Page 158 - untitled

Version HTML de base

156
313
314
1885
, recommandant son camarade H
ALPÉRINE
, « un disciple de L
AVROFF
. Ses relations suivies avec différents milieux russes […]
lui permettront de vous renseigner exactement sur le monde politique et social russe », et pourront lui fournir d’intéressantes
correspondances…
2 septembre 1890
, sur son ouvrage
Le socialisme intégral
: « Vous approuverez […] que, rectifiant le matérialisme
historique de M
ARX
dans ce qu’il a de trop absolu, je me sois efforcé de rattacher le Socialisme à la tradition de la Révolution
française et que j’aie insisté sur l’importance des forces morales et sentimentales, trop négligés par les socialistes contemporains »…
Envois de documents, rendez-vous, visites, consultations, etc.
313.
MARGUERITE DE VALOIS
(1553-1615) la Reine Margot ; fille d’Henri II, première femme d’Henri IV qui la
répudia. P.S. « Marguerite », au château d’Usson 14 août 1598 ; vélin in-plano, fragment de sceau pendant de cire
rouge.
600/800
« Marguerite par la grace de Dieu Royne de France et de Navarre Duchesse de Valois et Estempes » octroie à Jehan C
AMUS
,
écuyer, sieur de Saint-Bonnet et de Gandreville en Beauce, « lestat et office de Bailly Cap[itai]ne et Gouverneur » d’Étampes… [La
reine Margot était alors emprisonnée au château d’Usson.]
314. [
MARGUERITE DE VALOIS
].
Jean Timoléon de Beaufort-Montboissier, marquis de CANILLAC
(†1598)
gouverneur d’Auvergne, geôlier de la Reine Margot. 2 P.S. « Canilliac », château d’Usson 24 avril et 4 novembre
1587 ; 2 vélins in-fol.
500/700
R
ARES COMPTES DE CUISINE
POUR
LA DÉTENTION DE
LA
R
EINE
M
ARGOT AU CHÂTEAU D
’U
SSON
. [Marguerite de Valois, qui avait épousé
en 1572 Henri de Navarre (futur Henri IV), vite délaissée par son galant et huguenot mari, tenta de s’échapper en se réfugiant dans
ses terres d’Auvergne ; elle fut arrêtée sur ordre de son frère Henri III, et détenue jusqu’en 1605 dans le château d’Usson sous la
garde de Canillac, qui, selon Brantôme, devint fou amoureux d’elle ; elle mena à Usson une vie de cour, et y écrivit ses Mémoires.]
Pour la journée du vendredi 24 avril 1587, la somme s’élève à 41 écus,
19 sols et 4 deniers tournois, et se décompose en plusieurs chapitres :
panneterie, échansonnerie, cuisine, fruiterie, fourrière ; la Reine a fait
maigre, et au chapitre de la cuisine figurent des poissons d’eau douce :
carpes, truites, aloses, lamproies, loches, écrevisses… Pour la journée du
4 novembre, la somme s’élève à 45 écus, 5 sols, 10 deniers tournois et on
trouve les mêmes rubriques. Le marchand pourvoyeur fournit un bœuf,
du saindoux, des œufs, deux moutons, 13 chapons, des pièces de veau,
3 levrauts, 3 cochons de lait, 8 perdrix, etc. « Au pasticier pour fruict et
ouvrage de four […] A l’escuier pour son fournissement et verdure de ce
jour […] Pour les livrées ordonnées en argent, assavoir au mestre d’hostel
servant
XX
sols »…