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Un des premiers livres illustrés d’après la photographie ?
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[RÉVOLUTION DE 1848].
Journées illustrées de la révolution
de 1848.
Récit historique de tous les événements accomplis depuis
le 22 février jusqu’au 21 décembre 1848, jour de la prestation de
serment du président de la République ; précédé d’un aperçu général
sur les faits qui ont déterminé la révolution de février, accompagné de
600 gravures (…).
Paris, aux bureaux de L’Illustration,
[1848].
In-folio à trois colonnes, cuir de Russie rouge, dos lisse orné,
encadrements de filets dorés et à froid sur les plats, coupes et bordures
intérieures décorées
(reliure de l’ époque).
Édition originale de ce beau livre illustré de centaines
de gravures sur bois restituant les événements de février 1848.
L’illustration est d’un grand intérêt documentaire.
Le musée d’Orsay conserve un daguerréotype daté du 26 juin 1848
montrant “La barricade de la rue Saint-Maur Popincourt après
l’attaque des troupes du général Lamoricière”. Cette photographie a
été reproduite en gravure dans le journal
L’Illustration
puis en page
206 de ces
Journées illustrées.
Ainsi, “cette scène passe pour avoir
été la première illustration photographique d’un reportage dans les
journaux” (catalogue en ligne du musée d’Orsay). On peut supposer
que c’est le cas de la plupart des scènes gravées dans ce volume.
Très bel exemplaire en reliure décorée du temps.
On joint un ensemble de souvenirs de la révolution de 1848 :
- Une bourse de perles de couleurs brodée (15 x 11 cm) portant : “Vive
la nation” et “22-23-24 fév. 1848”. (Usagée).
- Une médaille (3,5 cm) :
Au peuple de Paris, le peuple de Lyon. Avril 1848.
- Une médaille commémorative de la prise de la Bastille. (7 cm).
800 / 1 000
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[RÉVOLUTION DE 1848]. VOISIN (L.T.).
Avis aux électeurs.
La profession de foi d’un ouvrier qui croit que les trois quarts
des hommes pensent comme lui,
mais ils ne sont pas en nombre à
l’Assemblée législative.
Paris, Lacour, 1848
.
Canard in-folio, recto verso sur trois colonnes.
Illustré de trois grands bois gravés : un ouvrier engageant la société de
bien vouloir s’occuper sérieusement des améliorations pour l’avenir – un
ouvrier expliquant le vrai droit au travail – intérieur d’une pauvre famille.
On joint :
- THOMAS (Emile).
Histoire des ateliers nationaux considérés sous le
double point de vue politique et social
(…)
.
Paris, Michel Lévy, 1848.
In-12, broché.
Édition originale. Envoi autographe signé sur la couverture, répété
sur le faux titre : “à monsieur P. Jamet, hommage respectueux de
l’auteur, Emile Thomas.”
Thomas fut nommé à la tête des Ateliers nationaux aux premiers jours
de la république. C’est leur fermeture qui provoqua l’insurrection de
juin 1848.
- BUQUET (J.) , Ernest LUCE, Hector HOREAU.
De l’organisation
des ateliers nationaux,
et de leur application à divers travaux d’utilité
publique et à la colonisation de l’Algérie. Paris, Imprimerie de Pommeret
et Moreau, 1848. Plaquette in-8, broché, couverture imprimée.
200 / 300
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[RÉVOLUTION DE 1848].
-
Biographie des huit gardes mobiles et de la cantinière décorés
sur la champ de bataille, dans les journées des 23, 24, 25 et 26
juin 1848.
-
Biographie des 5 généraux morts pour la patrie dans les
journaux de juin 1848
.
Paris, Alexandre Pierre, 1848.
2 feuilles in-folio, collées sur cartons forts.
Deux placards in-folio illustrés de 14 portraits sur bois. De la
collection de Lord Crawford, avec son cachet portant :
Bibliotheca
Lindesiana.
On joint :
- BALLEYDIER (Alphonse).
Histoire de la Garde mobile depuis les
barricades de Février
. Anecdotes, bons mots, traits de courage et de
dévouement recueillis dans chacun des bataillons des braves enfants
de Paris. Avec l’état nominatif des officiers de chaque bataillon ainsi
que la liste complète des morts et des blessés victimes des 4 journées
de juin. Paris, Pillet, Martinon, Ledoyen et Giret, 1848. Petit in-12,
demi-percaline postérieure, couvertures conservées.
100 / 200
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