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
compris dans la « Famille Royale » et observe « qu’en France, il n’y a de
régnant
que le Roi, & que les Princes de la
branche aînée, ne régnant pas plus que ceux des branches cadettes, il ne peut y avoir de
branche régnante
»…
19 mai
,
sur la mort d’Étienne-Augustin de W
AILLY
, et sa succession au Collège Henri IV : « ce Collège est du petit nombre
de ceux dans lesquels l’ordre n’a jamais été troublé un instant, & cette circonstance remarquable avait fort
contribué à me le faire choisir pour y envoyer mon fils »…
17 juin
: « Ma mère est dans un état affreux, le sait &
n’en convient point. Elle est d’un calme & d’une sérénité angélique & parfaite […] elle ignore que nous sommes tous
les trois dans une petite maison près de sa porte »… [elle meurt le 23 juin].
13 septembre
: « Je vais en Auvergne avec
ma sœur qui vient d’acheter de Mr de Praslin le château célèbre par la mort de Duguesclin & les amours de Bayard,
& quand on devient
Dame de Randan
, il faut au moins y avoir été. Je crois bien que ce château à souvenirs dont les
murs de briques ont six pieds d’épaisseur, n’est plus qu’une espèce de masure, mais la forêt de Randan est contigüe
à la forêt de Montpensier qui nous appartient encore & qui nous vient du Connétable »…
14 novembre
, au sujet d’un
travail de Lally qui « ne sera vu que du trio, jusqu’à ce que les trompettes des Journaux le proclament à toute la
France. […] Il était digne de vous d’avoir relevé le style de l’adresse, & de lui avoir donné ce caractère qui convient
à la dignité de ceux qui parlent, de celui qui reçoit, aussi bien qu’aux sentimens de ceux qui ne disent rien, mais qui
jugent. Nous vous remercions tous de tout notre cœur de ce que le vôtre vous a dicté sur nous »…
22 décembre
, ils sont dans l’attente de l’accouchement (le duc d’Aumale naîtra le 16 janvier) ; « notre horizon
politique se rembrunit cruellement » sur les affaires d’Orient : entrée de l’armée russe en Turquie, massacre des
chrétiens à Constantinople suivi d’une révolution dans laquelle le Grand Seigneur a péri, etc.
31 juillet
1822
, au sujet
du canal de l’Ourcq : « vous verrés, si, après un tel engagement prononcé en face de la France, on peut donner une
apparence de légalité à la suppression totale d’une navigation dont la conservation a été si solemnellement
promise »…
2 août
: « Nous sommes tous, & moi particulièrement, bien touchés du noble effort que vous avés fait
ajourd’hui en faveur de mes droits. Je n’en attendais pas moins de votre cœur »…
3 août
, au sujet du canal de l’Ourcq,
il faut forcer la Ville de Paris « à respecter mes propriétés, & à ne pas sacrifier les intérêts du commerce & de Paris
lui-même, à la rapacité de quelques spéculations personnelles » ; la Préfecture est « associée à la
spéculation »…
17 août
, invitation à l’ouverture de la salle restaurée de la Comédie-Française avec T
ALMA
et Mlle
Mars ; pour le canal de l’Ourcq, il a fait assigner le Préfet, et « tout le monde sait qu’il y a procès »…
19 août
, il
annonce avec fierté les bons résultats scolaires de son fils…
14 septembre
, envoi d’« un nouvel échantillon des
violences préfecturales »…
22 septembre
: « graces à l’équité de Mr de V
ILLÈLE
& au zèle qu’il y a mis, l’affaire de
l’Ourcq va se terminer à ma pleine satsifaction, & déjà nous avons posé les bases d’un Traité entre la Ville de Paris
& moi »…
4 décembre 1823
, invitation à la première de
L’École des vieillards
de Casimir D
ELAVIGNE
5 mars
1824
:
les
Mémoires
du duc de M
ONTPENSIER
sont « bien réellement l’ouvrage de mon frère », et il ne faut pas s’en alarmer,
car « il n’y a dans cet écrit que ce qui peut honorer le cœur & l’esprit de l’auteur autant que sa piété filiale »…
11
juin
, au sujet d’un concert…
5 juillet
, recommandation de D
ELAVIGNE
, « sur les rangs pour l’Académie »…
22 août
,
condoléances à la mort de la princesse d’Hénin.
26 septembre
[dix jours après l’avènement de C
HARLES
X] : « Je suis
très reconnaissant des bontés du Roi. Vous savés que je n’ai jamais rien demandé quant au titre. […] Je ne me suis
refusé qu’aux humiliations de l’étiquette » ; ni le duc de Richelieu, ni l’abbé de Montesquiou n’y pouvaient rien :
« C’était immuable, & je vous ai souvent dit pourquoi. Aujourd’hui c’est heureusement tout autre chose, il y a l’in-
tention & le desir d’être bienveillant »… Du reste, « je ne demande rien que de voir la France heureuse & contente,
le Roi sur le thrône, & moi où je suis […] sous le toit paternel du Palais Royal ! »…
7 juillet
1825
, il veut réparer sa
« faute involontaire » après avoir vu le marquis « sans croix de St Louis sur les bancs de l’Institut », et le prie de venir
au Palais Royal : « je serai bien heureux de vous donner l’accolade & de vous armer chevalier »…
30 décembre
(mort
du Tsar A
LEXANDRE
I
er
) : « le changement d’un Autocrate à un million de soldats présente toujours des conséquences
que nul ne peut calculer. Dieu veuille qu’elle soit utile à ces malheureux Grecs dont je porte la cause dans mon
cœur »…
10 février
1826
, sur l’avancement de l’affaire de son indemnisation…
18 mars
, remerciant le président de
la Commission de liquidation de l’indemnité, après l’équitable décision ; visite d’un vétéran qui
combattait sous ses ordres à Nerwinde : « J’ai cru encore entendre le bruit de la lame du sabre d’une de mes
ordonnances fracassée par un boulet qui le frappa au cœur »...
13 mai
, revirement dans l’affaire d’indemnisation…
29 juillet 1827
: « La trinité de Neuilly […] a reçu votre aimable félicitation sur son succès Bizique, & vous la rend
avec une double exultation sur le triomphe de votre opinion »…
O
N JOINT
7 minutes ou copies de lettres de L
ALLY
-T
OLENDAL
ou du duc d’Orléans.