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BRUNEAU Alfred (1857-1934) compositeur.
5 lettres autographes signées, 1891-1892, à Oscar Stoumon et
Édouard-Fortuné Calabresi, directeurs du Théâtre royal de la
Monnaie à Bruxelles ; 8 pages in-8, 2 enveloppes.
À propos de son opéra
L
e
R
êve
, d’après le roman de Zola, à
la Monnaie de Bruxelles.
Paris 25 septembre 1891 :
« Jamais le rôle d’Angélique n’a été distribué à
l’Éden à M
me
Duval-Évrard qui devait seulement doubler la créatrice » ; elle ne
pourrait assumer « un rôle aussi important ». Il propos d’aller à Bruxelles pour
mettre au point la distribution et convaincre Mlle Chrétien : « il me semble
que voilà notre Angélique »…
Dimanche soir [décembre]
. Il se félicite de la belle
interprétation du
Rêve
à la Monnaie. Carvalho a promis de le reprendre à Paris
vers la fin janvier : « Il m’a fait entendre Lubert qui sait le rôle de Félicien et
qui remplacera Engel »…
13 janvier [1892] :
« Je ne puis vous dire combien le
succès de Bruxelles me rend heureux, car il est votre œuvre et c’est à vos deux
affections dévouées que je le dois »…
Niort 7 septembre :
« Je n’oublie pas que
vous m’avez affectueusement promis de reprendre
Le Rêve
cette saison. Ah !
Quel plaisir vous me ferez et avec quelle joie je réentendrai mon ouvrage ! »…
Londres 23 octobre :
« La première du
Rêve
est fixée ici à jeudi prochain. Inutile
de vous dire que vendredi matin, je prendrai le train avec bonheur et que je
me fais une fête toute particulière des belles représentations que vous allez me
donner »…On joint une carte de visite au Dr Max, et qqs coupures de presse.
250 / 300
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CARCO Francis (1886-1958).
2 lettres autographes signées,
Luchon
et
Paris
[1931], à Pierre
Varillon, à la Cité des Livres ; 3 pages in-8 à en-tête
Hôtel
d’Angleterre
, et ¾ page in-4 à son adresse.
Jeudi [17 septembre 1931]
. Il termine un livre très important : « Tu aurais
dû me relancer cet été. Les affaires d’édition allant si mal, j’ignorais que
tu avais des souscripteurs et je ne voulais pas, en te donnant mon texte, te
mettre pour ainsi dire en demeure de réaliser une collection dans un moment
défavorable »… à tout hasard, il suggère de donner à composer
Jésus-la-Caille :
« Base-toi sur une donnée de six cents lignes environ pour ce dernier chapitre.
[…] c’est affreux, tout ce travail. Tu veux me faire mourir »… – « Tu me ferais
plaisir en répondant directement à Morand à propos du
Dernier chapitre
.
Même si tu retardes la publication de la collection, écris-lui un petit mot
gentil »…
On joint une L.A.S. et une carte a.s. de Roland Dorgelès.
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