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128*.
Eva PERÓN
(1919-1952) épouse du président d’Argentine Juan Perón. P
hotographie
avec
dédicace
autographe
signée, janvier 1950 ; photo noir et blanc 21 x 16 cm (sous montage).
600/700
B
eau
cliché
de la première dame d’Argentine, debout, en tailleur, faisant un discours devant deux micros. Elle écrit, sur le
côté droit du cliché : « « Al Compañero Apold / Eva Perón / Enero 1950 ».
129*.
PHILIPPE D’ORLÉANS
(1674-1723) Régent de France. L.S., Paris 12 mars 1720, au cardinal B
entivoglio
à Ferrare ;
1 page in-4, adresse avec sceau cire noire aux armes (lég. taches).
100/120
Il le félicite pour sa nomination de Cardinal : « C’est une justice que S.S. a rendu à vos services et votre mérite » …
130.
Hélène PICARD
(1873-1947) poétesse. 8 L.A.S. et
manuscrit
autographe signé, 1925-1928, à Germaine D
ecaris
au
journal
Le Soir
 ; 13 pages in-8 et une carte postale, enveloppes, et 6 pages in-4.
500/600
B
elle
correspondance
littéraire
et
amicale
.
14 septembre 25
 : « Venez me voir et apportez-moi je vous prie le
Paris-Soir
puisque je suis toujours captivée »…
16 avril
[1927] 
: « Qu’êtes-vous devenue ? Vous me semblez à cette heure, aussi lointaine, aussi mélancolique, mais aussi douce, pourtant,
que le refrain d’une chanson jadis aimée. Il est temps que vous veniez me revoir ! Il est temps, encore, que vous m’apportiez mon
portrait fait par votre amie charmante ». Car son
Mauvais garçon
paraîtra le mois prochain ; on lui demande des images d’elle
pour la promotion : « j’en voudrais de point banales, d’artistiques… Je suis sûre que celle que votre amie voulut fixer d’un crayon
sympathique est très comme je la veux »…
23 juillet 
: « J’ai bien peur que vous ne soyez, au fond, chère Decaris, encore plus “Ange”
que l’ange du
Mauvais garçon
. J’ai tremblé quand vous avez prétendu que “l’immaculé désir de la rédemption…” etc. Mais je suis
très touchée des belles lignes que vous m’avez consacrées, de cette évocation si heureusement choisie des complices du poète : le
singe, les clowns, les tourterelles, le cabaret… J’ai lu votre article avec un vrai plaisir et en souriant avec douceur à “mon affreuse
nature”… A quoi bon vous dire que je suis la gentillesse, la simplicité, l’innocence mêmes, Decaris ? vous ne le croirez pas. Mais
ce que vous savez – et vous le dites avec éloquence – c’est que je suis un “vrai poète”. Merci... Un vrai poète aux cheveux couleur
de plumage de rossignol »…
11 mai [1928].
« Vos lignes sont si belles, si compréhensives, si charmantes que j’ai déploré qu’il
n’y ait qu’une Germaine Decaris… qu’une Germaine Decaris qui ait pensé à me sauver de “l’intimisme”, de la simplicité, de la
tendresse, des gants de filoselle de la Muse Départementale et de son chapeau à bavolet. En un mot, de l’oraison funèbre si peu
128
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… /…