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232. BOSCO
Henri [Avignon, 1888 - Nice, 1976], écrivain provençal.
Ensemble de 9 lettres ou cartes autographes signées, adressées à M. Amouroux. Formats divers. Avril 1946 : «
Pour remercier très
tardivement, mais vous remercier tout de même la chronique littéraire d’un article sur le Mas Théotime qui m’est arrivé tardivement.
»
28 janvier 1947 : «
D’autant que la critique
en général n’a pas été très tendre pour
le
Jardin d’Hyacinthe ». 11 mai 1947 : «
Il est
bon de sentir qu’on a des amis, surtout
quand on prétend dispenser — discrètement
— des messages. Je m’efforce, vous le
savez, de mettre un peu de bon air, dans les
lettres françaises
[…] .
On peut écrire des
livres cruels — le
Carré Benoît
en est un —
sans employer la manière noire. Je m’y
efforce.
» 7 septembre 1949 : «
Je vous ai
expédié le 16 septembre le texte que vous
m’aviez demandé. Comme j’ai déjà corrigé
et envoyé d’autres textes, pour d’autres
revues, à la même date, je me demande si
vous avez reçu celui qui vous était destiné.
»
16 septembre 1949 : «
Ci-joint le texte pro-
mis. Il est inédit. Il doit paraître en décembre
ans un volume de luxe dont le titre sera
Sites
et Mirages,
Éditions de la Cigogne avec
30 aquarelles d’Albert Marquet.
» 7 novem-
bre 1949 : «
J’ai bien reçu les exemplaires
de
Sud-Ouest
et vous en remercie Le livre va
paraître ce mois-ci, où ce texte trouvera sa
place.
» 5 février 1951 : «
Amizmiz, loin
dans le sud, est sur les premières pentes du
grand Atlas, à 1000 mètres, c’est que m’est parvenu votre beau compte-rendu d’
« Un rameau de la nuit »,
témoignage d’une
fidélité amicale à une oeuvre écrite avec un secret désir d’amitié.
» 19 avril 1952 : «
On me communique votre éloge d’
Antonin.
Il
me touche beaucoup et j’ai tenu à vous le dire, vite — trop vite — entre deux trains.
» Sans date : «
Ce que vous dites de Rousseau
m’a fait plaisir. Rousseau m’a fait une simple politesse
[…]
Il n’aime pas ce livre. Je lui sais gré d’en avoir parlé tout de même, et
cependant je regrette qu’il l’ait fait sans une sympathie réelle.
»
350/500
233. COHEN
Albert [Corfou, 1895 - Genève, 1981], écrivain suisse et
MOHRT
Michel [Morlaix, 1914 - Paris, 2011], écrivain français.
— Albert COHEN : Lettre autographe signée, adressée à Henri Amouroux. 8 décembre 1968 ; 1 page in-4°. Il a été souffrant et
répond tardivement à son correspondant : «
Une adhésion de cette qualité est une précieuse récompense. Je vous remercie de
tout coeur et, tout en vous exprimant l’espoir de vous rencontrer un jour, je vous prie, Monsieur de faire bon accueil aux
sentiments de sympathie que je vous adresse.
»
— Michel MOHRT : «
Je lis avec le plus vif intérêt, avec dégoût aussi, parfois avec effroi, le livre courageux que vous venez de
publier et que je vous remercie mille fois d’avoir adressé.
[…]
Votre livre est passionnant et ce qui est très remarquable, c’est
que la masse de documents, d’informations, de faits, de noms cités ne gêne en rien la lecture.
»
120/150
234. COMMANDO KIEFFER — JUIN 1944
.
Rares dessins réalisés au camp d’entraînement du commando en Écosse durant la Seconde Guerre Mondiale par M. Maurice
Chauvet [Gâvre, 1918 - Paris, 2010], sous-officier français, membre du Commando Kieffer. Il dessina le fameux insigne des
commandos français que portent encore aujourd’hui les commandos marine.
Tapuscrit et un ensemble de 40 dessins à l’encre par Maurice Chauvet et devant servir à illustrer une éventuelle publication sur le
raid en juin 1944 sur les côtes normandes.
«
Nous étions 177
». Histoire du Commando français pour les Français libérés. 26 pages in-4°. A la suite de ce tapuscrit, figurent
39 dessins à l’encre légendés au crayon, en anglais, montrant les membres du commando à l’entraînement au camp d’Achnacarry
(Écosse).
Le récit relate le débarquement du 6 juin 1944 sur la plage de Colleville (Sword Beach) face à Ouistreham, les journées de
combat de juin et juillet 1944 et se termine le 6 septembre 1944 avec le rapatriement du reste du commando.
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