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seulement une très grande quantité d’espèces nouvelles ou inédites, mais encore ce qui est le plus difficile à rencontrer, des suites
non interrompues dans tous les genres »… Il prie Fleuriau de proposer ses collections au maire, en échange d’une rente viagère
de 100 francs sur sa tête et celle de sa fille ; en cas de refus, « ne serait-il pas possible de trouver un ou plusieurs capitalistes » de
la ville, pour « la doter d’un surcroît de richesse scientifique » ? – L’« Inventaire des collections composant le cabinet d’histoire
naturelle de M
r
d’Orbigny Père », arrêté en septembre 1846, fait état de plus de 42 000 échantillons de diverses espèces ou
variétés de mollusques, annélides, articulés, pièces anatomiques d’animaux « frais ou fossiles », vertébrés et invertébrés, ainsi que
de roches, minéraux et plantes ; en 1846, ces collections « ont été cotées à 30,000 f. »…
O
n
joint
2 minutes autographes par F
leuriau de
B
ellevue
en mars-avril 1839 (3 et 1 pages in-4). Il a préparé pour D’Orbigny
une longue lettre au maire de La Rochelle, pour décrire sa collection et proposer cette transaction qui rehausserait les établissements
scientifiques locaux. Quant aux finances municipales gênées, « je viens de trouver dans la générosité d’un de nos concitoyens et
dans son amour pour les sciences, un moyen de réduire considérablement cette difficulté »… Fleuriau a rédigé également une
déclaration par laquelle il s’engage à verser 5.000 francs à la caisse municipale pour réduire de moitié le coût de la rente, non
seulement pour contribuer à enrichir les collections publiques, mais « en souvenir des soins aussi éclairés qu’infatigables, et de la
multitude d’objets que M
r
d’Orbigny a libéralement donnés pour la création de notre Musée départemental »…
Reproduction page 109
397.
Louis-Philippe, duc d’orléans
(1725-1785) père de Philippe-Égalité et grand-père de Louis-Philippe. P.S., Paris
23 avril 1754 ; contresignée par le chancelier garde des sceaux de son apanage, Étienne de S
ilhouette
; 1 page in-fol.
(petite déchir. réparée).
100/120
Ordre à Simon Zacharie P
aterne
, « Tresorier general de nos maison et finances », de payer au S. L
e
G
rand de
M
elleray
« notre
Intendant des finances », 500 livres « pour son remboursement du loyer qu’il est obligé de payer à Mad
e
de Clairmarais en attendant
qu’elle soit logée »…
398.
Philibert ORRY
(1689-1747) contrôleur général des finances. L.A.S., 12 octobre 1745, à F
eydeau
de
M
arville
(lieutenant général de police) ; 1 page petit in-4.
60/80
Il le prie de l’informer « de ce qui se passera au sujet de votre declaration des boues et lanternes. Je crois que le procureur
general poura bien faire ce qui dependra de luy pour en accrocher l’enregistrement »… O
n
joint
une lettre écrite au nom de M. de
S
artine
à M. d’Anjou.
399.
paris
.
marché de boulainvilliers
. Plan autographié et aquarellé, [vers 1843 ?] ; 4 pages in-fol. impr.
100/120
Plan général du rez-de-chaussée de ce marché construit par le dernier prévôt de Paris, sur le terrain encadré par les rues de
Beaune, de Verneuil, du Bac et de Bourbon ; le marché fut supprimé en 1844. Le plan est suivi du rapport des experts nommés par
le tribunal pour visiter et estimer les locaux : ils concluent « 
unanimement
que la masse des bâtimens composant cette propriété,
n’était pas susceptible d’un partage en nature »…
400.
Antoine Augustin PARMENTIER
(1737-1813) agronome et pharmacien. L.A.S., Paris, 3 vendémiaire an IV
(5 octobre 1795), au citoyen C
hély
, pharmacien de 1
ère
classe de l’hôpital militaire à Calais ; 1 page et demie in-4,
adresse avec marque postale
Conseil de Santé
.
200/250
Parmentier s’adresse en fait à la femme du pharmacien, qui souhaite un nouveau poste, au moment où le Comité de Salut
public licencie une grande partie des officiers de santé : « Je ne saurai peut-être pas quand il vaquera un hôpital auquel vous pourrez
convenir ; il faut nécessairement que votre mari prenne à cet égard des informations car je ne doute point que Dubois n’ait le projet
de revenir à Calais »…
401.
Auguste PAVIE
(1847-1925) explorateur et diplomate. 10 L.A.S., 1916-1922, à M. de N
alèche
, Vice-Président du
Conseil d’administration de la « Société du Chemin de fer Ottoman de Jaffa à Jérusalem » (1 à M. Prudhom ); 16 pages
in-8 ou in-4, en-têtes
Société du Chemin de fer Ottoman de Jaffa à Jérusalem
ou
Chemin de fer de Jaffa à Jérusalem
.
400/500
Intéressant dossier sur sa collaboration avec la S
ociété du
C
hemin de
fer
O
ttoman de
J
affa à
J
érusalem
 : rapports des réunions
de la « Conférence des administrations des chemins de fer à capitaux français en Orient » ; arrangements avec des employés ou
cadres de la Société mobilisés par la Guerre ; décisions à prendre en fonction de l’engagement du gouvernement ottoman dans le
conflit, ou des positions des troupes alliées sur le territoire desservi par la Compagnie ; comptes ; correspondance avec le Ministère
des affaires étrangères, inquiétudes sur la politique Ottomane au Moyen-Orient, etc.