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236. DARLAN
François [Nérac, 1881 - Alger, 1942], amiral et homme politique
français.
Dessin autographe signé, dédicacé à Jerôme Carcopino. 27 février 1942
1 page in-4°.
«
Effet d’une discussion universitaire sur un marin qui n’a ni le certificat
d’Études ni le bachot
».
400/500
On joint une carte en couleurs figurant le raid du commando en juin 1944 en Normandie jusqu’au retour en Angleterre (aquarelle
de M. Chauvet).
Tapuscrit joint : «
Commando et petits raids
» par M. Chauvet. 15 pages in-4°
1 000/1 500
235. DANIEL-ROPS
(Henry Petiot, dit) [Épinal, 1901 - Tresserve, Savoie, 1965], écrivain français.
Ensemble de 10 lettres autographes signées, adressées à M. Amouroux. De 1946 à 1951 ; formats in-4° principalement : 12 mai
1946. Au sujet d’une note sympathique sur ses deux livres : «
il a parfaitement vu ma perspective et en particulier, ce qu’il a écrit à propos
de Pascal est tout à fait vrai.
» 26 mars 1948 :
Il le remercie du compte rendu de sa conférence : « et aussi des lignes que vous avez
consacrées à
“Terre fidèle”.
J’ai eu un vif plaisir à vous connaître et espère que nos relations ne s’en tiendront pas là
. » 24 avril 1948 :
Il ne peut lui adresser son livre
Notre Inquiétude
, totalement épuisé. «
Je pourrai vous envoyer
l’âme obscure
: l’avez-vous ?
». 5 juillet
1948. «
Vous allez recevoir mon nouveau livre :
L’Église, des apôtres et des martyrs
dans l’édition originale
[…]
. Je me permets de vous
demander bien simplement si vous décidez de parler de ce nouvel ouvrage, de ne publier votre article que le 15 septembre, date où
l’édition ordinaire paraîtra.
» 3 août 1948 : «
Vous jugez très bien
l’Âme obscure.
Blaise est, comme vous le dites, un pêcheur médiocre
qui a plus de chances de se sauver.
». 20 septembre 1948 : «
L’édition ordinaire de
l’Église, des apôtres et des martyrs
a paru. Je me
permets de vous dire
[…]
ce serait le moment opportun.
» 10 novembre 1948 : «
Il est vrai, comme vous le dites
[…]
que j’ai réagi dans
un sens “historique” pour éviter de tomber dans la légende, qui prolifère pour ces temps-là.
» 23 septembre 1950 : «
Faites-moi un papier
de 200 lignes sur la situation d’églises en Yougoslavie en insistant sur les catholiques, sans dissimuler les graves ennuis que le gouverne-
ment Tito leur a infligés. Avez-vous des photos ?
» 3 février 1951 : «
Merci cher Monsieur de votre papier sur les
Barbares
: un des meil-
leurs qu’ait inspirés l’ouvrage. La fin m’a vivement intéressé.
» 17 décembre 1951 : «
Je trouve vos deux articles en rentrant d’Italie et j’en
suis infiniment heureux, autant que touché. Ce “double” m’a atteint au coeur ! Vous avez dit dans vos colonnes tant de
choses qui sont non seulement amicales mais “pertinentes” comme eût vu Péguy !
»
300/400
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