Page 66 - cat-vent_ader14-12-2012

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402.
PÉDAGOGIE
. M
anuscrit
autographe signé par G.L. de H
aller
,
Exposé des maximes pédagogiques
, Paris 22 mars
1820 ; cahier in-4 de 21 pages, couv. papier fort bleu.
100/120
Composé sous la Restauration par un médecin parisien (Rue Neuve de Luxembourg N° 35), ce petit traité pédagogique inédit
se fonde sur trois sources : la nature, les hommes et les choses qui sont les seuls maîtres par lequel l’enfant reçoit son éducation.
L’auteur considère que les diverses matières qui doivent être enseignées sont : l’éducation classique, les sciences mathématiques, la
géographie, la connaissance des langues étrangères et les sciences physiques. H
aller
évoque avec admiration « les progrès rapides
des États-Unis d’Amérique » dont « le peuple naissant » cultive la science en l’absence de tout préjugé, contrairement à l’Europe.
403.
pharmacie
. M
anuscrit
autographe signé par P. J
oly
, pharmacien :
Cours d’histoire naturelle tiré des
substances végétales et animales
, 1816, suivi de
Classification des animaux
et d’
Analise des sols
 ; 137-10-14
pages in-4 (+ 3 ff. blancs), reliure de l’époque cart., dos parchemin bruni.
400/500
Cours de Pierre-Jean R
obiquet
(1780-1840), professeur à l’École de pharmacie de Paris, soigneusement copié d’une écriture
lisible : 20 leçons consacrées à l’usage médical de racines, feuilles, fleurs, fruits, légumes, résines, etc., avec précision des noms
latins à chaque article. «
Canelle (Laurus cinnamomum)
. [..] C’est aux îles de Ceylan et en France à Java et à Cayenne : mais c’est
principalement de Ceylan qu’elle nous vient. […] Elle est un puissant tonique, répare les forces vitales, et fait la base d’une foule
de médicaments précieux »… Etc.
404.
philippe vi
(1293-1350) Roi de France. C
harte
en son nom, Paris mai 1345 ; expédition signée par J. de S
aint
-
J
ust
(« Sine financia J. de Sancto Justo ») ; vélin in-plano (43 x 45 cm), grande lettrine
Ph
, fragment de sceau de cire
verte pendant sur cordelette rouge et verte (un peu froissée et salie, déchirure au centre de la pièce, recousue avec
petit manque) ; transcription ancienne jointe.
1.500/2.000
Mandement rétablissant les droits de Guillaume B
rasart
, écuyer, sur « une thouche de bois » dans l’enclos de son manoir
de Couvert (Normandie), pour l’usage dudit manoir, sur lequel il prenait du bois et qui servait aussi de « pasturage » aux bêtes ;
ce droit avait été contesté par les sergent et maître des forêts du Bur… Une information fut ouverte en jugement à Breteuil « en la
presence de grant foison de bonnes gens », qui ont témoigné que « le bois du dit Guillaume Brasart estoit enclos de fossez usques
aus murs et parvis de son manoir avec ses jardins tout avironns de ses domaines », que ce domaine lui était tenu par un quart de
fief de chevalier, que ces bois avaient été plantés par ses ancêtres « pour lennobliessment et usage du dit manoir »… Le Roi rétablit
donc Guillaume Brasart en ses droits, et ordonne au maître du Bur et à son sergent de le respecter…
Reproduction page 113
405.
Marc-Auguste PICTET
(1752-1825) physicien suisse. L.A., Genève 29-30 juillet 1795, à Louis-Benjamin F
leuriau
de
B
ellevue
; 3 pages et demie in-4, adresse.
800/1.000
B
elle
lettre
scientifique
. Non seulement Pictet n’a pas trouvé de connaissances nouvelles dans les livres des « Écoles
Normales », mais il lui a semblé que toutes n’y étaient pas, par exemple ses expériences sur le feu, ou les découvertes des cinq
dernières années en Angleterre et en Allemagne. « Hélas ! La raison en est palpable, c’est que tandis que vos savans étoient
occupés à sauver leur vie & que tout commerce avec l’étranger étoit interrompu, il auroit été difficile que le commerce littéraire
ne se ressentît pas de ces désolantes circonstances »… D
olomieu
vient de passer quatre jours chez lui, et a retrouvé Lefort, Butini,
etc., mais les principaux membres de la Société d’histoire naturelle sont dispersés par suite de la révolution ; M. de S
aussure
est dans un état de dépérissement qui fait craindre pour sa vie… Pictet est d’accord qu’il faut relever les sciences, mais il augure
mal des dispositions publiques ; le
Journal de physique
a peu de souscripteurs… Cependant son récent discours
Sur l’influence de
Galvani
a été « passablement gouté »
: « je regarde la grenouille préparée, comme une sorte d’électromètre animal très sensible, &
qui indique par cette raison des phénomènes electriques inappréciables à tous les autres instrumens, & provenans de la diverse
affinité des divers métaux pour le fluide électrique dont ils tendent continuellement à se saturer aux dépens des corps environnans
& dans des proportions relativement différentes. – Je terminai mon discours par une peroraison purement politique sur l’avantage
qu’il y auroit à chercher dans les principes de permanence de la constitution du monde physique, des principes applicables à la
constitution sociale. – Je montrai que rien en physique ne résulte d’une force
seule
, qu’il y a toujours balance & équilibre alternatif
entre des forces diverses dont l’action combinée produit les mouvemens. –
équilibre, balance, compensation
des forces sociales…
Voilà dis-je le principe éternel d’harmonie & de permanence qui dicte l’univers physique au monde moral »…
406.
Marc-Auguste pictet
. 16 L.A.S. (une de sa femme) et 9 L.A., Genève 1810-1817, à Jean-Baptiste-Joseph C
restin
,
maire, puis sous-préfet de Saint-Claude (Jura) ; 47 pages in-4 ou in-8 en liasse, qqs en-têtes
Université Impériale
, la
plupart avec adresse, nombreux cachets cire rouge aux armes.
8.000/10.000
I
ntéressante
correspondance
sur
la
fin
de
l
’E
mpire
et
les
débuts
de
la
R
estauration
dans
les
départements
limitrophes
du
J
ura
et
du
L
éman
.
6 février
1810
, félicitations sur les projets de voirie et de rénovation qui feront de Saint-Claude « un Phénix », sur la route
de Paris à Genève…
6 avril
, sur une démarche auprès du maire de Genève et du préfet du Léman, à propos de « l’embranchement