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LETTRES ET MANUSCRITS
120. Lot de 57 lettres manuscrits ou tapuscrites d’écrivains :
Lévis-Mirepoix, Carlo Rim, Hélène Vacaresco, Andrée
Sikorska (6), Alfred Naquet, André Maurois (2), Hélène Morange, Amélie Murat , B.Guillemain, Desvignes du Dézert,
Marguerite Soleillant, Emile Henriot, Aicard, Jean Anouilh, Henri Béraud, Paul Bourget, André Chamson (2), Rosny
Aîné (4), Francis Carco, Pierre Descaves, Edouard Estaunié, Robert Francis, Robert de Montesquiou, Coquelin Cadet,
G.Hugo, Eric de la Varende, Pierre Monnier, Ricardo Paseyro, Cyril Fleischman, Jean Lessay, Henry Troyat, Jean
Dutourd, Jacques Hebertot (3), Gabriel Matzneff, Jean d’Ormesson (4), Francis de Miomandre, Jacques de Lacretelle,
Claude Mauriac (2), Jules Romains, Gustave Thibon (2).
250/300
121. Bel ensemble de 19 lettres tapuscrites
signées ou manuscrites de Henry de Montherlant
à la même personne de 1955 à 1971.
250/300
122. Lot de 63 lettres manuscrites de journalistes, hommes politiques, artistes :
Françoise Cailleux. (2 dessins), Adry de
Carbuccia, Charles de Chambrun, Henry Decoin, André Leval, cartons d’invitation diners Présidence de la République
(3), Docteur Ménetrel, Henri de Waroquier, Albert Mérat, Mlle Cerny, P.Gentiron, Claude la brune, Désiré Lemerre, René
Goblet, Ernest Leggus, Paul Doumer, Gustave Rivet, Edouard Loewy (3), Marc Laudelout (3), A.Aelberts, Jacques
Brenner, Bernard de Fallois, Antoine Pinay (2), Valery Giscard d’Estaing (2), Reine Fabiola de Belgique, Comte de Paris,
Philippe de Saint-Robert (2), Pierre Sipriot (4), Paule d’Arx (6), Robert Gallimard (2), Gabriel Marcel, Gaston Palewski
(3), Françoise Giroud, Alain Peyrefitte (3), Arthur Conte, Secrétariat des Affaires Etrangères du Vatican (2), Georges
Bonnet, Georges Bougin, Joseph Rosselli.
200/300
123. Importante correspondance de l’écrivain René BEHAINE à Ginette GUITARD-AUVISTE.
Constituée de 44 lettres et cartes postales manuscrites signées (dont 8 de son amie Renée DAVIS).
René BEHAINE, écrivain français publia, dès son premier roman, une saga longue, dense et volontairement dirigée
contre l’institution bourgeoise représenté par le mariage arrangé. Rédacteur principalement de la série de
« L’histoire
d’une société »
en 16 volumes qui fit dire aux critiques de l’époque, et en premier lieu à Léon DAUDET que sa prose
valait celle de Proust. Tout comme Proust mais aussi Chardonne, il voulut décrire la société de son temps, sur laquelle il
portait un regard aiguisé et un jugement implacable. Il fut soutenu dans sa démarche tout au long de son existence par
certains critiques avisés (Daudet, Feuillerat, Haedens, Gandon, Soleil) et par de riches mécènes (de BENOUVILLE,
Jacques GUERIN) dans cette importante correspondance l’on retrouve les principaux chevaux de bataille de Béhaine
mais aussi ses doutes quant à son œuvre et à sa reconnaissance.
Echelonnées sur 11 années de 1955 à 1966 ces lettres sont riches quant au fond et à la forme, abordant différents thèmes
(l’écriture, les mécanismes de son œuvre, la politique, l’amitié, l’amour, la fidélité des animaux, la religion…) et évo-
quant de nombreuses relations ou œuvres de confrères (Chardonne en premier lieu mais aussi Monod, de Bénouville,
Eluard, Robert Poulet, Carmen Tessier, la famille Daudet).
400/500
124. Ensemble de 7 lettres de Silvain MONOD à Ginette GUITARD-AUVISTE.
Complétés de 2 lettres de
René BEHAINE
à Silvain Monod et d’un important manuscrit de René BEHAINE
Silvain MONOD, Frère de Samuel MONOD écrivain et éditeur sous le nom de Maximilien VOX et de Théodore
MONOD, le célèbre explorateur, fut un héros de la première guerre mondiale et sera administrateur des colonies dans
l’entre-deux guerres. Ami intime de René BEHAINE, c’est à ce titre que Ginette Guitard-Auviste qui préparait un
ouvrage sur l’auteur de
« L’histoire d’une Société »
le sollicita.
Les deux lettres de Béhaine sont adressées à Monod en 1925 (6 pages in-12) et 1933 (2 pages in-12). Il et lui parle de
ces mécanismes littéraires et de ces lectures (Proust en particulier qu’il analyse en détail) et lui explique ces démarches
pour faire connaître ces premiers textes. Dans les 7 lettres à Guitard-Auviste échelonnées de 1955 à 1987, Monod lui
parle de son ami Béhaine, de l’importance de son œuvre même si elle n’est pas reconnue, des relations de Béhaine avec
Léautaud et des mécanismes d’écriture et de vie de l’auteur
« il souffrait de solitude… »
.
Enfin, Monod, dans une petite lettre offre à Ginette Guitard-Auviste un important texte manuscrit qu’écrivit
René BEHAINE dans
« O peuple infortuné »
sous le titre de :
« les bêtes martyres »
. Constitué de 15 pages in-4
et faisant partie du 11
ème
volume de la formidable saga de Béhaine, L’histoire d’une société, l’auteur y traite du
sujet de prédilection de Léautaud, les animaux et le détachement des hommes qui aiment les animaux vis-à-vis de
leurs semblables.
300/400
125. BEHAINE René : Manuscrit inédit
de 8 pages in-8 écrites sur papier d’écolier et signé. Intitulé L’homme et l’arbre, il
fut écrit dans les années 30 et jamais publié. Projet de scénario de film il constitue un précieux témoignage sur les pre-
mières années d’écriture de l’auteur de
« L’histoire d’une société »
qui semble là s’être amusé en sortant de ces écrits
habituels. Alternant des scènes en Norvège, en France et en Algérie. Histoire d’un arbre protecteur, de sa naissance, en
passant par la première guerre mondiale et les tranchés où il joue son rôle de protection vis-à-vis d’un soldat, jusqu’à sa
mort , transformé en bois de cercueil pour abriter la dernière demeure de ce même soldat. Véritable ode à la nature et
texte écologique avant l’heure, Béhaine y fait apparaître ces propres expériences (la guerre et les tranchées) et les lieux
qui lui sont chers (la France et l’Algérie).
500/700
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