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283.
BAGNE
. M
anuscrit
,
Description du Bagne bâti dans l’Arsenal de Marine à Brest
par M. Choquet ingénieur
ordinaire de la Marine, en 1750
, suivie par
Notice sur le service des chiourmes
et
Renseignemens rélatifs à la
solde, habillement, armement et nourriture de la Compagnie des gardes chiourmes en port de Brest
, [vers
1800]
; cahier in-fol. de 35 pages (lég. mouill.).
400/500
Origines et fonctionnement du bagne : « Le bagne est un bâtiment où l’on tient à la chaîne les esclaves ou forçats. Les bains
qui étaient dans celui de Constantinople le firent nommer bagne par les Italiens et dans la suite ce nom fut donné à tous les autres.
[…] Les forçats étant en grand nombre on doit surtout redouter qu’ils ne s’accordent entr’eux pour se procurer la liberté. Le premier
objet doit être par conséquent de les diviser et subdiviser », etc. Détails sur l’établissement d’un bagne à Brest après la fermeture
de celui de Marseille, et description des bâtiments… Organisation du service des chiourmes : « On peut considérer les cômes et
sous-cômes comme étant les concierges des bagnes et les argousins et sous-argousins comme les géoliers de ces établissements »…
Solde et équipement des gardes chiourmes à Brest, y compris le détail de l’habillement suivant leur grade…
284.
Armand BARBÈS
(1809-1870) homme politique, ardent révolutionnaire. L.A.S., prison de Belle-Île 11 juillet 1854,
au républicain Charles C
ord
homme
 ; 3 pages et quart in-8.
300/400
B
elle
lettre
de
prison
. Il demande à son correspondant des nouvelles de son jeune enfant : « Un charmant petit être comme
lui ne laisse pas toujours son père faire ce qui lui plait. Il faut le caresser, répondre à ses sourires, essayer de le faire parler, et au
milieu de ces occupations, l’heure du courrier arrive, sans que la lettre que l’on se proposait d’écrire à ses amis soit prête. La seule
vengeance à en tirer, c’est de l’embrasser deux fois de suite pour nous »… F
ayolle
va mal, souffrant terriblement d’un mauvais
rhumatisme qui l’empêche de tout faire et d’écrire à ses amis. Il le remercie de s’intéresser à leur ami G
uerre
, recommandé par
Fayolle, mais qui était aussi « un de mes meilleurs camarades de prison, et je serais bien heureux de le savoir placé. Grâce à vous,
il réussira, j’en suis sûr, à surmonter les nombreuses difficultés qui l’entourent »…
285. [
Jean-Pierre-François barnave
(1712-1789) avocat au Parlement de Grenoble, père du célèbre Constituant].
50 lettres, la plupart L.A.S., à lui adressées, ou à sa femme (née Marie de P
resle
), ou à son père Antoine B
arnave
châtelain de Vercheny, 1724-1787 ; montées sur onglets en un volume petit in-4, relié moleskine verte. 1.200/1.500
B
el
ensemble
de
lettres
à
l
avocat
au
P
arlement
de
G
renoble
,
la
plupart
concernant
le
D
auphiné
.
César d’A
goult
(8, 1762-1768, longues lettres du conseiller au Parlement de Grenoble donnant des nouvelles de Paris et
versailles, et des affaires en cours ; plus une de sa femme) ; Jean-Pierre B
arnave
de
B
oudras
(4, Saillans 1768-1784, dont une
très intéressante sur la contestation de ses droits de châtelain par les échevins lors d’une procession ; plus 2 de sa femme) ;
Jules duc de C
lermont
-T
onnerre
(sur la succession du commandement de M. de Chabrillan, 1787) ; F
orquet
, avocat (2,
Montélimar1781-1782) ;Joseph-Arthus La Poype président de G
rammont
(1730) ; Jean-Hector de Faÿ de L
a
T
our
-M
aubourg
(relative à sa lieutenance générale, 1738) ; L
iébaud
, commissaire des suppléants (Paris 1790, pour annoncer l’élection d’Antoine
Barnave à la présidence de la Constituante) ; Louis-François de M
onteynard
(17, 1770-1771, dont la commission pour Barnave de
juge de ses terres de Froges, Brignoud et Tencin ; plus 4 de la marquise) ; Louis d’O
rléans
, dit le Génovéfain (vœux, 1751) ; P
eloux
(cabinet du Garde des Sceaux, Versailles 1724, au sujet d’un procès de la communauté de Vercheny) ; Louis de S
auzin
(1764) ;
Antoine S
ervan
(2, 1767-1768, dont une évoquant le prix d’une charge auprès du Parlement) ; etc. Plus qqs minutes de réponse.
Reproduction page ci-contre
286.
Frédéric BASTIAT
(1801-1850) économiste. M
anuscrit
autographe ; 2 pages in-4.
400/500
« À qui persuadera-t-on que pourvu qu’on
travaille
il est indifférent de demander de la richesse aux plaines qu’arrose le ciel,
ou aux sables du Sahara ? qu’il est inutile de solliciter la terre avec les ongles, ou avec une charrue perfectionnée. Je sais qu’on
me dira que c’est par le travail que nous découvrons les lois de la nature, que c’est par le travail que nous les fesons concourir à la
production des richesses, que c’est au travail que nous devons les instrumens dont nous nous servons & qu’ainsi on peut attribuer
au travail seul la prospérité des nations. […] Recherchons maintenant l’influence de l’échange. Quelle influence exerce l’échange
sur la richesse »… Etc. Sur le second feuillet, on a griffonné au crayon un itinéraire dans les Landes, et au verso, quelques chiffres
et croquis.
287.
Marcelin berthelot
(1827-1907) chimiste et homme politique. L.A.S., 18 mai 1899 ; 1 page in-8.
100/120
« Voici une notice sur l’ouvrage dans lequel j’ai réuni l’ensemble des travaux exécutés à la Station de Chimie végétale depuis
seize ans. Je vous serais très reconnaissant de vouloir bien donner à cette notice l’hospitalité dans votre revue »…
288.
billets patriotiques
. 16 pièces imprimées ; formats divers (environ 4 x 5 cm à 6 x 8 cm).
200/300
Bons pour 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 20 sols, payables en billets patriotiques à Paris. D’autres bons, billets ou mandats à valeur
diverse, de 6 deniers à 20 sols, des communes d’Avignon, Entraigues (3), Gap, Monteux, Pézenas, Piolenc, et un du district de
Saint-Hippolyte.