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Salins de Peccais (Languedoc, Provence)
Salins de Peccais (Gard). Grand plan des salins, avec le projet du nouveau canal. XVI
e
siècle (ou début XVII
e
?).
Feuille de parchemin (
58
x
58
cm), aquarellée.
joint : • Lettres de Louis XIII (
1634
), parchemin scellé. • quelques feuilles manuscrites XVIIIe, affiche (an
7
) • brouillon de Mémoire : « L’Enclos de
Peccais est entouré de chaussées qui y retiennent l’eau qu’on y introduit, ou qu’on en fait sortir par les martellières appellées vulgairement varcignes,
ou écluse. Cette eau n’a dans l’origine d’autre degré de salure que celle de la mer, mais étant renfermée dans l’enclos de Peccais, l’ardeur du soleil fait
évaporer la partie acqueuse et le sel reste... » (XVIII
e
s.).
Sur le plan sont figurées, de part et d’autre du Petit Rhône, les habitations suivantes : mas de Taule Messe d’Arles, mas de Coute, cabane de Capene
[actuellement : Capette], port de la Seude, mas de Bibion, mas de Gestivel, mas de Levies [actuellement : mas de Liviers], for(t) de Souveral
[actuellement : Sylvéréal], cabane du Caratier, Lavernède, cabane de Petit, cabane de Verdier. En bas du plan se voit une figuration sommaire d’Aigues
Mortes.
Le projet de canal fut réalisé depuis, sous le nom de Canal de Peccais à Sylvéréal. Les méandres qu’il coupe forment actuellement la limite départementale
entre le Gard et les Bouches du Rhône (Provence & Languedoc).
Les salins de Peccais, jouxtant Aigues Mortes, sont les plus anciens salins de la Méditerranée. Créés dès l’antiquité romaine, ils appartinrent dès
1290
au roi de France, et n’ont cessé d’être exploités jusqu’à nos jours.
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