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114.
CARTOGRAPHIE
.Manuscrit,
Construction des cartes géographiques et mappemondes
,
ainsi que l’application
de la stéréotomie au figuré du terrain
, fin XVIII
e
siècle ; cahier de 19 pages in-fol.
200/300
Intéressant cours de l’École du Génie de Metz portant sur la conception des cartes géographiques et topographiques,
destiné à de futurs ingénieurs militaires ayant déjà des notions avancées de géométrie et d’algèbre. La partie théorique de
la leçon expose, de façon synthétique, l’alpha et l’oméga de la discipline, depuis la définition des termes et l’explication des
méthodes (projections, principes de stéréotomie) jusqu’aux relevés et calculs pratiques. Suivent trois problèmes concrets –
énoncés et solutions –, qui permettent de mettre en lumière, par l’exemple, le matériau théorique...
115.
Joseph-Marie CASABIANCA
(1742-1806) général. L.A.S., 27 germinal XIII (17 avril 1805), au sénateur
Lemercier ; 2 pages in-8 à son en-tête
Le G
al
Casa-Bianca, Membre du Sénat, et Grand-Officier de la Légion
d’Honneur
.
100/150
Au sujet d’une démarche au ministère de la Guerre : « J’ai dit ce que j’ai pu en faveur de votre recommandé »... Pour l’autre
affaire, il est allé au Bureau de recrutement, où on lui a dit que si le jeune homme en question était déserteur, il n’y avait rien
à espérer...
116.
Jean-Etienne CHAMPIONNET
(1762-1800) général. L.S., Q.G. à Kerlich 14 brumaire V (4 novembre 1796),
au général Kléber « commandant la droite de l’Armée » ; 1 page in-fol. à son en-tête
Armée de Sambre et Meuse.
Championnet, Général de Division
.
200/250
Il a appris que « l’ennemi avait des émissaires dans les campagnes pour soulever les habitans : les prêtres, les fanatiques
devaient être l’instrument de cette manœuvre, tous les moyens devaient être employés pour nous rendre odieux et armer contre
nous les paysans ». Il a fait envoyer dans les communes des personnes de confiance « pour s’informer ce cette machination et
découvrir et arrêter les auteurs & complices »…
117.
Georges CLEMENCEAU
(1841-1929). L.A.S., Paris 16 mars 1885, au félibre Jules Boissière ; 1 page in-8, en-tête
La Justice
.
50/60
Il lui demande de venir le voir demain « à la Chambre : j’ai besoin de vous parler »…
118.
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
. L.S. par Collot d’Herbois et Hérault de Séchelles, 22 du 1
er
mois de l’an II
(13 octobre 1793), au Ministre de la Guerre [Bouchotte] ; 3/4 page in-fol. (lég. piq.).
150/200
Le Comité envoie un extrait d’une lettre de leur collègue Massa « concernant des Emigrés, que l’on veut faire comprendre
au nombre des prisonniers de guerre »…
119.
COMITÉ DE SALUT PUBLIC
. P.S. par B. Barère, Carnot, C.A. Prieur et Robert Lindet, 27 messidor II
(15 juillet 1794) ; 1 page in-fol. en partie impr., vignette du
Comité de Salut public
, sceau cire rouge.
180/200
Laissez-passer accordé au citoyen Jarlet, « courrier du Comité de Salut public », allant « de Paris au Havre-Marat », avec
4 dépêches du ministère de la Marine et des Colonies, et de la Commission des armes et des poudres, à remettre à des officiers
de marine, directeurs d’artillerie, etc.
120.
Commerce maritime
. 4 pièces, 1819-1882 ; 9 pages gr. in-fol. en partie impr., 2 en-têtes
Principauté de
Monaco
avec vignette aux armes de Monaco.
100/150
Actes de désarmement des bateaux
La Vierge de Bon Conseil
et de
L’Annonciation
(Monaco 1819 et 1840), avec rôle des
équipages. Actes de francisation de la goélette
Berthe
(Le Havre 1886) et du bateau à vapeur
Le Cannois
(Paris 1882), ce dernier
signé par Léon Say, ministre des Finances.
121.
COMMISSION DE SOUS-PRÉFET
. Imprimé ; vélin in-plano, grande vignette gravée de Naigeon et Royer de
Bonaparte I
er
Consul de la République
.
200/250
Commission de sous-préfet, restée vierge, délivrée par « Bonaparte, premier Consul de la République ».
122.
COMMUNE DE PARIS
.
Marcellin ROUCHOUZE
(1810-1871) prêtre de la Congrégation des Sacrés-Cœurs
de Picpus, martyr de la Commune. L.A.S., Maison d’arrêt de Mazas 8 mai 1871, à sa cousine ; 3 pages et demie
in-8.
800/1.000
Poignant et rare témoignage de prison du père Rouchouze, arrêté le 12 avril et exécuté le 26 mai 1871 par les Fédérés.
Il raconte à sa cousine son arrestation puis les difficiles conditions de son emprisonnement, avec beaucoup de détails : « Arrêtés
subitement au nombre de 13 dans la nuit du 12 avril, nous arrivons à la Conciergerie à minuit sonnant. Là, nous avons passé
cinq jours, nous trouvant réunis dans une petite cour pendant dix heures du jour, et enfermés quatre à quatre dans une chambre
pendant 14 heures, et ayant chacun un lit [...]. Le 17 du même mois […] nous avons été transférés en voiture cellulaire à la
Maison d’arrêt de Mazas et confinés chacun dans une cellule de 32 pieds carrés environ »… Il relate l’étroitesse et le mobilier