a close friend, Luce interpreted the movement's precepts far more freely, using colours and choosing highly personal subjects - particularly industrial and working- class themes - that set him apart from his colleagues.
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