Lot n° 179
Sélection Bibliorare

[HISTOIRE NATURELLE - ORNITHOLOGIE] - KNIP (Madame, née Pauline de Courcelles) - THEMMINCK …

Estimation : 3 000 - 4 000 EUR
Description
[HISTOIRE NATURELLE - ORNITHOLOGIE] - KNIP (Madame, née Pauline de Courcelles) - THEMMINCK (Coenrad Jacob) - Les pigeons - Paris ; Mme Knip, Garnery, 1811 - Tome I seul en 2 volumes grand In-folio - Rousseurs éparses, prononcées aux serpentes, 1 mouillure marginale en marge externe du 2nd volume, décharges aux versos des planches - Ouvrage divisé en 3 parties : Les colombars (11 planches), les colombes (60 planches), les colombis-gallines (16 planches), soit 87 belles planches gravées par César Macret, François Jacques Dequevauvillier et Jean-Baptiste Guyard, imprimées en couleurs par Millevoy, Gobry ou Saunier, et retouchées à la main par Madame Knip avec feuillet de texte explicatifs - Chaque planche est suivie ou précédée d’1 suite en noir (soit 174 planches au total) - Reliure de l’époque demi-maroquin cerise à long grain (menus frottements) - Dos lisses ornés de filets et titrés or - Édition originale de ce rare ouvrage, le plus beau publié sur les pigeons.
« Pauline de Courcelles, qui épousa le peintre graveur hollandais Auguste Knip, se spécialisa dans les figures d'Oiseaux ; ses peintures furent très remarquées entre 1808 et 1814 aux divers Salons artistiques de Paris. Elle travailla aussi sur porcelaine à la Manufacture de Sèvres, se servant toujours d'Oiseaux comme modèles, mais elle doit surtout sa renommée aux 87 belles planches qui ornent l'Histoire Naturelle générale des Pigeons (Paris, 1808, in-folio), de C. J. Temminck, et qui furent “gravées, imprimées et retouchées sous sa direction”... Une suite de nouvelles planches et un texte de Florent Prévost parut pour le deuxième volume... (dans ce volume), les huit premières planches seules sont imprimées en couleurs, retouchées et gravées par Dequevauvilliers (ou Dequevauviller) et Guyard. Les autres sont lithographiées, soigneusement peintes à la main, et ne portent pas de noms de graveurs. Il va sans dire que ces grands in-folio, s'ils ont atteint des prix inimaginables de nos jours, étaient également très chers à l'époque de leur parution et seuls quelques privilégiés pouvaient les acquérir [...] » (Ronsil, L'Art français dans le livre d'oiseaux, pages 40-41).
Référence : Brunet, V, 694.
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