Lot n° 25 

MIRABILIS LIBER, qui prophetias revelationesque necnon res mirandas preteritas, presentes & …

Estimation : 1 000 - 1 200 EUR
Adjudication : 1 500 €
Description
MIRABILIS LIBER, qui prophetias revelationesque necnon res mirandas preteritas, presentes & futuras aperte demonstrat. – Sensuyt la seconde partie de ce livre. [Paris], On les vend à l’éléphant en la rue saint Jacques [Antoine Bonnemère et François Regnault], s.d. [vers 1528]. 2 parties en un volume in-8, demi-veau fauve, dos orné, tranches lisses (Reliure du XIXe siècle). Rare édition gothique d'un des plus importants recueils divinatoires du moyen âge.
La première partie de l'ouvrage, rédigée en latin, est composée de prophéties tirées essentiellement des manuscrits de l'abbaye de Saint-Victor. Parmi les auteurs cités figurent notamment l'évêque Bemechobus, la Sybille de Tibur, sainte Brigitte, saint Sévère, Johannes Lichtenberger, Hildegarde de Bingen, Savonarole, etc.
La seconde partie, rédigée quant à elle en français, est une brève anthologie datant de la fin du XIIIe siècle. Parfois attribuée au mage Merlin, elle est située en l’an 600, sous le pontificat de Grégoire le Grand. On y rencontre de nombreuses allusions à la future Révolution française. Elle se termine par une vision de la défaite de Pavie et de la captivité de François Ier, survenues en 1525.
L'édition princeps du Mirabilis liber est probablement celle de 1521, donnée par Jean Petit. D'autres éditions, assez nombreuses, virent le jour durant la première moitié du XVIe siècle.
Dans la présente édition gothique, les deux parties sont typographiquement distinctes. La première est disposée sur deux colonnes, à l'exception de la préface ; elle a été imprimée avec les caractères et les lettrines gravées d'Antoine Bonnemère. La seconde partie, en revanche, a été imprimée à longues lignes, avec le matériel de François Regnault (c'est son adresse qui figure à l'explicit).
Cet ouvrage est fort rare, surtout complet des deux parties.
Annotations manuscrites du XVIe siècle sur une page blanche.
Des bibliothèques troyennes Pierre-Jean Grosley (1718-1785), historien et érudit local, avec sa signature au titre, et François Carteron (1789-1866), médecin et collectionneur, avec cachet au titre.
Un mors fendillé, quelques rousseurs, salissures et petites mouillures claires.
Moreau, III, n°1569 – Brunet, III, 1741 – Caillet, n°7291 (éd. 1522) – Guaita, n°726 (éd. 1522).
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