Sélection Bibliorare
VOLTAIRE (François Marie Arouet, dit). — Madame DENIS [MIGNOT (Marie-Louise dit)] — Lettre autographe à deux mains. — Les Délices [Genève], 21 août [1757]. — 2 p. et 4 lignes sur 1 double f. in-8 (24,3 x 18,6 cm), cachet de cire rouge.
Estimation :
2500 - 3000
Adjudication :
3 900 €
Description
Lettre écrite à deux mains et signée " Denis ".
Voltaire et Madame Denis complimentent Louis-Antoine de La Porte, commissaire du roi pour les domaines des pays conquis. Voltaire va le recommander auprès de son ami, le Maréchal de Richelieu : " J'écris a monsieur le Maréchal de richelieu Monsieur, et j'écris comme je le dois sur votre compte. […] Je suis bien content de voir un français gouverner les domaines du roy de Prusse. "
Madame Denis termine la lettre : " Nous menons une vie tres douce dans notre jollie [sic] retraite et nous y aimons toujours nos amis. Mon oncle parle de vous à Mr le Marechal de Richelieu comme vous le meritez. "
Voltaire tient parole et dans une lettre datée du 21 août 1757, il s'adresse en ces termes au Maréchal de Richelieu :
" Permettez que je vous parle du Commissaire du Roi pour les domaines des pays conquis ; c'est un M. de La Porte qui sera sans doute chargé plus d'une fois de vos ordres. " (Voltaire. Œuvres complètes, vol. 55. Paris, 1784. Lettre CCLX, p. 468-469).
Intéressante lettre écrire à deux mains, par Voltaire et Madame Denis, sa nièce et dernière compagne.
─ Provenance :
- Vente, Christie's, Paris, 29 novembre 2011, lot 140.
Rousseurs, taches, traces de pliures, déchirures marginales et trou sans perte de texte dans la pliure intérieure.
Voltaire et Madame Denis complimentent Louis-Antoine de La Porte, commissaire du roi pour les domaines des pays conquis. Voltaire va le recommander auprès de son ami, le Maréchal de Richelieu : " J'écris a monsieur le Maréchal de richelieu Monsieur, et j'écris comme je le dois sur votre compte. […] Je suis bien content de voir un français gouverner les domaines du roy de Prusse. "
Madame Denis termine la lettre : " Nous menons une vie tres douce dans notre jollie [sic] retraite et nous y aimons toujours nos amis. Mon oncle parle de vous à Mr le Marechal de Richelieu comme vous le meritez. "
Voltaire tient parole et dans une lettre datée du 21 août 1757, il s'adresse en ces termes au Maréchal de Richelieu :
" Permettez que je vous parle du Commissaire du Roi pour les domaines des pays conquis ; c'est un M. de La Porte qui sera sans doute chargé plus d'une fois de vos ordres. " (Voltaire. Œuvres complètes, vol. 55. Paris, 1784. Lettre CCLX, p. 468-469).
Intéressante lettre écrire à deux mains, par Voltaire et Madame Denis, sa nièce et dernière compagne.
─ Provenance :
- Vente, Christie's, Paris, 29 novembre 2011, lot 140.
Rousseurs, taches, traces de pliures, déchirures marginales et trou sans perte de texte dans la pliure intérieure.
