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42) [6018] CADET DE GASSICOURT, Ch. L.
Rapport fait à son excellence le Ministre des Manufactures et du Commerce
sur le
perfectionnement des sirops de raisins,...; extrait du nouvel aperçu de M. Parmentier.
Paris. Imprimerie Impériale.1813
In-8, (1f), 231 pp, 2 planches dépliantes. 1/2 basane du temps. (Reliure frottée ; rousseurs.)
Manque à Vicaire et Oberlé.
250,00
43) [881] CHAPTAL, FOURCROY & BORMES
Recueil factice de 3 textes importants de chimie et d'oenologie. 1787-1801.
3 ouvrages en 1 volume in-8. 1/2 basane du temps. (Reliure frottée, coiffes arrachées).
1)
FOURCROY, A.F
. Philosophie chimique ou vérités fondamentales de la chimie moderne,
disposées dans un nouvel ordre. Paris, Du Pont. An III (1795). 174 pages.
2
) CHAPTAL. L'art de faire, gouverner et perfectionner les vins. Paris, Delalain, quai
des Augustins n°29, de l'Imprimerie de Marchant An X. 1801.
( 2 feuillets), 194 pages, (1
f. de table)
Bel exemplaire de ce texte très important. Edition originale, avec les
remarques de premier tirage.
3)
BORMES, Baron de.
Epitre à Messieurs les savans et amateurs de chymie, pour servir de
reponse à un article des Elemens d'histoire-naturelle et de chimie de M. de Fourcroy, suivi de
plusieurs mémoires sur des opérations nouvelles et curieuses en chimie. Bruxelles, Hardouin
et Gattey 1787,
(1f.), frontispice signé B.L.P., 145 pages, et 4 planches dépl. h.t.
1 500,00
44) [22] LES VERTUS DU QUINQUINA.
Les admirables qualitez du Kinkina
, confirmées par plusieurs experiences et la manière de
s'en servir dans toutes les fièvres, pour toute sorte de sexe, d'âge, de complexions. Avec de
nouvelles reflexions pour s'en servir utilement, faites par Monsieur Fagon premier médecin
du Roy en 1697. Pour guerir d'une fièvre qu'avait le feu Roy d'Espagne Charles II avec de
fréquentes rechûtes.
Paris. Martin et Georges Jouvenel.1705
In-12, (12ff), 180 pages, (2ff). Veau du temps.
.
Bon exemplaire de ce traité du "quina quina", nom indien donné à l'écorce d'un arbre
de la forêt équatoriale
, dont les vertus fébrifuges avaient été , selon la légende, découvertes
par un heureux hasard : un tremblement de terre ayant fait tomber dans un lac situé près de
Loxa (d'où le nom "d'eau de Loxa") un grand nombre d'arbres de quinquina, l'eau devint si
amère que les Indiens renoncèrent à en boire ; l'un d'eux, cependant, atteint de fièvres
délirantes, en but abondamment, et se trouva guéri peu de temps après.
En 1649, Louis XIV, sur les conseils de Mazarin, ingurgita une décoction de cette écorce et
fut guéri d'une fièvre persistante.
Un premier ouvrage, publié en Italie, fut consacré à cette boisson dès 1659.
En 1678, l'Anglais Talbot importa ce remède à la cour de Versailles, et le mit à la mode
en faisant infuser de l'écorce pulvérisée dans du vin. Louis XIV acheta sa formule à
Talbot, pour la somme extraordinaire de 48000 livres, à laquelle s'ajouta une pension
ad aeternam de 2000 livres.