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315.
MARIE-LOUISE
(1791-1847) Impératrice. P.S., contresignée par l’Archichancelier C
AMBACÉRÈS
, Palais de Saint-
Cloud 10 juillet 1813, en bas d’une P.S. du duc de F
ELTRE
, ministre de la Guerre ; 1 page et demie in-fol., en-tête
Rapport à Sa Majesté l’Empereur et Roi
.
400/500
Alors Régente, elle approuve et signe « pour l’Empereur et en vertu des pouvoirs qu’Il nous a confiés » cette proposition de
nomination à des emplois de porte-aigle au 33
e
de ligne.
On joint la photographie d’une dépêche télégraphique annonçant la naissance du Roi de Rome.
… /…
316.
MARINE
. M
ANUSCRIT
,
Marine de France,
d’Espagne, d’Angleterre, de Dannemark, et de
Russie
, 1771 ; volume in-12 de 128 pages, reliure
de l’époque veau fauve, triple filet sur les plats et
fleurons aux coins, dos orné de fleurons (charnières
et coiffes usagées, coins émoussés).
300/400
Manuscrit joliment calligraphié, recensant les
vaisseaux des marines des cinq pays, classés par port (la
France), rang et type de vaisseau, précisant le nombre de
canons et, pour les bâtiments français, leur situation :
en port, à la mer, en cabotage… Quelques ajouts et
corrections d’une autre plume, au chapitre consacré à la
marine espagnole.
317.
MARSEILLE ET LA PESTE
. 36 lettres et documents, dont 7 imprimés, 1720-1722 ; formats divers, plusieurs avec
mouillures de désinfection.
1.500/2.000
T
RÈS
INTÉRESSANT
ENSEMBLE
SUR
L
ÉPIDÉMIE
DE
PESTE QUI
FRAPPA
EN
1720-1721
LA
VILLE
DE
M
ARSEILLE
ET
SA
RÉGION
.
…Pierre-Joseph-Hyacinthe, marquis de CAYLUS, lieutenant-général en Roussillon. 3 longues L.S., Montpellier et Tarascon
15-30 août 1720, à l’intendant Cardin Lebret (plus une fin de L.S., la copie d’une lettre aux échevins de Marseille, et 7 minutes de
réponses). Très intéressante correspondance au sujet de la mise en quarantaine de Marseille, son approvisionnement, les provisions
de blé, les ordres du comte de Medavy, l’interdiction de passer la Durance, l’envoi de troupes, l’organisation de la province du
Languedoc face à l’épidémie qui se propage, les diagnostics de médecins sur les maladies, la progression de la maladie, la délivrance
des passeports, les déplacements de masse des personnes qui fuient les villes, etc.
Aix 30 janvier 1721
. Copie d’une lettre d’une duchesse sur l’arrivée des médecins C
HICOYNEAU
et V
ERNY
en la ville d’Aix
accablée par la peste ». Très intéressant témoignage : l’arrivée de ces médecins ramène le calme et le salut en ville : « M. C
HIRAC
avoit bien raison de soutenir que la peur estoit la vraie cause de la peste », etc.
Cardin LEBRET. L.S., Barbentane 12 février 1721, à M. de M
ONVALON
, sur les théories médicales de C
HIRAC
: « C’est le
principe de M. Chirac de rasseurer le peuple, en ne prenant point de précautions. Je crains bien comme vous que l’on ne s’en
trouve mal »…
Louis-Alphonse de Fortia, marquis de PILLES, gouverneur de Marseille. 2 L.A.S. et 2 L.S., Marseille 19-25 août 1720, au
sujet des rapports des médecins venus de Montpellier sur les maladies sévissant à Marseille, « qu’ils ont caractérisé de fièvres
malignes pestinentielles très dangereuses et sur lesquelles on ne sauroit prendre trop de précautions pour en prévenir le progrès. Ils
ont ajouté qu’il falloit tout le plustost établir un hopital hors la ville pour en purger les maladies et avoir plus d’attention encore
à faire ensevelir les morts », etc…
… Antoine AUCANE-EMERIC (docteur en médecine de l’Université d’Aix). 2 L.A.S., Marseille « De l’infirmerie des
Minimes » 6-7 octobre 1720, à M. de G
UEYDAN
au parlement d’Aix. Intéressant témoignage par un médecin au cœur de l’épidémie,
informant du décès du professeur R
OUARD
« qui vient de mourir à l’infirmerie de l’Arc de la maladie », à la chaire duquel il souhaite
succéder. « Je me livre très volontiers à servir les malades à l’infirmerie dans attendre autre récompense que celle que le Seigneur
voudra me donner souhaitant qu’on me fournisse seulement ce qui me sera nécessaire pour mon entretien et les instrumens qu’il
me faudra pour travailler des remèdes »…
Cahier manuscrit de 46 pages. Notes, comptes et journal personnel d’un gentilhomme provençal, Arles juillet 1720-17222.
Intéressant récit de la propagation de l’épidémie, de la vie dans la région, etc.
Manuscrit d’un
Mandement de S.E. Mg le cardinal de Noailles archevêque de Paris pour ordonner des prières publiques au sujet
des calamités publiques
, 6 septembre 1720.