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228. ARLAND
Marcel [Varennes-sur-Armance, 1899 - Brinville, 1986], écrivain français.
Lettre autographe signée, adressée à Henri Amouroux. 30 juin 1952 ; 2 pages in-8°. En-tête gravé à son adresse à Brinville. Belle
lettre concernant son ouvrage
La Consolation du voyageur
, paru chez Stock, Delamain et Boutelleau en 1952. «
Je vous remercie
vivement de votre article dans Sud-Ouest. Je le trouve très lucide et fort bien venu, sans toutefois penser que
La Consolation
soit
“destinée à évoquer les charmes d’un village” (je crois qu’il s’agit de tout autre chose). » Il émet une réserve sur une autre citation
dans cet article sur une phrase qui était pleinement justifiée en 1946. «
J’aime à reconnaître l’indépendance de la critique, autant
que je me fais un devoir d’en signaler, le cas échéant, les défaillances
».
100/150
229. AUPHAN
Gabriel [Alès, 1894 - Versailles, 1982], officier de marine.
Ensemble de trois lettres autographes signées, adressées à M. Amouroux :
— 13 août 1981 ; 2 pages in-4°. «
Battet. Battet était un de mes fistons. On se tutoyait. Nous avons toujours été très amis. En nov.
42, retour des Antilles, il était chef de cabinet de Darlan, commandant en chef des forces armées. C’est à ce titre qu’il a déchif-
fré, à Alger, mes messages privés.
[…]
. Gouanin. La marine est un corps hiérarchique : quand un chef affirme quelque chose,
on ne demande pas à son subordonné si c’est vrai. La déposition du C.V. Archambeaud au procès Pétain suffisait à la vérité,
puisque je ne pouvais pas comparaître moi-même.
»
— 26 novembre 1981 ; 2 pages in-8°. «
J’ai trop de considération pour vous, pour ne pas m’étonner du titre
Les passions et les
haines
que vous avez donné, comme caractéristique, à la période avril-décembre 1942.
[…]
La guerre civile, qui finalement a
gagné en semant le marxisme dans le monde, est venue de Londres, dès juin 1940, et pas d’ailleurs. De même la photo de la
couverture (des petites juives marquées de l’étoile jaune) publiée sans commentaire laisse croire qu’à Vichy on ne s’occupait que
des juifs alors que je n’en ai jamais entendu parler autrement que par des racontars de journaux.
»
— 8 janvier ; 2 pages in-8°. «
Je viens de faire plusieurs jours de retraite à Solesmes pour m’imprégner d’elle, je veux dire pour
lire, la plume à la main, les décrets conciliaires promulgués, non la mousse journalistique (excusez le mot, il ne vise par votre
Sud-Ouest
) et pernicieuse dont, trop souvent, on les a entourés.
»
200/250
230. AUTOGRAPHES
.
Ensemble de correspondances adressées à Henri Amouroux. 240 lettres ou cartes autographes signées ou lettres et cartes signées
(parfois plusieurs lettres du même). Textes intéressants.
Albert Memmi, général Hering, Jacques Chancel, Elie Wiesel, Hervé Bazin, Bernard Privat, Jean-Louis Barrault, Robert Sabatier,
Amiral Auphan, Jacques Isorni, Jean Freustié, Weygand, André Soubiran, Jean-André Faucher, Jean Lecanuet, Pierre Ambrogiani,
Jean Rostand, Robert Aron, Georges Bidault, Georges Bonnet, Pierre Mendes France, C. Chavanon, Robert Lacoste, Léon Bérard,
Henri Massis, Jacques Chastenet, Alfred Fabre-Luce, François Nourissier, André Maurois, Saint Loup, Pierre de Chevigné, Fabien
Lacombe, Gilbert Cesbron, Claude Roy, Général Gracieux, Georges Blond, Druon, R. Margerit, Robert Laffont, Edmond Michelet,
Bidault, Armand Lanoux, J. Peyré, Louis Emié, Decaris, Noël Sauzey, Sidney Stewart, La maréchale de Lattre, J. Chaban-Delmas,
Alain Bosquet, Pierre Clostermann, Bertrand de Jouvenel, Pierre Gaxotte, Maurice Nadeau, Léon Chadé, Michel Marly, Const-Virgil
Gheorghiu, Georges Duhamel, Albert Paraz, Pierre Horay, R. Guérin, Pierre Viaud, René Defez, André Berry, Julien Blanc, Maurice
Toesca, Jules Roy, etc.
1 500/2 000
— 44 —
231. BESSIÈRES
Jean-Baptiste, duc d’Istrie [Prayssac, 1768
- Rippach, 1813], maréchal d’Empire.
Lettre signée, adressée à un général. Paris, le 1
er
mars
1812 ; 1 page in-4°, tache de mouillure et cachet bleu
privé (Michaux Aîné). «
L’empereur ordonne que les
grenadiers à cheval forts de 806 hommes d’après
l’état de situation que vous m’aviez remis hier, partent
dans la nuit du 3 au 4 mars à 3 heures du matin pour
se rendre à Metz, où ils recevront de nouveaux ordres.
Vous en donnerez le commandement au Gal Lepic et
vous resterez de votre personne à Paris jusqu’à nouvel
ordre.
[…]
L’intention de l’Empereur est que toutes ces
dispositions soient tenues secrètes autant que possible,
que la troupe ignore ou elle va. Commandez que l’on
fasse le moins de bruit possible en traversant les rues de
Paris
».
250/300
LETTRES ET AUTOGRAPHES
Fond Henri Amouroux