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BEAUX-ARTS.
Lot de 62 lettres ou pièces, la plupart lettres autographes signées,
dont beaucoup adressées à William Bouguereau.
Gus Bofa (3), Pierre Bourgogne, Auguste Boussaton (3), Léon Boussod
(2), Boutelié, Henriette Brown, Vaclav Brozik (2), Carolus-Duran, Paul
Delaroche (3 l. de jeunesse), François Froment-Meurice (2), Daniel r.
Knight (2), William Laparra (6), Frédéric Lauth (2), Charles Léandre
(2), Le Bihan, julien Le Blant, Charles Lefebvre, L. Moricourt, Aimé Morot,
Henri Motte, Charles-Lucien Moulin (6), Alexandre Nozal (5), Claudius
Popelin, Schenck, j. Scherrer, Félicie Schneider, Victor Schnetz, François
Schommer (2), Georges Scott, P. Sébilleau, Alexandre Segé (2), Émile
Wauters, Yan’Dargent (2).
400 / 500
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BERNHARDT Sarah (1844-1923) actrice.
Lettre autographe signée, [octobre 1885 ?], à son filleul Maurice
Perronnet ; 4 pages in-12 à ses chiffre, devise et emblème.
Elle est désolée de savoir son « adoré petit filleul » malade : « cela a beaucoup
attristé ma fête. Soigne-toi bien mon petit Maurice. Travaille bien mais pas
trop cependant et prends de l’exercice. Ton parrain vient ce soir m’embrasser.
je vais lui dire qu’il faut qu’il te promène à cheval tous les jeudis. je t’embrasse
de toutes les forces de ma tendresse pour toi et elle est énorme ma tendresse et
comme tu es très faible voilà qu’elle va te jeter par terre »… Elle donne aussi
des baisers à sa jolie maman et à son papa. « je compte sur toi pour me prévenir
quand sera la 1
ère
de ton père »…
150 / 200
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BISMARCK Otto von (1815-1898).
2 lettres signées et 4 lettres autographes signées, Berlin 1866, au
comte de Barral ; 6 pages in-8 et 3 pages in-4 ; en français.
Correspondance relative à la négociation et la signature
du traité d’alliance entre l’Italie et la Prusse (8 avril 1866).
[Le diplomate Jules Camille de Barral de Montauvrard
(1815-1880) représentait l’Italie à Berlin.]
18 mars 1866
: le général Govone sera reçu le lendemain par « Sa Majesté le
roi, mon auguste Maître »…
1
er
avril
: le roi a conféré l’ordre de l’Aigle rouge
à Barral, et à d’autres membres de la Légation du roi d’Italie…
Lundi :
« Des
télégrammes de Londres et de Paris parle d’une battaille qui aurait eu lieu
hier à Verone »…
Mercredi :
il viendra chez Barral pour faire la connaissance
du général, car « les visites que je fais sont moins contrôlées que celles que je
reçois »…
Dimanche :
il s’inquiète de le savoir indisposé. « j’ai lieu de croire que
nous pourrons signer après-demain, et que je serai à même de vous prouver par
le fait que mon hésitation à engager ma parole pour la signature à quinzaine
ne tenait pas à une indécision de
notre
part, mais à ma connaissance de la
lenteur de l’Allemagne officielle ». Tenant compte des obligations du comte
de Montgelas, et malgré sa « répugnance contre les heures matinales », il
propose de fixer la signature mardi matin… – Il le prie de venir le voir « tout
de suite »…
2 000 / 2 500
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