Page 62 - cat-vent_ader17-12-2013-cat

Version HTML de base

60
158*.
John Singer sargent
. 2 L.A.S. ; 1 page et demie in-8 à en-tête (traces de collage), et 1 page et demie in-8 (cachet
de la collection Max Thorek) ; en anglais.
500/700
Hotel Vendome Boston
dimanche, à Mrs. L
ivermore
. Il n’a aucun engagement, à partir de lundi en huit, alors elle peut choisir
sa soirée et il sera ravi de venir. Il note le lundi 4 à tout hasard : qu’elle le change si elle le souhaite. Ce matin il a vu sa tête par
Harris T
homas
 : les yeux sont très bien…
Chelsea
12 avril, à Mr. J
ones
. Il le remercie de son aimable invitation qu’il regrette vivement de ne pouvoir accepter. Il va
prendre des vacances après l’accrochage de ce mois-ci à l’Academy, et il sera très probablement toujours sur le continent le 15 mai…
159*.
John Singer sargent
. L.A.S., Mardi, au peintre François F
lameng
 ; 1 page et demie in-8 ; en français. 300/400
« J’ai bien regretté de manquer votre visite. Je pars passer quinze jours à Nice. Voici votre portrait. Souvenez-vous que c’est
un échange ! »…
160.
Maurice de SAXE
(1696-1750) maréchal. L.S., au camp de la Commanderie 1
er
août 1747, au Premier Président de
L
a
M
arche
 ; 1 page in-fol.
100/150
Il remercie de l’attention donnée à sa recommandation pour le procès de Mlle S
alabelle
. « Vous ne deves pas douter […]
que je ne sois tres empressé a rendre a M
r
votre frere tous les services qui pourront dependre de moy, j’en saisiray toujours bien
volontiers les occasions »…
161.
Elisabeth SCHWARZKOPF
(1915-2006) soprano allemande. 2 P.S. et une
photographie
signée, 1971 ; 4 pages in-4
en partie impr. et 10,5 x 15 cm.
120/150
Contrats pour des récitals (avec Aldo Ciccolini) à Carcassonne et Versailles (23 avril et 6 mai 1971). Belle photographie signée :
« Votre Elisabeth », signée aussi par « Walter » (son ami Walter Legge). On joint : une l.s. par Walter Legge ; 4 photographies de la
chanteuse (dont une en concert avec A. Ciccolini), etc.
162.
Georg August schweinfurth
(1836-1925) ethnologue et explorateur allemand. L.A.S.,
Berlin
28 juin 1913,
[à Claude G
aillard
] ; 4 pages in-8 avec étiquette à son en-tête.
300/400
Sa publication sur la vie et les travaux de leur ami le Dr L
ortet
représente pour lui l’idéal d’une nécrologie scientifique :
« Vous avez même fait mention de ma collaboration par rapport à la topographie d’un des fameux champs d’études où Lortet avait
laissé de ses traces ineffaçables »... Cependant l’étude sur les essais de domestication chez les Égyptiens ne lui est pas parvenue
à Hammam-Meskoutine… « Je me hâte de vous expédier la brochure sur les pierres écrites d’Assouan et je me félicite de l’intérêt
pour moi si flatteuse que vous y portez. Vous ne manquerez pas de constater parmi les interprétations zoologiques des hypothèses
des plus risquées. Mais mon but n’a pas été d’expliquer les choses que plutôt de les décrire et de les signaler. Les vallées de la
haute Égypte, de la Thébaïde proprement dite renferment encore à cet égard tant de mystères et de questions énigmatiques »…
O
n
joint
une L.S. du géographe Charles-François D
elamarche
(1740-1811) aux libraires Borel et Pichard à Rome, sur des
ventes d’atlas (1810), et une L.A.S. de l’explorateur Fernand F
oureau
(1850-1914) à Verlet (1901).
163*.
Albert SCHWEITZER
(1875-1965) médecin, organiste et
écrivain. L.A.S., Gunsbach 23 août 1955, à la Doctoresse
Margrieta
van der
K
reek
 ; 1 page in-4, adresse (papier pelure, lég.
effrang.) ; en allemand.
400/500
A
u nouveau
chef des
services médicaux de
l
hôpital de
L
ambaréné
.
Il est toujours ennuyé de penser qu’elle était fatiguée et un peu triste
quand il est parti. Lui-même était si occupé pendant les dernières
semaines, et si affaibli par sa blessure à la cheville qu’il n’a pu lui être
aussi utile qu’il aurait voulu. Mais il la croit courageuse. Cela le console.
Elle trouvera en Mlle von B
erck
-V
olkenhafen
une bonne camarade : elle
est un peu sourde, mais cela ne l’affaiblit pas beaucoup. Il a l’impression
qu’elle convient à Lambaréné. Elle partira avec Foucauld le 30 septembre
si elle obtient une cabine. Après elle, viendra la Suissesse Madeleine
B
eerli
 : elle n’est pas infirmière diplômée, mais elle comprend pas mal la
médecine et elle a travaillé avec la Croix Rouge pendant la Guerre. Elle
assiste Frau M
artin
pour quelques semaines à Gunsbach, et s’est vite
acclimatée. Il ne lui dit rien de sa vie ici : c’est très difficile, parce que
les gens lui demandent tant. Les mois passent vite. Bientôt il pensera à
embarquer pour retourner…