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126. Important dossier de travail de Ginette GUITARD-AUVISTE concernant René BEHAINE. Constitué des pièces
suivantes :
- 3 lettres de Madame Sisley HUDDLESTON à Guitard-Auviste évoquant Béhaine
- Une photo de Béhaine à Villefranche/s/mer
- Une importante lettre de Béhaine datée du 9 janvier 1932
- Une lettre de Maurice MAGRE à Béhaine
- 2 lettres de Viviane SMITH à Guitard-Auviste évoquant Béhaine (Viviane Smith sera l’auteur de la première thèse de
Doctorat d’Etat à la Sorbonne sur Béhaine)
- 1 longue lettre (signature non lisible) parlant de Béhaine
- 10 pages de notes de travail de Guitard-Auviste suite à la lecture de la saga de Béhaine
- Plusieurs dizaines de coupures de presse de toutes les époques concernant Béhaine et ses livres
- Tapuscrit original avec quelques corrections manuscrites du texte de Albert FEUILLERAT (beau-frère de Paul Bourget
et Professeur de littérature à l’Université de Yale) ; (L’œuvre de René BEHAINE) (35 pages grand in-8)
- Ginette GUITARD-AUVISTE avec Silvain MONOD seront les animateurs de la Société des amis de René BEHAINE
et elle envisagera longtemps d’écrire une biographie de l’écrivain après l’avoir fait redécouvrir dans les années 60 à la
suite d’un important article paru dans la revue Les nouvelles littéraires en 1966. 300/400
127. Ensemble de 17 lettres ou cartes postales manuscrites signées de René BEHAINE à la journaliste et écrivain anglaise,
Sisley HUDDLESTON. Fervent lecteur des livres et articles de la journaliste il l’a complimente tant sur le fond que sur
la forme de ses textes. Il lui parle aussi de ses propres écrits et de ses passions politiques (« ils vont encore fêter Valmy »…
« Avez-vous lu le livre de Taittinger et Paris ne fut pas détruit, très intéressant » L’A.F et la famille DAUDET), de ces
rencontres (le Pince de Monaco) de ses écrits et de ses déboires pour trouver un éditeur et faire parler de lui dans la presse
(Robert Poulet dans Rivarol et de ses soutiens (de BENOUVILLE, Jacques GUERIN, Yves GANDON, Robert MAL-
LET, GUITARD-AUVISTE…). 300/400
128. DEON Michel : Ensemble de 3 belles lettres manuscrites signées (2 in-8 recto-verso et une in-12) adressées par
Michel DEON à Ginette GUITARD-AUVISTE. Il lui parle de Chardonne, de leurs souvenirs communs au Portugal ; « il
n’avait jamais rien vu d’aussi beau. On lui avait montré un Portugal monumental et jamais le pays » puis il lui parle avec
émotion d’un souvenir de jeunesse qu’il souhaite retrouver seul lors d’une escapade à la posada d’Obidos. Au retour
Déon cite son ami ; « j’ai renoncé sur place et nous sommes repartis. Maintenant, je ne penserai plus à elle, je suis allé
jusqu’au bout. Il n’y a pas de regrets à avoir ». Enfin, il se remémore leurs souvenirs communs à Spetsaï en Grèce. Dans
la troisième et dernière lettre écrite de Tynagh en Irlande, Déon revient sur le souvenir de Chardonne à Olidos et sur la
servante que Chardonne chercha à retrouver ; « elle avait été une artiste de music-hall assez connue et Salazar qui n’était
pourtant pas du genre à fréquenter tous les soirs le concert Mayol, avait beaucoup d’admiration pour elle ». 250/300
129. Ensemble de 24 lettres manuscrites signées de Paul GERALDY à Ginette GUITARD-AUVISTE. Echelonnées de
1953 à 1975, Paul GERALDY évoque en particulier son ami Jacques CHARDONNE et leurs relations ( « Son amitié comme
son amour ce n’est pas d’assimiler l’autre, de le dissoudre. Le merveilleux est d’être deux, l’autre à la fois et soi… »), au
sujet de « l’Epithalame », Il vise le prix Goncourt, mais on ne donne pas le Goncourt à un éditeur… Mais Chardonne n’a
pas eu le prix Goncourt, simplement parce que le jury s’est trompé. Ça lui est arrivé quelque fois ! ainsi que de leurs
amis communs (Béhaine), Morand ( « bien sûr, l’œuvre de Morand est un moment, une face du monde (Milady) et de tout
les temps, sans âge, jeunesse éternelle »… « Dans son œuvre Morand se fuit. Dans Milady, il se trouve ») , Colette
( « aucun critique dramatique n’a jamais su parler des acteurs comme Colette. Elle en parlait comme parle un éleveur
de ses chevaux de courses, comme elle parlait elle-même, des chiens, des chats , des bêtes ») et de lui-même et de son
œuvre (« Si je ne suis pas un magicien ? Si bien sûr ! » ). Soit 24 lettres et un poème manuscrit. 300/400
130. Ensemble de 14 lettres manuscrites signées et adressées à Ginette GUITARD-AUVISTE. La plupart assez longues,
évoquent Chardonne ou Morand : André BAY, Marcel ARLAND, Pierre de BOISDEFFRE (1 lettre dactylographiée),
Alain PEYREFITTE (1 lettre dactylographiée), Ghislain de DIESBACH (1 lettre dactylographiée), Jacqueline PIATIER,
Jean GUITTON, Félicien MARCEAU (2), François NOURISSIER (3 dont 2 dactylographiées), Jacques BRENNER et
Maurice DELAMAIN. 300/400
LETTRES, AUTOGRAPHES, MANUSCRITS APPARTENANT À DIVERS
131. Ensemble de 19 photos d’écrivains et d’hommes publiques : Jean Louis Barrault (avec dédicace), René Char (2),
Georges Courteline, Louis Ferdinand Céline (retirage), Charles de Gaulle, Jacqueline Delubac (avec dédicace),
Geneviève Félix (avec signature), Général Montgomery, Suzanne Normand (2 dont une de Krull), Maxence Van der
Meersch (dédicacé), une non identifiée et dédicacée, une autre avec long envoi à André Maurois, 5 portraits du même
personnage en photos d’époques dont une de Nadar. 300/400
132. Emile HENRIOT : Deux importants manuscrits de textes poétiques écrits dans la résistance et adressés à Jacques
DEBU-BRIDEL. « Résistance de la poésie » (3 pages in-8 à l’écriture serrée, non signée) et « La paix des champs »
(2 pages in-8 à l’écriture serrée, signée). 150/200
133. J.K HUYSMANS : Lettre manuscrite signée (Une page in-12 ). Huysmans précise à son interlocuteur qu’ayant rédigé
un article dans la revue Indépendante où il « célèbre l’album de Meudon. Il me semble donc bien difficile de rédiger la
note de la revue Contemporaine ». 300/400
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