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178. RUFUS D’ÉPHÈSE.
Œuvres de Rufus d’Éphèse, texte collationné sur les manuscrits, traduit pour la première fois en
français, avec une introduction.
Paris : Imprimerie Nationale, 1879. — 
In-8, (2 ff.), LVI, 678 pp. Demi-vélin blanc, dos
lisse, tête mouchetée, non rogné (
Ch. Girard, Angers
).
300 / 400€
Première édition française des œuvres de Rufus d’Éphèse, traduites et publiées avec des notes critiques par le médecin et
historien Charles Daremberg (1817-1872) et l’helléniste Charles-Émile Ruelle (1833-1912).
Rufus d’Éphèse était un médecin de l’Antiquité, auteur de la première
Anatomie
connue et de la première description de la
peste bubonique. Cette édition regroupe les œuvres de ce médecin qui nous sont parvenues : Maladies des reins et de la vessie
- Satyriasis et Gonorrhée - Médicaments purgatifs - Parties du corps humain - Interrogatoire des malades - Traité sur le pouls
- Traité de la goutte. À la suite figurent les fragments de Rufus d’Éphèse extraits de Galien, d’Oribase, d’Aétius, d’Alexandre
de Tralles, de Paul d’Égine et de Rhazès.
Les textes sont présentés dans leur version grecque suivie de la traduction française et des notes.
De la “Collection des médecins grecs et latins”. Belle impression sur papier vergé par l’Imprimerie Nationale.
Quelques taches à la reliure. Rousseurs éparses et quelques feuillets brunis. Quelques annotations au crayon bleu.
179. SAINTE-MARTHE (Scévole de).
La Manière de nourrir les enfans à la mammelle.
Paris : Guillaume de Luyne, Claude
Barbin, Laurent d’Houry, 1698. — 
In-8, (12 ff.), 135 pp. Veau brun, dos à nerfs orné, tranches dorées (
reliure de l’époque
).
200 / 300€
Édition originale de la traduction française d’Abel II de Sainthe-Marthe (1626-1707) du célèbre poème latin de son grand père
Scévole de Sainte-Marthe (1536-1623), intitulé
Pædotrophiæ.
L’origine de ce poème est expliquée dans l’avertissement : un des fils de Scévole “se trouvant affligé de grandes maladies dans
le temps qu’il étoit en nourrice, il employa les plus habiles Medecins pour le secourir. Mais leurs soins furent inutiles ; ils
desesperent de sa guerison. Et comme il étoit un tres-bon pere & tres-docte, il entreprit lui-même de le guerir. Pour cela
il rechercha avec une grande application tout ce qu’il y avoit de plus curieux & de plus sçavant touchant le naturel & la
complexion des enfans. Il penetra même par la bonté & par la vivacité de son esprit jusques dans les secrets les plus cachez de
la nature & de la physique ; & il s’en servit si heureusement, qu’il arracha son enfant d’entre les bras de la mort. Il fut prié de
conserver à la postérité ses curieuses recherches. Pour les donner d’une manière agréable, il les renferma dans le Poëme Latin
de la Pædotrophie qu’il fit imprimer en 1584”.
L’édition débute par la lettre de l’auteur à Henri III. Le poème est présenté dans sa version originale imprimée en italique,
accompagné en regard de la traduction française.
Mors fendus, coiffes arrachées.
179
180 (détail)