Lot n° 16

LIVRE D'HEURES (USAGE DE PARIS). — En latin et en français, manuscrit enluminé sur parchemin. — France, Paris, vers 1500. — Avec 60 miniatures (19 grandes miniatures, 17 petites miniatures et 24 miniatures au calendrier) : 6 grandes...

Estimation : 60 000 - 80 000 €
Adjudication : 67 600 €
Description
miniatures, 15 petites miniatures par le Maître de Philippe de Gueldre (actif à Paris de 1495 à 1510) ; 13 grandes miniatures et 2 petites miniatures par le Maître d'Etienne Poncher (actif à Paris de 1490-1510) et 24 petites miniatures au Calendrier par le Maître de Jeanne Hervez (nommé d'après un livre d'heures conservé sous la cote Bibliothèque Mazarine, MS 508). 154 ff., précédés et suivis de deux feuillets de garde de papier, complet [collation : i6, ii6, iii 8+1, iv 8+1, v-x8, xi6 (sans manque), xii 8+1, xiii8, xiv 8+1, xv-xix8, xx 4 ; nota bene : les cahiers de 9 ff. correspondent aux cahiers avec «diptyques» c'est-à-dire que l'on a inséré une miniature dans un cahier de 8], écriture bâtarde à l'encre brune, texte sur 20 lignes par page, justification : 55 x 95 mm, écriture gothique à l'encre brune, calendrier en lettres rouges, bleues ou or, parchemin réglé à l'encre rouge pâle, 20 lignes à la page, rubriques rouge pâle, initiales ornées à l'or liquide sur fonds bleu ou rose rehaussés de blanc, bouts-de-ligne de même, initiales d'une hauteur de 2 lignes en bleu avec rehauts blancs avec décor de feuilles de vigne ou pétales de couleur, plus grandes initiales présentant le même décor marquant les grandes divisions liturgiques, bordures enluminées à toutes les pages (bordures droites pour les feuillets de texte) avec feuilles d'acanthe colorées sur fonds à l'or liquide ou fonds réservés avec fleurs, fruits, animaux hybrides et grotesques (à comparer avec les bordures de Paris, BnF, Latin 13294 enluminé par le Maître d'Etienne Poncher ainsi qu'un livre d'heures Catalogue H. Tenschert, Leuchtendes Mittelalter VI, 2009, cat. 27), avec 60 MINIATURES dont 19 GRANDES MINIATURES, 17 PETITES MINIATURES et 24 PETITES MINIATURES (calendrier). ─ Reliure de plein maroquin rouge (XIXe ?), dos à 5 nerfs cloisonné et fleuronné, simple filet à froid en encadrement sur les plats, dentelle sur les coupes et dentelle intérieurs, tranches dorées, gardes et contre-gardes de papier marbré peigné. Reliure en bon état, quelques éraflures, notamment sur le plat supérieur. → Quelques écaillures de peinture et frottements (visage de Saint Jean l'Evangéliste (fol. 14) ; petite perte de peinture aux Trois morts et trois vifs (fol. 102v) et à l'arrière-plan de Job (fol. 103), quelques frottements aux miniatures des suffrages (Marie-Madeleine, Anne et Geneviève) ; petit repeint (?) au visage dans une petite miniature (fol. 152). ─ Dimensions : 110 x 162 mm. Fruit de la collaboration entre trois artistes parisiens ce manuscrit contient quatre très beaux diptyques ayant appartenu un temps à l'important bibliophile bourguignon Jean-Bénigne Lucotte du Tilliot (1668-1750). ─ Le Maître de Jeanne Hervez est responsable des miniatures qui illustrent le calendrier. Deux autres artistes, à savoir le Maître d'Etienne Poncher et le Maître de Philippe de Gueldre, se partagent la paternité des grandes et petites miniatures qui illustrent le corps du manuscrit. La composition de ce manuscrit s'insère dans ce qu'Isabelle Delaunay a baptisé «nouveau répertoire parisien», un style présentant une sorte de fusion schématique et libre de compositions d'artistes ligériens - de Jean Fouquet à Jean Bourdichon - pratiquée par un groupe d'enlumineurs actifs à Paris. On notera la mise-en-page fort élégante en diptyque présentant des scènes complémentaires. Dans certains cas le feuillet inséré qui forme diptyque est blanc au recto (e.g. ff. 13, 25, 85, 102), témoignant que le cahier est enrichi par une série de miniatures complémentaires. Si, dans certains cas de livres d'heures présentant des diptyques, on remarque des différences stylistiques entre les feuillets qui se font face peuvent surgir, dans le cas présent on notera la grande homogénéité des feuillets qui se font face, signe d'une véritable collaboration entre les artistes. ─ Le Maître d'Étienne Poncher désigne par convention un enlumineur actif à Paris entre 1490 et 1510. Il a travaillé dans l'entourage du Maître de Jacques de Besançon puis s'est associé avec un certain nombre d'autres artistes parisiens tels le Maître de Robert Gaguin, le Maître de Liénart Baronnat, le Maître de la Chronique scandaleuse ou, comme dans le cas présent, avec le Maître de Philippe de Gueldre. Il est ainsi nommé d'après un Pontifical parisien à destination d'Étienne Poncher, évêque de Paris, en deux tomes (Paris, BnF, Latin 956-957) et un manuscrit des Empereurs de Rome et d'Allemagne (Vente Mensing, Amsterdam, 1929, cat. 45). Ce maître a été identifié pour la première fois par Isabelle Delaunay en 2000 dans sa thèse sur le milieu du livre à Paris à la fin du XVe siècle (Isabelle Delaunay, Echanges artistiques entre livres d'heures manuscrits et imprimès produits à Paris vers 1480 - 1500, Paris, Sorbonne IV, sous la dir. de F. Joubert,oct. 2000, vol. 1, texte, pp. 289-310). L’artiste emprunte de nombreuses compositions aussi bien aux ateliers parisiensqu'à l'enluminure du Val de Loire comme Jean Fouquet ou Jean Bourdichon. Son style est caractérisé par des personnagesavec des visages au teint de porcelaine, aux yeux ronds et soulignés. Il a une prédilection pour les scènes de boulangeriedans les calendriers des livres d'heures : on trouve une scène de boulanger dans les présentes Heures pour le mois dedécembre (fol. 12). Responsable de la majorité des miniatures dans ces Heures, le Maître de Philippe de Gueldre fut ainsi nommé d'aprèsune Vie du Christ (Lyon, BM, MS 1525) de Ludolphe de Saxe peinte en 1506 pour la duchesse de Lorraine Philippe deGueldre, seconde femme de René II, duc de Lorraine, décédée en 1547 (voir Plummer, 1982). L'artiste semble avoir ététrès en vue dans les milieux de cour, actif à Paris d'environ 1495 à environ 1510. Il a peint notamment pour le roi LouisXII une Anabase traduite de Xénophon et travailla pour le premier ministre le cardinal Georges d'Amboise. Il travaillaégalement pour le libraire Antoine Vérard, fournissant des miniatures pour de nombreux ouvrages tant imprimés quemanuscrits dont certains destinés à Louise de Savoie, mère de François Ier (voir Winn, 1984, pp. 608-610; Avril andReynaud, 1993, p. 281). Sa manière se reconnaît à ses visages ronds, aux yeux étonnés, au court nez retroussé, à la boucheminuscule souvent entrouverte, à la chevelure appliquée en casque. On retrouve dans tous ses ouvrages la même factureprécise et le même dessin très fin des visages repris du bout d'un pinceau un peu tremblé. Il est surtout remarquable parl'intensité de son coloris, dont les bleus foncés et violents sont très particuliers, alliés à beaucoup de vert, du rouge et del'or liquide en quantité pour les vêtements ou les architectures d'encadrement (Voir les contributions de Nicole Reynaud,dans Avril, François et N. Reynaud, Les manuscrits à peinture en France 1440-1520, Paris, 1993, pp. 278-281). Le Maître de Philippe de Gueldre gagnerait à être mieux étudié, notamment dans les livres d'heures peints en collaborationavec d'autres ateliers, comme dans le cas présent.On soulignera le caractère collectif ou du moins l'association contemporaine de trois artistes dans un même livre d'heures,reflétant bien la tendance à la multiplicité des intervenants et des associations possibles entre scribes, enlumineurs, « historieurs » ou « vigneteurs » et libraires. Pour citer Delaunay : « Cette imbrication donne aux livres un aspect hétéroclitedont on a peine à comprendre les liens. Il est néanmoins possible de rassembler des manuscrits au cours de leur élaboration,par leur texte, leur décor ou leurs artistes et de restituer ainsi une cohérence à cet immense puzzle» (Delaunay, 2000, vol.1, p. 311). Le phénomène des associations entre les artistes, réservé jusqu'alors aux commandes d'exception, s'accroit demanière évidente dans le livre d'heures dans le dernier quart du XVe siècle. Delaunay avance : « On imagine mal dans cecas, un commanditaire en relation avec différents miniaturistes mais plutôt un libraire qui distribue et assure la cohérencede l'ensemble... Par ces biais, les nouvelles idées se diffusent aisément » (Delaunay, 2000, p. 312).
─ Provenance
•1 - Manuscrit copié vers 1500 pour l’usage liturgique de Paris, comme le confirme l’usage de l’Office de la Vierge, lecalendrier et les leçons de l’Office des morts. Une origine parisienne est également suggérée par le style des enluminuresattribuables à deux artistes parisiens.
•2 - Inscription ex-libris, à l’encre noire, au recto du premier feuillet : « Ex museo Ioa. du Tilliot. Anno 1739 ». Il s’agit deJean-Bénigne Lucotte du Tilliot (1668-1750). On trouve par exemple la même inscription dans le manuscrit Troyes,Médiathèque, MS. 179. Du Tilliot était aussi l’heureux propriétaire d’un des plus importants manuscrits enluminés de circa 1500 à savoir les Heures de Tilliot peintes par Jean Poyer (Londres, British Library, Yates Thompson 5).
Jean-Bénigne Lucotte du Tilliot était un antiquaire et érudit établi à Dijon. Il fut un important bibliophile qui forma un cabinet de tableaux, d’estampes, de médailles et de livres qu’il installa dans son hôtel particulier à Nuits-Saint-Georges. Il fut l’auteur d’un Mémoire pour servir à l’histoire de la fête des fous (1741) et laissa également de nombreux manuscrits de ses œuvres. Voir E. Bergeret, « Notice sur l’hôtel et les collections de Jean-Bénigne Lucotte, Seigneur du Tilliot, à Nuits », in Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire, t. 6, 1890, pp. 115-131.
La collection des manuscrits de Du Tilliot est décrite dans Troyes, Médiathèque, MS. 1289. Papillon, dans sa Bibliothèque des auteurs de Bourgogne (1742), lui consacre une notice (pp. 421-423). On lira aussi avec profit le chapitre consacré àJean-Bénigne Lucotte, seigneur du Tilliot dans H. Martin, Histoire de la bibliothèque de l’Arsenal, Paris, « Manuscrit de Jean du Tilliot », pp. 213-215 : « à Jean-Bénigne Lucotte, Seigneur du Tilliot, est un peu oublié aujourd’hui. Ce fut pourtant au XVIIIe siècle, un des plus célèbres parmi les « curieux », comme on disait alors. Il possédait certainement une belle bibliothèque ; mais son cabinet surtout, riche en tableaux, en médailles etc., faisait l’admiration de tous ceux qui étaient admis à contempler ces raretés ». Un grand nombre de ces manuscrit est conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal (24 manuscrits) : « Sur presque tous, notre bibliophile a inscrit lui-même son ex-libris, avec la date d’achat ou de prise de possession : Ex museo Jo. Du Tilliot, 1700 ». La bibliothèque de Dijon possède 25 manuscrits de la collection de Du Tilliot. Tous ne sont pas des manuscrits enluminés.

•3 - Longue note didactique au recto de la seconde garde, par une main du XVIIIe siècle : « Du tems de Louis XII on faisoit de fort belles mignatures dans des heures, dans d’autres livres, et puisait dans des histoires ou l’on mettait en peintures lesfaits detaillés par l’historien. Le gout se maintint encore quelque tems pendant le regne de Francois I mais dans la suite ons’appliqua à faire des estampes, à graver sur le bois et depuis sur les livres. Peu à peu l’usage des mignatures cessa. On mit en graveure dans les livres ce que les peintures representaient autrefois. Par la les exemplaires se multiplierent et les livres furent ornés à beaucoup moins de frais que [si] l’on y avoit mis de belles mignatures ».

•4 - Collection particulière.

─ Texte
ff. 1-12v, Calendrier, en français, à l’encre rouge, bleu et or, à l’usage de Paris ; signalons en particulier les saints suivants en lettres d’or : Geneviève (3 janvier) ; Vincent (22 janvier) ; Martin (4 juillet) ; Marie-Madeleine (22 juillet) ; Denis (9octobre) ; Marcel (3 novembre) ; Catherine (25 novembre).
A noter l’inclusion de 4 fêtes de « Nostre Dame », en lettresd’or, à savoir : 25 mars ; 15 août ; 8 septembre ; 8 décembre.
ff. 14-19, Péricopes évangéliques ;
ff. 19v-22v, Obsecro te, avec désinence féminine : “...et michi famule tue impetres a dilecto filio...” (fol. 21v, 3e ligne)
ff. 22v-24v, O intemerata ;
ff. 25v-78v, Heures de la Vierge (usage de Paris), avec matines (ff. 25v-44) ; laudes (ff. 44v-53v) ; prime (ff. 54-58), avecantienne, « Benedicta tu » ; capitule, « Felix namque es... » ; tierce (ff. 58v-61v) ; sexte (ff. 62-65) ; none (ff. 65v-68v),avec antienne, « Sicut lilium » ; capitule « Per te dei genitrix » ; vêpres (ff. 69-74) ; complies (ff. 74v-78v) ;
ff. 79-81v, Heures de la Croix ;
ff. 82-84v, Heures du Saint-Esprit ;
ff. 86-101v, Psaumes de la Pénitence et litanies ;
ff. 102v-139v, Office des morts (usage de Paris, suivant le relevé du Chanoine Leroquais), avec les neuf leçons suivantes :(1) Qui Lazarum ; (2) Credo quod ; (3) Heu michi ; (4) Ne recorderis ; (5) Domine quando ; (6) Peccantem me ; (7)Domine secundum ; (8) Memento mei ; (9) Libera me ;
ff. 140-144v, Quinze joies de la Vierge ;
ff. 145-147v, Sept vers du Seigneur, suivi d’une prière en français : « Saincte vraye croix aourée qui du corps dieu fusaournée.... » ;
ff. 148-154 v, Suffrages aux saints, dont : Trinité ; Saint Michel Archange ; Saint Jean Baptiste ; Saint Jean apôtre et évangéliste ; Saints Pierre et Paul ; Saint Sébastien ; Saint Nicolas ; Sainte Anne ; Marie Madeleine ; Sainte Catherine ; Sainte Marguerite ; Sainte Geneviève.

─ Illustration
On notera au pied de la bordure enluminé une mention manuscrite intéressante, sans doute un décompte du « vigneteur »qui indique « 50 fig. », pour 50 figures réalisées (voir fol. 154v). Si l’on fait le compte des miniatures, on arrive à 60« figures ». Le chiffre renvoie peut-être à un décompte au niveau des bordures. Les douze premiers feuillets contiennent chacun deux petites miniatures, représentant pour chaque mois les signesastrologiques et les travaux des mois. Ces 24 miniatures nous apparaissent de la main d’un troisième artiste distinct, le Maître de Jeanne Hervez, nommé d’après un manuscrit conservé à la Bibliothèque Mazarine, MS 508, « Heures de Jeanne Hervez », vers 1490-1495.
Cet artiste collabore dans certains manuscrits avec le Maître d’Etienne Poncher, par exempledans Ecouen Cl. 1251 ; Paris, BnF, latin 10562 ; Arsenal MS 653 ; Lyon, MS 1402 (sur ce Maître, voir Delaunay, vol. 2,pp. 208-210)

f. 1, Calendrier, mois de janvier, avec Verseau et Homme attablé ;
f. 2, Calendrier, mois de février, avec Poissons et Homme se chauffant au feu ;
f. 3, Calendrier, mois de mars, avec Bélier et Taille de la vigne ;
f. 4, Calendrier, mois d’avril, avec Taureau et Jeune femme dans un jardin ;
f. 5, Calendrier, mois de mai, avec Gémeaux et Jeune homme : les Gémeaux tiennent un écu avec des armoiries, nonidentifiées ;
f. 6, Calendrier, mois de juin, avec Cancer et Travail des champs ;
f. 7, Calendrier, mois de juillet, avec Lion et Fenaison ;
f. 8, Calendrier, mois d’août, avec Vierge et Semailles ;
f. 9, Calendrier, mois de septembre, avec Balance et Foulage du raisin ;
f. 10, Calendrier, mois d’octobre, avec Scorpion et Glandée ;
f. 11, Calendrier, mois de novembre, avec Sagittaire et Saignée du cochon ;
f. 12, Calendrier, mois de décembre, avec Capricorne et Cuisson du pain ;
f. 13v, Noli me tangere : Christ jardinier apparaissant à Marie-Madeleine, avec rubrique en français : Comment nostreseigneur s’apparut a Marie Magdalene en forme d’ung jardinier [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 14, Saint Jean l’Evangéliste sur l’île de Patmos, avec son symbole [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 15v, Saint Luc et son symbole [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 17, Saint Mathieu et son symbole [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 18v, Saint Marc et son symbole [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 19v, Vierge à l’Enfant [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 22v, Pietà [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 25v, Rencontre à la porte dorée, Joachim et Anne, avec rubrique en français : Comment Ioachim et Saincte Anne serencontrerent soubz la porte dorée ; [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 26, Annonciation [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 44v, Visitation [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 54, Nativité [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 58v, Annonce aux bergers [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 62, Adoration des mages [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 65v, Circoncision [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 69, Massacre des innocents [en arrière-plan, Fuite en Egypte] [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 74, Dieu bénissant la Vierge couronnée [Couronnement de la Vierge] [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 79, Crucifixion [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 82, Pentecôte [Maître d’Etienne Poncher] ; on notera l’intéressante représentation du groupe de la Vierge et apôtresdevant un tableautin érigé en sorte d’autel ;
f. 85v, Bethsabée au bain [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 86, David en prière [Maître d’Etienne Poncher, avec le visage de David peut-être retravaillé par le Maître de Philippede Gueldre ?] ;
f. 102v, Trois morts et trois vifs (seuls deux morts sont figurés), avec rubrique en français : Comment la mort par sonart picque chascun de son dart [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 103, Job sur son tas de fumier, raillé par ses fils [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 140, Virgo lactans, couronnée [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 145, Dieu le père bénissant et tenant un globe [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 148, Trinité [petite miniature] [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 148v, Saint Michel archange [petite miniature] [Maître d’Etienne Poncher] ;
f. 149, Saint Jean-Baptiste [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 149v, Saint Jean l’Evangéliste [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 150, Apôtres Pierre et Paul [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 150v, Martyre de Saint Sébastien [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 151v, Saint Nicolas et les enfants [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 152, Sainte Anne apprenant à la Vierge à lire [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 152v, Sainte Madeleine [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 153, Sainte Catherine [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 153v, Sainte Marguerite [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre] ;
f. 154, Sainte Geneviève [petite miniature] [Maître de Philippe de Gueldre]

─ Bibliographie
•Avril, F. et N. Reynaud. Les manuscrits à peintures en France, 1440-1520, Paris, 1993. •Delaunay, Isabelle.
Échanges artistiques entre livres d'heures manuscrits et imprimés produits à Paris (1480-1500), thèsede doctorat, Université de Paris IV-Sorbonne, 2000, t. I-III.
•[Exposition]. France 1500. Entre Moyen Age et Renaissance. Paris, 2010, p. 204, no. 88. •Winn, M.B., « Books for a Princess and Her Son : Louise de Savoie, François d’Angoulême, and the Parisian Libraire;
•Antoine Vérard », in Bibliothèque d’humanisme et Renaissance, XLVI, 1984, pp. 603-617.
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