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83.
Max JACOB
. L.A.S., Saint-Benoît-Sur-Loire 23 février 1926,
à un ami ; 2 pages petit in-4.
400/500
Il le remercie de son aide pour « mon voyage en Espagne et la
part que vous avez à mes joies ». Il y a donné une conférence sur le
sens des Évangiles, « rien que ça ! », et y a vu en huit jours « assez de
peintures pour en être rassasié »… L’église qui figure sur sa gouache
est celle de « Landivisiau, près de Morlaix, et les costumes sont de
ce pays aussi ». Puis il évoque Jules D
epaquit
, dessinateur et Maire
de la Commune libre de Montmartre : « Dépaquit était un conteur
inouï, un homme d’un esprit inventif et mordant bien qu’enfantin.
Je sais qu’il a fait des tableaux, j’en ai peu vus ; les dessins sont
des caricatures plus fortes que celles qu’on voit généralement et
d’une invention parfois exquise »… Mais il n’est pas un amateur
de Depaquit : « Comparez avec Daumier ou même avec l’ancêtre
directe : C
aran
d
’A
che
. Caran d’Ache allait plus loin […] Depaquit
n’est dans son dessin ni mordant, ni mordu ». Quant à Suzanne
V
aladon
, c’est « une
grande
artiste qui sent profondément et a une
très grande science. Elle n’a pas la place qu’elle mérite »…
84.
Pierre-Jean JOUVE
(1887-1976). T
apuscrit
daté et signé de sa main, plus 2 L.S. de M
alraux
et 1 L.A.S. de Louis
J
oxe
adressées à Pierre-Jean Jouve, janvier-février 1966 ; 1 page in-4, et 3 pages et demie in-8 à en-tête
Le Ministre
d’État et Le Ministre d’État chargé des Affaires Culturelles
, 2 enveloppes.
400/500
I
ntéressant
ensemble
sur
la
nomination
de
J
ouve
au
grade
de
C
ommandeur
de
la
L
égion
d
’H
onneur
.
Discours tapuscrit daté et signé par Pierre-Jean J
ouve
, 4 février 1966, lu lors de la remise de sa décoration. Il évoque son
séjour à Genève, rue du Cloître, « où je travaillai, pendant quatre ans, à la pensée, à la vérité et l’idéal de la Résistance » ; puis le
souvenir du Général
de
G
aulle
 : « Il avait pris une part de mon esprit en 1940 ; il l’a gardée ». Il remercie enfin Louis J
oxe
qui
le reçoit dans sa maison du quai de l’Horloge, se rappelant le salon de Daniel H
alévy
où il retrouvait « souvent le jeune André
M
alraux
, symbole vivant de grandes actions »…
André M
alraux
. 2 L.S.
6 janvier 
: « les ministres n’ont plus le droit de remettre les décorations dont ils ont signé la
proposition »…
31 janvier 
: il aura « grand plaisir à être avec vous »… Louis J
oxe
. L.A.S.,
17 janvier
 : « Je serai très heureux de vous
remettre cette commanderie de la Légion d’Honneur et de vous dire en cette circonstance les mots d’admiration et d’amitié »…
O
n
joint
5 documents, 1951-1966, relatifs à ses nominations aux grades de Chevalier (nomination signée par le ministre
André Marie), Officier, puis Commandeur de la Légion d’honneur.
85.
Boffillo del Giudice dit Boffille
de JUGE, comte de Castres
(†1502) aventurier et mercenaire
italien, chambellan de Louis XI,
lieutenant général et vice-roi de
Roussillon et Cerdagne, allié aux
Albret. P.S. « Boffille de Juge »,
Perpignan 26 juin 1490 ; vélin obl.
in-fol., sceau de cire pendant aux
armes sous papier (petites fentes
à un pli du parchemin) ; en latin.
400/500
L
ettres
de
rémission
signées comme lieutenant-général et vice-
roi, accordées à Thomas Palladi, préparateur de la ville de Perpignan qui,
lors d’une dispute, blessa mortellement Barthélemy Banili, originaire de
Vinciano… Beau sceau de Boffille, chevalier comte de Castres. R
are
.