Lot n° 246
Sélection Bibliorare

Gustave FLAUBERT (1821-1880). 2 manuscrits autographes de notes historiques, dont un signé en tête ; 11 pages in-4 sous chemise in-fol. avec titre autographe, et 4 pages in-fol.

* Notes historiques sur la seconde période du moyen âge....

Estimation : 1 500  -  2 000 
Adjudication : 1 920 €
Description
Croisades. – « Ordres de chevalerie » : notes de lecture d’après les « Eclaircissements sur les ordres de chevalerie » publiés en annexe au volume III de l’Histoire des Croisades de Joseph-François Michaud (1841), p. 183 sqq., à propos des ordres de chevalerie de Saint-Lazare, des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, des Templiers et des Teutons, avec citation de vers de Guiot de Provins (« Molt sont prodome li Templiers /  Là se rendent li chevaliers  / Qui ont ce siècle assovoré  / Et ont tot veu et tout tasté ») et d’autres tirés d’une chronique manuscrite à la suite du Roman de Fauvel. – Suivent des notes sur l’« Influence des Croisades », sans doute tirées du même ouvrage, et touchant à l’état civil, au « progrès des lumières » et aux découvertes, au commerce et à l’industrie. Citons-en quelques lignes : « La chevalerie est l’idéal de la féodalité. – Ce sont les croisades qui les établissent et les constituent. La chevalerie est le rêve du moyen-âge la personnification de tout est fort beau tous les faits d’armes célèbres les brillants exploits se rattachent à un seul homme Roland, Arthur c’est réellement l’opposé du moyen-âge qui sacrifie l’unité à la généralité. En effet dans l’histoire, personne ne sort de la ligne ordinaire tout est uniforme – tout agit pour l’intérêt. Le chevalier au contraire n’agit que pour sa dame et son Dieu »…
* Voici comment Robert Wace parle de ce stratagème. Notes de lecture d’après une histoire de la Normandie, au sujet d’un stratagème du roi viking Hasting, qui, se disant mourant, se fit baptiser, mettre en bière, et porter dans la ville dont il voulait s’emparer, où on lui fait des obsèques grandioses. Alors Hasting se levant de sa bière « jette un cri du premier coup il tua l’évêque, il écrasa la tête à son parrain comme si c’était une vil bête les payens tirent leurs épées […] ils firent des habitants un tel massacre comme le loup fait des brebis quand il peut entrer dans la bergerie »… Suivent des notes sur un autre épisode du IXe siècle, où l’on voit Rollon, ou « Roll le marcheur parce qu’il allait toujours à pied », se livrer au pillage. « Le roi Harald s’y trouvait par malheur. Ayant reçu les plaintes des paysans il exila cet homme et ses compagnons d’armes »…
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