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Dernier sacre du xviii
e
siècle, le sacre de Louis XVI, fit l’objet de vives réticences : la cérémonie
apparaît alors « anachronique, désuète, dénuée de toute fonction sacrée aux esprits philoso-
phiques ». Turgot tenta vainement d’en atténuer le sens, cependant le sacre fut célébré selon le
cérémonial traditionnel. Le présent ouvrage constitue donc un témoignage des plus précieux sur
le déroulement de ce rituel et la symbolique de la monarchie française de droit divin.
Exemplaire au format in-quarto, sur grand papier de Hollande, en maroquin aux armes
royales.
Exemplaire légèrement gauchi. Petite déchirure restaurée sur le plan. Cohen, 785-786 :
« les épreuves (…) sont très supérieures à celle du format in-8 ». Ruggieri, 606. Saffroy I, 15561.
Alain-Charles Gruber,
Les grandes fêtes et leurs décors à l’époque de Louis XVI
, Droz, 1972, p. 81
et suivantes.
12000 euros
13.
ALBERTOLLI Giocondo.
Ornamenti Diversi
Inventati Disegnati ed eseguiti da Giocondo Albertoli,
Professore d’Ornati nella Reale Accademia di Belli Arti in Milano
. [Suivi de :]
Alcune
Decorazioni
di nobili sale ed altri ornamenti di Giocondo Albertolli... incisa di Giacomo
Mercoli e da Andrea de Bernardis, 1787
. [Et suivi de :]
Miscellanea
per i giovani studiosi
del deisegno Pubblicata da Giocondo.
Milan, Si vendono dallo Stesso Albertolli, 1782, 1787, 1796.
In-folio [490 x 585 mm], 3 titres gravés, 67 planches gravées en noir dont 3 en sanguine.
Demi-maroquin bleu à grains longs avec coins, dos à faux nerfs ornés de guirlandes fleuronnées.
Reliure moderne à l’imitation.
I.
Ornamenti Diversi :
Un titre gravé, une dédicace gravée à Don Giuseppe Piermarini (25
février 1782), 24 planches d’après Albertolli gravées par Aspar, Mercoli... dont 4 sur 2 planches.
II.
Alcune Decorazioni
: Un titre gravé, une dédicace gravée au comte de Wilzeck (20 mars
1787), 1 feuillet de texte :
L’Autore a chi legge
, 23 planches gravées.
III.
Miscellanea
: Un titre gravé, une dédicace gravée à Lodovico Galeazzo Visconti (2 avril
1796), 20 planches gravées par Mercoli et Albertolli fils dont trois tirées à la sanguine.
Fils d’un architecte,
Giocondo Albertolli
(1742-1839), étudia à l’Accademia di Parma. Il se
spécialisa au début de sa carrière dans l’exécution des décors en stuc. En 1774, il s’installa à
Milan où il conçut le décor intérieur du palais royal. Il décora de stucs des plafonds aux Offices
et au palais Pitti de Florence, en 1774 et 1775, avant de retourner à Milan. La publication de ses
œuvres s’inscrit dans son enseignement de l’ornement professé à l’Accademia di Brera à Milan
jusqu’en 1812. Ses projets, outre ses magnifiques plafonds et décors muraux en stuc, touchaient
au mobilier, à l’argenterie et au bronze doré. Son style est raffiné et inspiré de l’antique. À la fin
du troisième livre, dédié aux jeunes dessinateurs, figurent quelques planches de son fils, Raffaello
Albertolli, comme un aigle et la fameuse tête de Méduse d’après celle de Rondanini, gravées à
la manière du crayon et imprimées soit en noir ou en rouge. Rousseurs marginales. Berlin Kat.
595 et 596. Guilmard, 336, n° 40. Cigognara 390-392.
7500 euros
Grd_Palais_2014.indd 18-19
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