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125.
Jacques OFFENBACH
(1819-1880). 2
manuscrits
musicaux
 ; 1 page obl. petit in-4 chaque (qqs traces de scotch ;
photo jointe).
500/600
E
squisses
, certifiées par P. Cornuau. – 8 mesures d’un duo vocal sur les paroles : « ce Bolero que j’aime tant »… – 4 mesures
pour violoncelle et piano. On joint une carte de visite de Charles G
ounod
avec 2 lignes autogr.
126.
Louis PASTEUR
(1822-1895). L.A.S., Paris 25 juillet 1868, à son « cher président » [Paul-Joseph Sabatier, baron de
L
achadenède
] ; 1 page in-4.
1.200/1.500
A
u
P
résident du
C
omice agricole d
’A
lais
, le baron de L
achadenède
(1819-1894), qui a beaucoup aidé Pasteur dans ses travaux
sur la sériciculture.
« Dans l’intérêt de mes démarches je ne vois pas du tout qu’il y ait utilité à ce qu’elles vous soient inconnues », et il peut leur
donner « un utile appui ». Il a donc dit un mot au Ministère de l’Agriculture au sujet de la décoration qu’il conviendrait d’attribuer
au président « en reconnaissance des services que vous avez rendus et que vous rendez journellement. Certainement nous
réussirions si le Préfet n’y mettait obstacle. Vous avez une teinture de légitimisme. Mais je ne vois pas du tout ce que la politique
peut faire ici et le Préfet est un homme de trop de sens et de justice pour s’opposer à ce qui, après tout, lui fera honneur »… Il n’a
pas écrit à ce dernier mais s’apprête à écrire une lettre à Jean-Baptiste D
umas
qui devrait la recevoir à Alais dimanche…
127.
Louis PASTEUR
. L.A.S., Lyon 16 avril 1871, à son « cher président » [Paul-Joseph Sabatier, baron de L
achadenède
] ;
1 page in-8.
1.500/1.800
A
u
P
résident
du
C
omice
agricole
d
’A
lais
, le baron de L
achadenède
(1819-1894), qui avait beaucoup aidé Pasteur dans
ses
travaux
sur
la
sériciculture
à
A
lais
.
Il accuse « réception des graines, de l’argent et de la médaille, ainsi que des pièces qui l’accompagnaient, pièces précieuses
pour moi à un double titre, parce qu’elles consacrent un témoignage d’estime et de gratitude du Comice d’Alais et que j’y retrouve
en termes pleins de bienveillance l’expression de votre amitié »… Les deux médailles très charmantes : « j’ai été particulièrement
heureux d’y retrouver les dates successives des cinq années de travaux qui malheureusement ont altéré pour toujours une santé
jusque-là très vaillante »… [Au cours de ses études sur les maladies des vers à soie, menées de 1865 à 1868 à Alais, une attaque
cérébrale le rendit hémiplégique. Il en garda toujours des séquelles.]
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