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
Antoine-Louis H
ENNEQUIN
(réflexions sur la pairie), Claude-Louis duc de L
A
C
HÂTRE
(4), comte de L
A
L
UZERNE
,
vicomte de L
A
R
OCHEFOUCAULD
(2), Louis-Nicolas L
EMERCIER
, duc de L
UXEMBOURG
, Jean-Baptiste comte L
YNCH
(en faveur de colons de Saint-Domingue), comte de M
ARCELLUS
, maréchal M
ARMONT
duc de Raguse (plus sa
Réponse
impr. à la proclamation du Golfe de Juan, Gand 1815), comte de M
ESNARD
(4, comme premier écuyer de
la duchesse de Berry), comte M
OLÉ
(3), comte M
OLLIEN
, maréchal M
ORTIER
duc de Trévise (en faveur de
Sevastopulo), marquis de P
ASTORET
(5, dont une sur la transmission de la pairie au marquis d’Aux-Lally), baron
P
ORTAL
(2), comte P
ORTALIS
(plus 2 minutes de Lally, dont une très longue et intéressante sur les Jésuites), Auguste
R
AVEZ
, comte de S
AINT
-P
RIEST
, Charles-Louis de S
ÉMONVILLE
(7, dont une sur la « grande affaire » d’asseoir la
pairie sur « un titre positif : dotation », 1819), Joseph comte S
IMÉON
(4, dont une de 1827 sur la loi électorale), Ca-
mille comte de T
OURNON
-S
IMIANE
(se félicitant du nouveau traité d’Aix-la-Chapelle et du départ des Alliés, 1818),
maréchal de V
IOMÉNIL
. On joint une opinion impr. du maréchal J
OURDAN
(1820).
.
Charles de PEYRONNET
(1778-1854) homme politique et ministre. 7 L.A.S., Paris 1822-1826,
au marquis de L
ALLY
-T
OLENDAL
, avec une L.A. (minute) de L
ALLY
-T
OLENDAL
à Peyronnet ;
14 pages in-4 ou in-8.
 ⁄ 
`
4 mai 1822
. Lally supplie le garde des Sceaux de soutenir la demande de grâce de S
IREJEAN
, condamné à mort par
le conseil de guerre pour son rôle dans le complot de l’école de Saumur ; il rappelle le précédent d’une grâce
éclatante du bon roi Robert, fils de Hugues Capet : « indépendamment de l’effet général que produirait un pareil
acte de clémence, il aurait un effet particulier & immédiat, celui d’écarter des élections les choix révoltans, de
contenir la meute des enragés, d’éclairer le troupeau des aveugles, et de fortifier l’universalité des gens de bien
fidèles »… – Le ministre répond aussitôt que la lettre l’accable de douleur : « Ce que vous me demandez n’a jamais
dépendu de moi & ne dépend plus de personne »…
29 août 1825
. Il renvoie les pièces communiquées par Lally et
ajoute le produit d’une collecte faite en famille : « On ne s’est point informé de quelle nation était
M. S
EVASTOPULO
»…
31 janvier 1826
. Il remercie d’un ouvrage, mais regrette un peu la conduite de Lally ; il
aurait préféré « que le bruit s’en répandît naturellement, insensiblement, par les voies douces et modestes de la
confiance ». C’est ainsi qu’il avait agi pour lui. « La carrière vient de s’ouvrir. Elle sera longue et épineuse pour moi.
Mais je compte sur votre appui et sur votre suffrage, car je n’entreprends rien qui n’ait pour objet de constituer la
famille et d’affermir nos institutions »…
28 août 1826
. Il recommandera toujours les affaires auxquelles le marquis
s’intéresse, et l’écho de Neuilly [Louis-Philippe, duc d’O
RLÉANS
] le pénètre de reconnaissance et de joie : « Je ne le
mérite pourtant que par mes sentiments, et non par mes actes ; car la chose etait simple, claire et juste comme la jus-
tice et la lumière mêmes »…
6 décembre 1826
. Il eût aimé lui dire en personne « que j’ai été charmé de pouvoir mé-
tamorphoser en conseiller, l’auditeur qui était honoré de votre suffrage ; que j’aime beaucoup V
ILLEMAIN
et que je
travaillerai de tout mon pouvoir au succès de l’affaire qui l’intéresse ; enfin que j’inscrirais bien volontiers M. de La
Roche-Tolay sur la liste déjà un peu longue des personnes qui voudraient succéder à M. Maillard, si j’avais la
certitude qu’il remplît les conditions prescrites par l’ordonnance du 26 août 1824 »…
Samedi
. Il renvoie les pièces
que le marquis lui a confiées, en exprimant ses regrets : « mes vœux étaient d’accord avec les vôtres. […] je vous
remercie du fond du cœur, de m’avoir procuré la satisfaction de lire des choses si justes et si noblement exprimées.
Il y a un chapitre de Montaigne que je voudrais vous prier de lire, mais je n’ose pas »…
O
N JOINT
une L.A.S. du secrétaire général du ministère de la Justice, Frédéric Dombidau de C
ROUSEILHES
,
annonçant une offrande du garde des Sceaux ; plus la minute corrigée d’une lettre de Lally-Tolendal au comte de
Peyronnet, garde des Sceaux (18 août 1824), réclamant « ma Saint-Louis », avec l’ordonnance de transmission de
pairie héréditaire promise par Louis XVIII et Richelieu, avec un passage « sur les services distingués et les malheurs
injustes de mon père »…
.
Jules, prince de POLIGNAC
(1780-1847) ambassadeur et ministre. 4 L.A.S., 1820-1826, au marquis
de L
ALLY
-T
OLENDAL
; 6 pages et demie in-4 ou in-8, une adresse.
 ⁄ 
[Paris] 13 juin 1820
. « Demain ou après-demain […] on réunit la Chambre pour une communication du
gouvernement : j’espère que mon noble collègue sera prêt et qu’il nous lira son rapport sur une cause digne de son
éloquence puisque c’est celle du malheur »…
Londres 30 septembre 1825
. Le protégé de son collègue n’a pas laissé
son adresse, mais Polignac tâchera de s’en informer auprès de C
ANNING
: « je serai charmé de contribuer à soulager
son malheur ; je suis père et je comprends toutes les angoisses que son cœur doit éprouver »…
7 octobre 1825
. Il a
vu son « protégé grec », s’est inscrit sur sa liste et a parlé en sa faveur au Foreign Office ; il tient à sa disposition un
« faible secours » de 250 francs…
26 mai 1826
. Il a encore recueilli la somme de 20 livres sterling, c’est-à-dire 500
francs, pour son protégé S
EVASTOPULO
: « j’espérais obtenir davantage ; mais la détresse dans laquelle se trouvent une
multitude d’ouvriers en Angleterre a épuisé toutes les bourses »…