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69
H
istoire
et
S
ciences
272.
agriculture
. R
ecueil
de 35
dessins
aquarellés
,
Atlas d’instruments agricoles
, [fin XIX
e
siècle] ; environ
46 x 30 cm chaque, collés sur de grandes feuilles de papier bleu (bords rongés sans toucher aux dessins), dans un
cartonnage grand folio très usagé.
800/1.000
R
ecueil
de
dessins
de machines
,
instruments
ou
accessoires
agricoles
, signés par des élèves (surtout Émile Lenoir et Désiré
Gervais) et visés par l’instituteur C. de la Chaussée. Après un titre illustré
Agriculture / Dessins
, les planches
i
-
xxxvi
(manque
xxi
), avec échelle et légendes, représentent : Drainage (Plan fictif de), Drainage outils, Drainage (coupe d’un fossé), Drainage
(drain et manchon), Plan de ferme, Cabane de Berger, Claie de parc, Chaudière, Charrue ordinaire, Charrues Brabant double,
Charrue vigneronne, Houe à cheval, Herse ordinaire, Herses articulées en fer, Herse du Beauvaisis, Herse de Picardie, Rouleau de
bois, Rouleau plombeur, Rouleau Croskill, Rouleau squelette, Tombereau, Rateau à cheval, Moissonneuse Albion, Locomobile
(système Waite-Burnell), Batteuse, Tarare à bras, Bascule agricole, Brouette ordinaire, Brouette en fer, Brouette à grenier, Auge en
tôle, Coupe-racines pour petite culture, Moulin-broyeur, Presse à cidre, Appareil distillateur.
Reproduction en frontispice page 48
273.
ALPES
. M
anuscrit
,
Pensées sur les Glaciers
, [par Mme de B
ruyères
-C
halabre
, 1792] ; cahier in-fol. de 23 pages
(qqs trous de vers).
400/500
R
écit
d
une
expédition
de
six
jours
au
M
ont
B
lanc
. « Je suis partie lundi vingt deux juillet des environs de Geneve, pour
aller aux glaciers. […] six personnes étaient avec moi, c’est beaucoup trop lorsqu’on écoute et renferme ses sensations. La nature
s’anime et se vivifie aux yeux d’un être solitaire et pensif »… Parvenue au glacier des Bossons, « je laissais errer mes pensées avec
bonheur dans ces regions élevées, ou nous avons placés toutes les idées de perfections, ensuite laissant reposer mes regards autour
de moi, je pensais que la divinité avait tiré du neant un être auquel elle n’avait accordé qu’un moment d’existence […]. Pendant
vingt cinq minutes je traversais une mer de glace les rayons du soleil la rendaient éblouissante, je croyais être dans le palais de
Diamants de Mille et une nuits, à chaque pas je rencontrais des précipices, des souterains qui me rappellaient encore plus ceux
que les fées reservaient à leurs ennemis. Mes anges gardiens, ou tout vulgairement mes guides, beaucoup moins colere que les
magiciennes, ne songeaient qu’à me preserver du danger »… Etc.
274.
AMÉRIQUE
.
Antoine-Gaspard SARRET DE MONTMARIN
(né 1760) officier de marine ; il servit dans l’escadre
de De Grasse pendant la guerre d’Indépendance américaine, puis à Saint-Domingue. L.A.S., baie de Chesapeake
(Nouvelle-Angleterre) 21 octobre 1781, à son père, à Béziers ; 4 pages in-4 (petits manques par corrosion d’encre).
500/600
A
u
surlendemain
de
la
victoire
franco
-
américaine
à
Y
orktown
. « Nous sommes a present a faire le siege d’Yorc qui a été
pris apres dix jours de tranchée ouverte. La place etoit deffendue par le lord Cornowalis qui avoit six mille hommes de troupe
reglée et ataqué par le general Wachintwn, La Fayette et Rochambo qui avoient en tout sous leurs ordres 25 mille hommes dont 16
mille françois et le reste americains, ce fameux general a capitulé apres avoir eu deux mille hommes de moins […] que lorsque l’on
a commencé le siege, cette victoire a été pressedé par un combat que nous avons eu le 5 du mois de septembre contre 21 vaisseaux
anglais […] nous avions trois vaisseaux de plus mais eux avoit l’avantage de nous ataquér ou de reffusser le combat, l’affaire ne fut
point general il n’y eut que notre avant-garde qui combatit avec la moitié de l’armée enemie »… Commencé à 3 h 1/2 du soir et
terminé à 6 h 1/2, le combat fut « tres chaud » : « les Anglais nous aprochoient a la bonne portée du fusil, ils ont perdu un vaisseau
de cette afaire car le Terrible a coulé bas 5 jour apres ils l’ont même brulé n’ayant aucun espoir de le sauvé »… Après cinq jours de
présence, les Français ont été au secours de leurs troupes de débarquement où ils ont rejoint l’escadre de M. de Barras pour bloquer
les secours qui pouvaient arriver à Cornwallis… Son frère et lui vivent dans l’espérance d’embrasser leurs père et mère à l’issue de
« cette campagne si longue et si annuieusse »…
275.
amériQUe
.
guerre d’indépendance américaine
. M
anuscrit
,
Histoire de l’origine, du
commencement et des progrès de la guerre en Amerique
, [1782] ; un volume in-4 de 312 pages, reliure de
l’époque veau moucheté, dos orné (reliure un peu usagée).
2.000/2.500
T
raduction
contemporaine
inédite
,
par un marin
français
embarqué
sur
L’A
uguste
,
de
T
he
H
istory
of
the
O
rigin
, R
ise
and
P
rogress
of
the
W
ar
in
A
merica
,
imprimé
à
L
ondres
puis
à
B
oston
en
1780.
Le manuscrit, très lisible, écrit à l’origine sur des cahiers qui furent ensuite reliés, présente quelques corrections, et se
compose de 11 chapitres, et d’un « volume second » de 2 chapitres, menant le lecteur des prémisses du conflit jusqu’à la « fin des
evenements de 1779 ».