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99.
Gérard de NERVAL
(1808-1855). L.A., à Arsène H
OUSSAYE
; 1 page obl. in-12, adresse au dos « M. Houssaye ».
1.000/1.200
C
URIEUX
BILLET
INÉDIT
. « J’ai manqué l’heure, mon petit, parce que le Théo a voulu m’accompagner – ce qui a naturellement fait
perdre une heure. Adieu. Je fais la machine ».
100.
Gérard de NERVAL
. P.S. avec apostille autographe « approuvé l’écriture Gérard de Nerval », cosignée par Michel
L
ÉVY
frères, Paris 27 octobre 1854 ; 1 page et demie in-4, timbre fiscal.
4.000/4.500
T
RÈS
RARE
CONTRAT
D
ÉDITION
DE
N
ERVAL
POUR
UN
RECUEIL
DE
N
OUVELLES
ET
F
ANTAISIES
.
« Monsieur Gérard de Nerval cède et vend à MM. Michel Lévy frères qui l’acceptent, un volume de nouvelles, dont le titre
sera
Nouvelles et Fantaisies
, lequel ouvrage contiendra au moins la matière de dix feuilles format grand in 18° ». Pour la première
édition, les frères Lévy verseront à Nerval une somme de 350 francs, dont 200 à la signature du traité ; et cent francs pour chaque
nouvelle édition. Après un an, il sera possible à Nerval de publier cet ouvrage « dans ses œuvres complètes, ou même séparément,
mais alors dans le format in-8° ou grand in-8° »…
Cet ouvrage ne vit jamais le jour : trois mois plus tard, le 26 janvier 1855, on retrouvait le poète pendu, rue de la Vieille-
Lanterne.
101. [
Gérard de NERVAL
].
Charles ASSELINEAU
.
Gérard de Nerval
. É
PREUVE
avec corrections autographes, [1861] ;
5 pages in-8.
500/700
Présentation de Gérard de Nerval et de ses poésies, pour l’anthologie
Les Poëtes français. Recueil des chefs-d’œuvre de la poésie
française
… sous la direction d’Eugène Crépet, tome IV, Quatrième période : les contemporains (L. Hachette, 1862). Cette seconde
épreuve, qui porte une vingtaine de corrections, porte le timbre à date du 15 mai 1861.
« À présent que le silence s’est fait autour de sa tombe, et que la rumeur soulevée par la curiosité et par l’indiscrétion s’est
peu à peu apaisée, le moment est venu pour ceux qui l’ont vraiment aimé et respecté, comme il méritait de l’être, de parler avec
calme de son œuvre et de son talent »... Plus loin, Asselineau affirme que « Gérard était tout simplement un poëte. Un poëte en
qui le poëte absorbait tout : le voyageur, l’historien, le romancier, le dramaturge, le critique et le savant même » ; mais un poète
qui a laissé peu de vers, qu’Asselineau étudie, depuis les premiers essais poétiques de 1826 jusqu’aux « sonnets mystiques » de la
fin, « d’une plénitude, d’une richesse de formes incomparable »...
100
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