Édition originale rare et très recherchée du premier recueil de Verlaine.
Elle a été tirée à 491 exemplaires sur papier vélin, outre 5 exemplaires sur chine et 9 sur hollande.
« Verlaine était âgé de vingt-deux ans quand il publia ce premier volume, composé, s'il faut l'en croire, depuis longtemps. Il était alors – confesse-t-il – sous l'influence de Baudelaire et de Banville et aussi de Mendès et des Vignes folles de Glatigny » (Montel).
Précieux exemplaire offert par Verlaine à Villiers de L’Isle-Adam, avec cet envoi autographe signé : à mon ami Auguste Villiers de L’Isle Ada[m], souvenir d’excellente confraternité.
Paul Verlaine (1844-1896) et Auguste Villiers de L’Isle-Adam (1838-1889) furent unis par une amitié de plus de vingt-cinq ans. On sait, notamment, qu'en 1888 Verlaine inséra un portrait de Villiers de L’Isle-Adam dans ses Poètes maudits et que, six ans après sa mort, dans une lettre du 14 mars 1895, Verlaine évoquait encore ce « cher ami de si longtemps », « mon grand Villiers, qui me fut fidèle et doux en cette vie. »
De la bibliothèque Bernard Loliée (2018, VII, n°256), avec ex-libris.
Pâles rousseurs. Le relieur a rogné une lettre de l’envoi.
Montel, 5 – Galantaris, nos 3-6 – Verlaine, Les Poètes maudits, 1888, p. 78.
