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111
394.
noblesse
. 2 P.S.,
Paris
1697 et 1782 ; vélin in-fol. en partie impr. et 1 page et demie in-fol.
100/120
Charles
d
’H
ozier
, conseiller du Roi, garde de l’Armorial général de France : brevet avec armoiries peintes, attestant
l’enregistrement dans le registre coté
Normandie
de celles de Jacques B
razart
, écuyer seigneur de Sainte-Croix… Bernard C
hérin
,
généalogiste et historiographe des ordres du Roi : certificat attestant que Jean-Auguste Le Pelletier de M
olandé
a la noblesse
requise pour être reçu aspirant-garde de la Marine…
395.
Charles-Marie d’orbigny
(1770-1856) naturaliste. 24 L.A.S. et 1 P.A., Esnandes, château de la Sauzaie et La
Rochelle 1820-1853, à Louis-Benjamin F
leuriau de
B
ellevue
, à La Rochelle ; 50 pages formats divers, la plupart avec
adresse.
2.000/2.500
B
elle
correspondance
scientifique
entre
deux
naturalistes
rochelais
.
Esnandes
3 avril
1820
. Des ennuis de santé et une procédure décevante explique qu’il n’a pas encore fini la notice sur les
décérates…
Château de la Sauzaie
25 septembre
. Il a envoyé ses mémoires à Nantes et à Angers ; son vieil ami le chevalier de
T
ussac
, auteur de
La Flore des Antilles
, vient d’être nommé directeur du Cabinet et du Jardin des Plantes d’Angers ; « comme
moi il a tout perdu à S
t
Domingue »…
Esnandes
17 novembre
. Il ne s’abuse pas, et sait que Fleuriau n’achète ses minéraux que
pour l’obliger ; D’Orbigny ne s’en défait que pour se consacrer aux animaux sans vertèbres…
23 novembre
. Il va bien s’ennuyer
à La Rochelle après l’élection de Fleuriau à la Chambre ; il se plaint après le refus de La Rochelle de lui accorder un traitement ;
il s’abstiendra de retourner au Cabinet dès lors qu’il n’y sera plus sous les auspices de Fleuriau…
2 décembre
. S’il est autorisé
à retourner au Cabinet, il se chargera d’en faire l’inventaire et d’étiqueter les objets : « je travaille à enrichir cet établissement
de quelques centaines d’espèces, tant fraîches que fossiles de notre pays »…
La Rochelle
18 septembre 1821
. Son inventaire de la
collection d’histoire naturelle de la ville a été interrompu pendant les travaux ; il lui faut du papier, du carton et des épingles
pour ordonner les spécimens…
20 avril
1822
. Il revient d’une tournée fructueuse dans les Landes ; il a acheté « une jolie antilope
vivante de l’espèce Kével » pour la ménagerie du Roi par ordre de C
uvier
, et un lépidope, pêché à l’île d’Aix, qu’il a expédié vivant
à Paris. Il raconte ses autres trouvailles sur l’île d’Aix…
24 avril
. Il le prie de demander à C
uvier
si l’administration lui continuera
son traitement ; « la cabale médicale » l’empêche de pratiquer la médecine à La Rochelle…
3 juin
. Compte rendu d’une conversation
« de sang-froid » avec M. V
iaud
 : « Après que l’affaire des chansons a été terminée, j’ai aussi coulé à fond l’affaire du cabinet d’hist
e
nat
; je ne lui ai pas dissimulé que son retard à répondre à l’académie, étoit un manque d’égard »…
4 juin
. Apprenant la prochaine
destitution de M. de La Porte du Theil, vérificateur des poids et mesures du département, il demande si le préfet ne pourrait
pas lui faire obtenir la place…
2 juillet
, sur ses démarches auprès de MM. Fromentin, de La Villemarais pour l’affaire du Cabinet
d’histoire naturelle, et sa vente de livres pour avoir les moyens de se rendre en Vendée « visiter les cétacés qui s’y sont échoués »…
Sachant que M. Seignette a rapporté des sables de Madagascar, D’Orbigny voudrait les voir et les dessiner : « Je crains qu’il ne les
disperse à tous les frippiers de coquilles de La Rochelle »…
12 juillet
. Il aurait désiré attendre d’autres observations avant d’envoyer
à Cuvier les planches et la notice sur les « oiseaux microscopiques présumés céphalopodes », découverts et dessinés par son fils ;
remarques sur les coquilles microscopiques…
21 juillet
. Explication des abréviations de son catalogue géologique ; appréciation
du « sable de Rimini » envoyé par Fleuriau, riche en céphalopodes ; précisions sur ses anciens biens à Saint-Domingue ; envoi
à C
uvier
de céphalopodes : « il a commis une grande erreur dans sa classification en les plaçant parmi les décapodes, quelques
espèces ont vingt tentacules et plus »…
10 octobre
. Ayant renoncé à toute indemnisation pour ses propriétés à Saint-Domingue,
il envisage avec mépris de devenir médecin de campagne et de faire « du charlatanisme avec les gens de la campagne »…
3 février
1826
, sur son travail de vérificateur des poids et mesures…
3 avril 1826
 : « Le Cabinet de la Ville est enfin terminé ainsi que son
inventaire, je travaille chez moi au catalogue raisonné, qui sera un cours complet d’histoire nat
le
générale et particulière et qui me
servira cet hiver à faire un cours de zoologie »…
22 décembre 1832
, recommandation au président de l’Académie de La Rochelle de
M. C
ollard des
C
hères
, naturaliste, membre de nombreuses sociétés savantes…
10 janvier 1833
. Il renouvelle sa recommandation,
à titre personnel, et annonce sa prochaine démission de l’académie ; il rappelle les brimades dont il y a été victime… Ailleurs, il
dresse un état d’animaux fossiles observés dans le dépôt ossifère de Pons, envoie des livres, parle d’autres savants : Brongniart,
Dufresne, Férussac, Fromentin, Leclerc-Thouin, son propre fils Alcide… Etc.
O
n
joint
une L.A.S. de chacun de ses fils, Alcide et Charles d’Orbigy, à Fleuriau de Bellevue.
Reproduction page 109
396.
Charles-Marie d’orbigny
. P.A.S., L.A.S. et
manuscrit
autographe, 1822-1849, la lettre adressée au naturaliste
Louis-Benjamin F
leuriau
de
B
ellevue
à La Rochelle ; 5 pages in-4, un adresse, et 2 pages grand in-fol. 1.000/1.200
B
el
ensemble
sur
ses
collections
d
histoire
naturelle
et
leur
projet
de
vente
à
L
a
R
ochelle
.
« Extrait du catalogue des objets composant les divers envois faits à l’administration du Museum d’histoire naturelle de Paris,
jusqu’au 1
er
avril 1822 » : mammifères, reptiles, poissons, céphalopodes, gastéropodes, acéphales, etc. « formant un total de 929
espèces ou variétés, et 4345 individus »…
La Rochelle 20 février 1849
. D’Orbigny expose à Fleuriau de Bellevue les raisons qui l’obligent à se défaire de ses collections :
des infirmités croissantes, « et plus encore le besoin de me rapprocher du Jardin des Plantes, où bientôt, je le sens, je ne pourrai
plus me rendre », l’impossibilité de conserver ses collections dans un petit logement parisien, le désir de laisser sa fille à l’abri
du besoin, des difficultés matérielles croissantes… Il désire ardemment terminer cette affaire à La Rochelle, son pays d’adoption
depuis 32 ans : « il me serait doux en mourant d’y laisser le fruit des recherches de toute ma vie, la ville […] acquerreroit non