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

.
IRLANDE
. M
ANUSCRIT
,
Proofs of the Ô Mullally Pedigree
, 1778 ; cahier grand in-fol. de 14 pages
plus qqs ff. blancs, cartonnage papier marbré (usagé).
 ⁄ 
Manuscrit transcrivant des tables généalogiques, lettres de noblesse et documents, concernant les familles
O’N
AGTIN
et O’M
ULALLY
ou L
ALLY OF
T
ALLYNADALY
alias
T
ULLYMULLALY
; avec certificats et sceaux de Charles
O’Conor de Belanagar, du Lord Maire de Dublin, d’archivistes et notaires publics, du marquis de Noailles,
ambassadeur près de S.M. britannique, etc., et traductions françaises par l’abbé D
ESFRANÇOIS
, interprète du Roi, à Paris
en 1778.
O
N JOINT
des
LETTRES DE NOBLESSE
sur vélin, signées par Jacques Tyrry A
THLOM
, héraut des armes et garde armo-
rial de Sa Majesté britannique Jacques III, constatant la noblesse de la famille d’Ô C
ARROLE
, avec armoiries peintes
(Saint-Germain-en-Laye 24 mai 1714 ; parchemin 61 x 25 cm, un peu usagé) ; plus une brochure impr. extraite des
Archives du Royaume
consacrée à la noblesse de la famille D
ILLON
(1819, avec envoi au marquis de Lally-Tolendal).

.
Camille JORDAN
(1771-1821) homme politique. 3 L.A.S., 1810-1820, à Trophime-Gérard
de L
ALLY
-T
OLENDAL
; 4 pages in-4 ou in-8, adresses.
 ⁄ 
Lyon 16 juin 1810
, à l’« ancien membre de l’Assemblée constituante », à Bruxelles. Mme de S
TAËL
a dû le prévenir
qu’un libraire lyonnais [B
ALLANCHE
], « ami particulier de Chateaubriand » et éditeur du
Génie du Christianisme
, mé-
dite une édition complète bilingue de C
ICÉRON
. « Au nom de Ciceron votre souvenir s’eveille naturellement. J’ai parlé
à ce libraire qui est mon ami de vos travaux sur cet auteur, de vos traductions de ses oraisons que je ne connais pas,
mais que j’ai entendu extremement vanter. Là-dessus il s’est enflammé d’un vif desir que vous voulussiez bien pren-
dre interet à son entreprise, l’aider de vos conseils, disposer en sa faveur de vos traductions »…
Ce 26 [1820]
. Il a parlé
avec R
OYER
-C
OLLARD
et G
UIZOT
de leur correspondance avec de S
ERRE
[Pierre-François, comte de Serre, garde des
sceaux, qui a renvoyé du Conseil d’État les susnommés et Jordan], et ils sont d’avis de n’en laisser prendre aucune copie
afin d’éviter toute publication, « peut-etre alterée », qu’on leur imputerait. Jourdan fait une exception à son engage-
ment en adressant une copie à son ami, « sous la condition expresse imposée à votre loyauté qu’après l’avoir lue sui-
vant votre desir à Madame d’Henin et à votre societé intime vous me la renverrez demain sans en avoir laissé prendre
ni gardé de copie »…
Samedi [1820]
. Il redemande la copie de la lettre, s’estimant « obligé à suivre la resolution conve-
nue avec mes collegues de disgrace »…
O
N JOINT
un exemplaire du discours prononcé sur la tombe de Camille Jordan par le comte de S
AINTE
-A
ULAIRE
,
avec L.A. d’envoi.
