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projetté » qui relierait Saint-Claude à Genève…
10 octobre
, approbation de la route projetée : « si j’étois ministre vous n’auriez pas
besoin de vous transporter encore une fois à Paris pour avoir gain de cause »…
1
er
avril 1811
, réaction très flatteuse à la lecture
de la pièce de Crestin : « si chacun des villes de l’Empire avait le bonheur d’avoir un maire qui ressemblât à celui de S
t
Claude ;
qui fût à la fois leur poète-lauréat, et leur historien ; et en même tems un administrateur plein de zèle et de lumieres, ce seroit
l’age d’or de la politique »…
20 avril
1813
. Il compte présenter son envoi à une société académique : « vous devez vous trouver à
S
t
 Claude comme dans un habit trop étroit. Si jamais l’envie vous prend d’en changer, je sollicite la préférence pour nos tailleurs »…
3 [novembre]
, sur la libération de Genève par les troupes autrichiennes de M. de B
ubna
 : « Les prisonniers disent que les français
sont venus de Chambéri, sur le bruit que nous n’avions plus de canon. Ils ont été fort ébahis d’être reçus par 30 pieces de
campagne »…
Mercredi matin [début 1814]
. En attendant une déclaration claire des Alliés, « nous bivouaquons, nous montrons
les dents pour qu’on n’essaye pas de nous croquer en passant […]. On affirme que les Alliés laissent la Suisse neutre, si la France
en fait autant »…
17 août 1814
, félicitant Crestin sur sa nomination comme sous-préfet ; allusions à quelque espoir personnel
d’emploi…
16 février [
1815
: vœux de paix, depuis « l’arrivée de l’armée autrichienne », et résumé de l’activité diplomatique de son
frère Charles : député de Genève aux trois souverains à Bâle, secrétaire général pour l’organisation des pays occupés au Congrès,
conseiller d’État de l’empereur de Russie…
[Printemps]
, condoléances sur les derniers événements, « un grand malheur pour les
vrais et bons français »…
[Mai ?]
 : « Voilà B. C
onstant
en haute faveur. C’est comme
montre
à la boutique, à ce que je suppose »…
Échos guerriers d’Angleterre et d’Allemagne. « D’ici au 1
er
juillet il y aura bien des shakos […]. Quelle masse de malheurs par le
fait d’un seul homme »…
[Été] 
: « Oui, elle est finie la Revolution. On dit positivement Bonaparte à la
Tour de Londres
. Il y sera
longtems et peut-être n’en sortira jamais »…
Mercredi
[23 août ?]
, réjouissance à la seconde Restauration ; on parle d’aller « aider
amicalement
 » la France, d’autant que la France n’a « rien à craindre de la Suisse comme conquérante »…
7 décembre
, à propos du
passage à Genève de M
etternich
et C
apo d
’I
stria
, « principaux négociateurs dans les derniers arrangemens » : Pictet les a beaucoup
vus ; ils « ont semblé persuadés que le calme actuel seroit solide, et que le parti royaliste véritable, c’est-à-dire, celui d’un roi
constitutionnel, se grossissoit tous les jours […]. Ils regardent l’un et l’autre les ressources de la France comme incalculables, si elle
a le bonheur d’être au repos »… O
n
joint
la minute d’une réponse de Crestin, 17 décembre 1815.
407.
Giovanni Maria Mastai Ferretti, PIE IX
(1792-1878) Pape. L.S., Saint-Pierre de Rome 7 juillet 1875, à Lorenzo
G
astaldi
, archevêque de Turin ; 1 page in-fol., adresse avec cachet cire rouge aux armes ; en latin.
200/250
Au sujet des séminaristes de Turin qui s’occupent de théologie, des fidèles de Turin, et de la célébration de la fête du Sacré-
Cœur de Jésus…
406